Louis Courajod — Wikipédia

Louis Courajod
Portrait de Léon Courajod
par Félix Vallotton
paru dans La Revue blanche en 1896.
Biographie
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A travaillé pour
École du Louvre (à partir du )
Musée du Louvre (à partir du )
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Distinction

Louis Charles Léon Courajod, né le à Paris où il est mort dans le 16e arrondissement le [1], est un historien d'art français, archiviste paléographe et conservateur au musée du Louvre, connu principalement pour ses études sur l'art gothique.

Biographie[modifier | modifier le code]

À sa sortie de l'École impériale des chartes, il travaille au Cabinet des Estampes (1867-1874), avant d'être nommé au Louvre, chargé des sculptures et objets d'art du Moyen Âge en 1874[2]

Il est conservateur adjoint des Musées nationaux au Louvre en 1879 et directeur du Département de sculpture du Moyen Âge, de la Renaissance et des Temps modernes de 1893 à 1896. Il est l'un des fondateurs de l'École du Louvre en 1882.

Louis Courajod a inventé[3] l'expression « gothique international » pour désigner cette « gothicité universelle » par laquelle les terres franco-flamandes, à la fin du XIVe siècle jusqu'au milieu du siècle suivant, ont développé un art marqué par le cosmopolitisme, en opposition avec la peinture de Giotto et de ses suiveurs, expression reprise ensuite à Vienne pour qualifier le style commun de l'Europe occidentale et centrale autour du XIVe siècle.

Louis Courajod a cherché à contredire les thèses selon lesquelles c'est l'influence italienne qui aurait suscité l'art de la Renaissance. Selon lui, toutes les innovations essentielles de la culture et des arts sont à chercher non pas en Italie mais dans la France du Nord et aux Pays-Bas, l'Italie n'ayant fait qu'ajouter un vernis antiquisant sur l'œuvre accomplie.

Plaque sculptée par Henri Bouchard (sculpteur) à Orbais-l'Abbaye.

Principales publications[modifier | modifier le code]

  • Histoire de l'enseignement des arts du dessin au XVIIIe siècle. L'École royale des élèves protégés, précédée d'une étude sur le caractère de l'enseignement de l'art français aux différentes époques de son histoire, et suivie de documents sur l'École royale gratuite de dessin fondée par Bachelier (1874)
  • Musée de sculpture comparée. Palais du Trocadéro. Catalogue raisonné (1892)
  • Alexandre Lenoir, son journal et le Musée des monuments français (3 volumes, 1878-1887)
  • Histoire du département de la sculpture moderne au Musée du Louvre (1894)
  • Leçons professées à l'École du Louvre (1887-1896) (3 volumes, 1899-1903)

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Son acte de décès (n°739) dans les registres de décès du 16e arrondissement de Paris pour l'année 1896.
  2. Dictionnary of Art Historians
  3. Gabriele Fattorini, Mauro Lucco, Giovanni Sassu et Giovanni C. F. Villa, « Le XVe siècle », La Peinture italienne, sous la dir. de Carlo Pirovano, t. I, p. 227, Mengès, 2002 (ISBN 2-8562-0426-0).

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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