Louise Geneviève de La Hye — Wikipédia

Louise Geneviève de La Hye
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Louise Geneviève de La Hye, née Louise Geneviève Rousseau le à Charenton-le-Pont et morte le à Paris, est une compositrice et pédagogue française. Elle utilisait parfois le pseudonyme M. Léon Saint-Amans fils.

Biographie[modifier | modifier le code]

Louise Geneviève Rousseau est née à Charenton-le-Pont, le 7 mars 1807[1]. Fille de Marie-Anne Noblot et du musicien Charles-Louis Rousseau, elle est la petite-nièce du philosophe Jean-Jacques Rousseau[2]. Elle étudie le piano avec son père et avec Louis Joseph Saint-Amans, et entre en 1821 à l'École royale de musique et de déclamation[3].

En 1830, elle commence à enseigner à l'École royale de musique et de déclamation. Selon Fétis, Luigi Cherubini lui aurait confié une classe d'harmonie[4] ; cependant, après son mariage avec le marquis Chaumont de la Hye et son déménagement à Cambrai, elle cesse d'enseigner. Elle donne naissance à deux enfants[2] et revient à Paris en 1834 où elle reprend son enseignement et compose[5]. Elle donne aussi des concerts d'orgue, par exemple à Valenciennes en septembre 1835[6].

D'une santé fragile[2], elle meurt à Paris à l'âge de 31 ans, le 18 novembre 1838[7].

Œuvres[modifier | modifier le code]

  • Le Songe de la religieuse[2]
  • Six mélodies italiennes[8]
  • Fantaisie pour orgue et orchestre, 1831[9]

Sa Méthode d’orgue expressif a été publiée après sa mort, en 1839[10].

Romances[modifier | modifier le code]

  • Le Corsaire rouge !, paroles de M. de la Hye[11]
  • Chant du crépuscule, paroles de Victor Hugo, dans La Gazette des salons, 1835[12]
  • Élégie dramatique, dans La Gazette des salons, 1er janvier 1836[13]
  • Je suis maudit !, ballade dédiée à M. Nourrit, paroles de Félix Servan, 1836[14]
  • Je l'ai tué ![15], paroles de M. de la Hye, dans La Gazette des salons, 25 décembre 1836[16]
  • Ne me plains pas, paroles de Marceline Desbordes-Valmore, dans La Gazette des salons, 74e livraison, 1836[17]

Nouvelles[modifier | modifier le code]

  • J'ai vu, La Gazette des salons, 1835, p. 389-393[18], 403-407[19]
  • Deux justices, La Gazette des salons, juin 1836, p. 401-409[13]

Références[modifier | modifier le code]

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Louise Geneviève de La Hye » (voir la liste des auteurs).
  1. ↑ « État civil de 1807. Acte de naissance n° 10 », sur Archives départementales du Val-de-Marne (consulté le )
  2. ↑ a b c et d François-Joseph Fétis, Biographie universelle des musiciens et bibliographie générale de la musique: Supplément et complément, Firmin-Didot, (lire en ligne)
  3. ↑ Stewart-Green, Miriam, Women composers: a checklist of works for the solo voice, .
  4. ↑ (en) Julie Anne Sadie, Le Hye [née Rousseau], Louise-Geneviève de, Oxford University Press, coll. « Oxford Music Online », (DOI 10.1093/gmo/9781561592630.article.45514, lire en ligne).
  5. ↑ « Gazette des salons : journal des modes et de musique, artistique, littéraire et théâtral », sur Gallica, (consulté le )
  6. ↑ « Gazette des salons : journal des modes et de musique, artistique, littéraire et théâtral », sur Gallica, (consulté le )
  7. ↑ « Acte de décès reconstitué », sur Archives de Paris (consulté le ), p. 34/50
  8. ↑ Luisa de La Hye, « Sei Mélodie, tratte dall' Esule, di P. Giannone, con accompagnements di cembalo », sur Gallica (consulté le )
  9. ↑ Sébastien Durand, « Une femme d’exception dans l’ombre de l’Institution Nationale des Jeunes Aveugles : Joséphine Boulay (1869-1925) », L’Orgue, vol. 2001/III, no 255,‎ , p. 22 (lire en ligne)
  10. ↑ L.e de La Hye, « Méthode théorique et pratique pour l'orgue expressif suivie d'un choix de morceaux de différents caractères, Œuvre posthume », sur Gallica, (consulté le )
  11. ↑ La Hye (Mme de), « Le Corsaire rouge ! Musique de Mme de La Hye », sur Gallica (consulté le )
  12. ↑ « Gazette des salons : journal des modes et de musique, artistique, littéraire et théâtral », sur Gallica, (consulté le )
  13. ↑ a et b « Gazette des salons : journal des modes et de musique, artistique, littéraire et théâtral », sur Gallica, (consulté le )
  14. ↑ « Gazette des salons : journal des modes et de musique, artistique, littéraire et théâtral », sur Gallica, (consulté le )
  15. ↑ Je l'ai tué ! Romance dramatique par Mme de La Hye, Aulagnier (lire en ligne)
  16. ↑ « Gazette des salons : journal des modes et de musique, artistique, littéraire et théâtral », sur Gallica, (consulté le )
  17. ↑ « Poème « Ne me plains pas » », sur L’œuvre poétique de Marceline Desbordes-Valmore, Société des études Marceline Desbordes-Valmore (consulté le )
  18. ↑ « Gazette des salons : journal des modes et de musique, artistique, littéraire et théâtral », sur Gallica, (consulté le )
  19. ↑ « Gazette des salons : journal des modes et de musique, artistique, littéraire et théâtral », sur Gallica, (consulté le )

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (en) Julie Anne Sadie et Rhian Samuel, The Norton/Grove Dictionary of Women Composers, 1994.

Sources[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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