Luitfrid II de Sundgau — Wikipédia

Biographie
Luitfrid II de Sundgau

Titre	Comte de Sundgau (767-802)
Prédécesseur	Eberhard d’Eguisheim
Successeur	Hugues III de Tours et de la Haute Alsace (802-837)
Dynastie	Étichonides
Naissance	740
Décès	802
Père	Luitfrid I^er d'Alsace (700-767)
Mère	Hiltrudis (Hiltrude)
Conjoint	Hiltrude de Wormsgau
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Luitfrid II de Sundgau, né vers 745 et mort en 802, est un grand seigneur alémanique de la famille des Etichonides, comte de Sundgau vers l’an 788.

Biographie[modifier | modifier le code]

Luitfrid II de Sundgau est le fils de Luitfrid I^er d'Alsace (700-767), duc d'Alsace, et d’Hiltrudis.

Lorsque le roi Pépin le Bref disgracie les membres des Etichonides, l’Alsace se trouve divisée en deux comtés, le Nordgau et le Sundgau : Luitfrid est chargé de ce dernier.

Luitfrid II de Sundgau épouse Hiltrude, dont l'identité est l'objet de discussion : elle est parfois présentée comme fille d’Otbert III^[1], mais pour un certain nombre d’historiens et de généalogistes, elle est Hiltrude de Wormsgau, peut-être fille du comte Robert VI et de Chiltrude de Bavière, petite-fille de Charles Martel.

Luitfrid II de Sundgau, descendant du duc Etichon-Adalric d'Alsace, possède des terres du côté du Petit Rombach à Sainte-Croix-aux-Mines qu'on appelle plus tard Belmont et Echéry. Ce comte du Sundgau est rappelé dans le diplôme de Lothaire le jeune pour le couvent d’Eschery, comme père du comte Leutard et de son frère Hugues. Il meurt vers l’an 802^[2].

Descendance[modifier | modifier le code]

Luitfrid II d'Alsace et Hiltrude de Wormsgau ont quatre enfants :

Hugues III de Tours et de la Haute Alsace (765-837) ;
Luitgarde d'Alémanie (776-800) ;
Leuthard de Sundgau (782-830), comte, époux de Grimilde, issue du sang royal de Bourgogne. Il n’est pas le père de Girart de Roussillon, qui est le fils de Leuthard I^er, comte de Fezensac, puis comte de Paris (816) et un membre de la famille des Girardides. Mais il est le père d’Otbert, évêque de Strasbourg ;
Basilie (790-871), abbesse de l’abbaye Saint-Étienne de 845 à 871. Dans un diplôme de l’empereur Lothaire II concernant cette abbaye, elle est appelée par une interpolation manifeste découverte par Schöpflin. L’empereur la nomme sa parente.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Guy Perny, Adalric, duc d'Alsace, ascendants et descendants, Jérôme Do Bentzinger Éditeur, 2004.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

↑ Tablettes Généalogiques des illustres Maisons des Ducs de Zaeringen ..., par Jean de Turckheim, p.20.
↑ L'art de vérifier les dates des faits historiques, des chartes, des ... par Maur-François Dantine, Charles Clémencet, Saint-Allais (Nicolas Viton), François Clément, Ursin Durant, p.3.

[1] Tablettes Généalogiques des illustres Maisons des Ducs de Zaeringen ..., par Jean de Turckheim, p.20.

[2] L'art de vérifier les dates des faits historiques, des chartes, des ... par Maur-François Dantine, Charles Clémencet, Saint-Allais (Nicolas Viton), François Clément, Ursin Durant, p.3.

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