Lycée Rodin — Wikipédia

Lycée Rodin

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Lycée Rodin depuis le square René-Le Gall.
Histoire et statut
Type Établissement public local d'enseignement (EPLE)
Administration
Académie Paris
Proviseur Mme J. Bouvry
Études
Population scolaire ~1 200 élèves
Formation Collège
Lycée général et technologique (STMG)
CPGE économiques
Langues anglais, allemand, espagnol, italien
Localisation
Ville 13e arrondissement de Paris
Pays Drapeau de la France France
Site web lyc-rodin.ac-paris.fr
Coordonnées 48° 49′ 57″ nord, 2° 20′ 53″ est
Géolocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Lycée Rodin

Le lycée Rodin est un établissement français d'enseignement secondaire et supérieur, situé au 19 rue Corvisart, dans le 13e arrondissement de Paris, non loin de la manufacture des Gobelins.

Histoire[modifier | modifier le code]

Initialement, les sections lycée et collège n'étaient qu'une des annexes du lycée Montaigne, appelée « annexe des Cordelières » en raison du couvent de moniales de l'ordre des Clarisses qui se situait à cet endroit. En 1956, les cours se déroulaient encore dans des bâtiments préfabriqués et des installations provisoires. L'actuel lycée a été construit entre 1957 et 1963 par l'architecte Jean Demaret[1]. Il fut bâti de manière à ressembler à un oiseau déployant ses ailes, ces ailes accueillant les espaces pédagogique et le corps la tour d'habitation. Le plan initial reprenait l'utopie d'Ebenezer Howard, le lycée (pôle culturel) étant ouvert sur le square Le Gall (pôle naturel). Mais la déclivité du terrain et un mur épais séparent désormais les deux espaces.

Le lycée devient autonome du lycée Montaigne en 1960[2].

Pour le nom de l'établissement, Saint-Exupéry est d'abord proposé puis refusé car un autre lycée avait déjà fait la demande pour obtenir ce nom. La question est de nouveau posée et Rodin a finalement été préféré à ses concurrents grâce au fait qu'il est né et a vécu dans le quartier[3],[4].

Présentation[modifier | modifier le code]

Le lycée Rodin est un lycée d'enseignement général et technologique (5 classes de 1re générale, une classe de 1re STMG). Sa politique d'établissement est fondée sur la culture générale et les enseignements artistiques : spécialité et option Histoire des Arts, option cinéma, option théâtre.

La spécialité « Histoire des arts » a été inaugurée au niveau de la première L à la rentrée 1993 et au niveau de la seconde à la rentrée 1994. Le lycée Rodin a été le lycée pilote de cette pédagogie interdisciplinaire qui s'est maintenue et renforcée au travers de toutes les réformes. Actuellement, il est le seul à enseigner cette spécialité dans le secteur Sud-Est de Paris. Elle est dotée d'effectifs solides et d'une équipe de cinq enseignants dotés de la certification complémentaire à leur discipline d'origine (Lettres, Histoire, Philosophie, Cinéma). L'option facultative est proposée de la seconde à la terminale à tous les élèves du bassin, de même que les options Cinéma et Théâtre.

Personnalités liées au lycée[modifier | modifier le code]

Élèves[modifier | modifier le code]

Professeurs[modifier | modifier le code]

Accès[modifier | modifier le code]

L'accès au lycée se fait par la ligne 6 aux stations Corvisart ou Glacière. L'entrée réservée aux collégiens se trouve au 41, rue des Cordelières.

Situation[modifier | modifier le code]

Le lycée est bâti sur une assise de calcaire grossier très fossilifère, visible au sous-sol. Au cours de sa construction, les ouvriers ont recueilli de très beaux spécimens de Cerithium giganteum, fossile caractéristique du Lutétien. Les échantillons sont conservés au laboratoire de sciences naturelles[réf. nécessaire].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Les 40 lycées franciliens labellisés », iledefrance.fr, p. 57.
  2. Marc Le Cœur, « Les lycées dans la ville: l’exemple parisien (1802-1914) », Histoire de l'éducation, 90 | 2001, p. 131-167.
  3. M. Deixonne, Le Lycée Rodin
  4. Fonds F 17 bis, Archives de Fontainebleau.
  5. « Sur les traces de Rodin dans la capitale », Le Figaroscope, semaine du 22 au 28 mars 2018, p. 14.
  6. Le Ressentiment dans l’histoire: comprendre notre temps, par Marc Ferro, éditions Odile Jacob, 2007, p. 86.

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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