Maison d'Enghien — Wikipédia

Maison d'Enghien
Image illustrative de l’article Maison d'Enghien
Armes

Blasonnement Gironné d'argent et de sable de dix pièces, chaque giron de sable chargé de trois croisettes recroisettées au pied fiché d’or.
Cri de guerre « Enghien au seigneur ! »
Période XIe – XVIIe siècle
Pays ou province d’origine Pagus de Brabant
Fiefs tenus Enghien, Mons, Tubize, Braine-le-Château, Ronquières, Braine-l'Alleud, Hannut, Plancenoit, Lembeek, Leerbeek, Rebecq, Seneffe, La Folie, Havré, Ghlin, Kestergate (nl), Sotteghem, Biévène, Warfusée, Seraing, Presles, Walhain, Wisbecq, Rameru, Bassilly, Blaton, Prayaux, Quevaucamp, Escaudœuvre, Ghoy, Novelle, Machault, Fagnolle, Vierves, Meys, Zandbergen, Omophita (Chypre), Knodoria (Chypre), Dischoria (Chypre), Comté de Brienne (Champagne), Lecce, Conversano, duché d'Athènes (titulairement), etc.
Demeures Château d'Enghien
Château de Mons
Château d'Havré
Château de Presles
Château de La Follie
Château de Ham-sur-Heure
etc.
Fonctions ecclésiastiques Prince-évêque de Liège, Évêque de Tournai

La Maison d'Enghien est une famille féodale éteinte originaire de l'ancien pagus de Brabant et dont la première mention remonte à la fin du XIe siècle.

Cette maison était l'une des plus prestigieuses du duché de Brabant et du comté de Hainaut ; sa bannière faisait parade entre les premières de celles du duché de Brabant, ce qui fut le cas notamment à la célèbre bataille de Worringen[1],[2].

Les seigneurs d'Enghien relevaient leurs terres et prêtaient hommage tantôt aux ducs de Brabant, tantôt aux comtes de Hainaut ; ce qui engendra des guerres entre les deux prétendants à la suzeraineté[3]. D'après les titres déposés à la trésorerie des chartes du Hainaut, la terre d'Enghien relevait cependant directement des comtes de Hainaut[3].- En réalité, les seigneurs d'Enghien tenaient leur Terre et Seigneurie d'Enghien des comtes de Hainaut pour une série de villages (Enghien-Hainaut) et du duc de Brabant pour un série d'autres villages (Enghien-Brabant)[4]. Cette terre était l'une des quarante-quatre baronnies du comté du Hainaut[2]. À la suite de la mort de Louis d'Enghien en 1394, la baronnie d'Enghien passe à la maison de Luxembourg, puis, en 1485, à la maison de France. Finalement Henri IV revendit cette seigneurie aux ducs d'Arenberg en 1606[2],[5].

Les seigneurs d'Enghien comptent, notamment, parmi leur descendance :


Filiations[modifier | modifier le code]

Seigneurs d'Enghien (branche aînée)[modifier | modifier le code]

Seigneurs d'Havré (branche cadette)[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Origine des armes[modifier | modifier le code]

Comtes de Flandre
Armes des premiers comtes de Flandre

« ENGHIEN. Portoit gironné d'argent & de sable de dix pièces, les girons semez chacun de 3. croisettes recroisettées d'or. Cette Famille reconnuë de tout temps pour une des plus Illustres, de nos Païs-bas, (que Gelic fait sortir des premiers Comtes, & Forestiers de Flandres qui portoient aussi des gyrons pour leurs armes) (…) »

— Jean le Carpentier, Histoire de Cambray et du Cambresis[6]

Les armes de la famille d'Enghien se blasonnent : Gironné d'argent et de sable de dix pièces, chaque giron de sable chargé de trois croix recroisettées au pied fiché d’or. Si l'on en croit ce que dit Jean le Carpentier[Note 1], le gironné proviendrait alors des premiers comtes de Flandre. Les armes de ces comtes sont actuellement les armes officielles de la province de Flandre-Occidentale en Belgique.

Armes primitives des Enghien
Armes primitives

Une autre thèse[7] écarte explicitement la précédente et en évoque une plus « vraisemblable » : la maison d'Enghien serait issue d'un seigneur nommé Enghe servant à la Cour de Charlemagne. Enghe aurait été commis par cet empereur à la conduite de populations saxonnes en Flandre aux alentours de l'an 801. Ce seigneur se serait établi alors en cette région, son nom aurait ensuite servi de suffixe à plusieurs villages des alentours du "quartier" d'Enghien (devenu ville d'Enghien par la suite) : Lettelinghe, Herfelinghe, Oetinghe, Pepinghe, Bellinghe…. Les armes primitives de cette Maison auraient été : Gironné de sable et d'argent de 8 pièces à l'écusson plain de gueules, brochant[8][source insuffisante].

Ce gironné de 8 pièces est aussi mentionné par J.-Th. de Raadt qui rapporte que le ou 1231, Englebert d'Enghien ("Engillebertus de Aingien") scelle un acte avec son sceau qu'il blasonne : Gironné de huit pièces à l'écusson plain, brochant[9].

Les deux thèses ont en commun des armes gironnées avec un écusson plain (de gueules ?) sur le tout.

Armes d'Enghien anciennes
Armes au XIVe siècle

Dans son armorial réalisé entre 1370 et 1395, le roi d'armes Gelre rapporte que les Enghien ont pour armes : Gironné d'argent et de sable de dix pièces, les girons de sable chargés chacun de trois croisettes recroisettées d'or[Note 2]. Cimier : un vol (banneret) d'argent issant de deux boules de sable accostant un chapeau d'argent rebrassé de sable. On dit de cet armorial de Gelre qu'il est probablement le recueil d'armoiries médiévales le plus connu et qu'il compte parmi les plus anciens conservés à l'état d'original. Les armoiries d'Enghien se trouvent dans cet armorial qui a pour côte ms. 15652-56, fo 83r et qui est actuellement conservé à la Bibliothèque royale de Belgique, à Bruxelles.

Ces armes évolueront à nouveau dans la première moitié du XVe siècle et sont rapportées dans l'armorial de Saint-Antoine-en-Barbefosse. Elles se blasonnent alors : Gironné d'argent et de sable de dix pièces, les girons de sable chargés chacun de trois croisettes recroisettées au pied fiché d'or. Lambrequins et chapeau de gueules et de sable, vol banneret d'argent. Collier de l'ordre de Saint-Antoine formé d'une corde de moine, d'une potence ou tau, et d'une clochette, le tout en or. Dans le coin supérieur gauche, une couronne d'or relative à sa fonction dans l'ordre[10]. Les armes des Enghien sont représentées dans cet armorial à la suite de l'entrée dans cet ordre d'Englebert d'Enghien en 1433 et qui en devint Roy par la suite. Gérard II d'Enghien, de la branche des seigneurs d'Havré, fit aussi partie de cet ordre, il fonda d'ailleurs la chapelle de St-Antoine en Barbefosse qui se trouve encore actuellement dans le bois d'Havré. Les armoiries d'Enghien se trouvent dans cet armorial qui a pour côte ms. G 707, fo 57r et qui est actuellement conservé à la Bibliothèque royale de Belgique, à Bruxelles.

Seigneurs d'Havré[modifier | modifier le code]

Armes d'Enghien-Havré
Seigneurs de Havré

La branche des seigneurs d'Havré (Havrech) portait : Gironné d’or et de gueules de 10 pièces, chaque giron de gueules chargé de trois croix recroisettées, au pied fiché d’argent.

Cette branche est issue d'Engelbert V d'Enghien (mort en 1271), seigneur d'Havrech et châtelain de Mons du chef de sa femme Ide ou Julianne de Mons, fille de Henri ou Gossuin châtelain de Mons. La seigneurie de Havré restera dans cette famille jusqu'en 1423[11]. La branche des seigneurs de Havré s'éteignit en 1427 à la suite du décès de Jacques d'Enghien, seigneur de Fagnolles, Braine-l'Alleud, Wieges, Plancenoit, etc. Son frère, Gérard IV d'Enghien (mort en 1420), seigneur de Warfusée, Seraing, Presles, Walhain, etc. leva bannière à la bataille de Roosebeke en 1382 mais décéda avant son père et avant de pouvoir relever la seigneurie de Havré. Cette seigneurie sera finalement cédée le à Christophe de Harcourt[12], neveu de Gérard III d'Enghien, père des deux précédents, chevalier, châtelain de Mons, seigneur d'Havré, de Seraing, de Biévène, de Braine-le-Château, de Fagnolles, de Presles, etc.

Branche d'Enghien-Braine[Note 3][modifier | modifier le code]

Armes d'Enghien seigneurs de Braine
Seigneurs de Braine

D'après la plupart des armoriaux la branche des Enghien-Braine portait : Gironné d'argent et de gueules de 10 pièces, chaque giron de gueules chargé de trois croisettes recroisettées, au pied fiché d'or. Dans les sceaux armoriés des Enghien-Braine, on ne trouve pourtant qu'un semé de croisettes simples ou potencées, mais jamais recoisettées au pied fiché[13].

Cette branche est issue de Jacques d'Enghien, seigneur de Bassilly et d'Acren, époux de Marie de Braine (morte en 1280), fille de Walter de Braine, seigneur de Gammerages, châtelain héréditaire de Binche, et d'Helvide de Seneffe, qui épousa en secondes noces Jean Ier de Gavre-Hérimez. Jacques d'Enghien était le fils de Siger I d'Enghien et d'Alix de Zottegem[Note 4].

Ces armes sont aussi celles de la commune de Grotenberge, section de la ville belge de Zottegem dans le Denderstreek située en Région flamande dans la province de Flandre-Orientale. La Maison d'Enghien possédait la seigneurie de Zottegem aux XIIIe et XIVe siècles. Elle entra dans cette Maison par l'intermédiaire de Ide ou Adélaïde, ou Alix de Zottegem en 1219[14], fille de Gautier seigneur de Zottegem et de Richilde de Petegem, épouse de Siger I d'Enghien, seigneur d'Enghien et de Zottegem (c. 1205-1253).

Seigneurs de Kestergate[modifier | modifier le code]

Armes d'Enghien-Kestergate
Seigneurs de Kestergate

La branche des seigneurs de Kestergate (nl) portait : D'argent à trois fleurs de lys de sable, au franc-quartier gironné d'argent et de sable de dix pièces, chaque giron de sable chargé de trois croix recroisettées au pied fiché d’or.

Cette branche est issue de Colart d'Enghien (1346-1398), chevalier, seigneur d'Arbre, Mares, Wanbroek, Leerbeek, du manoir de Kastergate à Pepingen, capitaine de la ville d'Enghien, fils bâtard de Siger II d'Enghien et de sa compagne Élisabeth van Liere[15].

Seigneurs de La Motte[modifier | modifier le code]

Armes d'Enghien-La Motte
Seigneurs de La Motte

La branche des seigneurs de La Motte portait : D'azur à trois coquilles d'or au franc-quartier gironné de gueules et d'or de 10 pièces, chaque giron de gueules chargé de croix recroisettées, au pied fiché d’argent.

Cette branche est issue de Jake bâtard d'Havré (mort en 1412), chevalier, châtelain d'Ath, bailli du Boussoit, fils bâtard de Gérard II d'Enghien (mort en 1385), châtelain de Mons, seigneur de Havré, de Ghlin, de Gougnies, Biévenes, Fagnolles, Wiège et Harvengt. Jake eut pour épouse Marie de La Loge, dame de La Motte en Jemappes.

Seigneurs de Presles[modifier | modifier le code]

Armes d'Enghien-Havrech, seigneurs Presles
Seigneurs de Presles

La branche des seigneurs de Presles portait : "Gironné de gueules et d'or, le gueules semé de croisettes au pied fiché d'or ; à la bordure de gueules, chargée de huit croix potencées d'argent[16].

Armes des Compères de Presles
Compère de Presles

Le Supplément au nobiliaire de Vegiano[17] donne - erronément - les armes suivantes à un certain Jean de Havrech, seigneurs de Presles : "gironnées d'or & de gueules de 10 pièces, chaque giron de gueules chargé de trois croix recroisetes au pied fiché d'argent ; au chef d'argent à trois étoiles d..... Cimer. Une tête & col d'Aigle entre un vol d….". Ces armes sont celles de la famille subsistante Compère dit de Presles, seigneurs de la Nieppe, famille descendant en ligne cognatique des Enghien-Havrech, seigneurs de Presles.

Initialement, Vegiano mentionnait[18] un Jean de Havre, seigneur de Perelle, qui reçut, le , des lettres patentes d'anoblissement avec le titre de chevalier. Le supplément au nobiliaire de 1772 (attribué à d'autres auteurs) corrige à tort en confondant Jean de Havre, seigneur de Perelle, par Jean de Havrech, seigneur de Presles. La famille gantoise de Havre, seigneurs de Perelle est pourtant distincte et porte, de ce fait, de toutes autres armes[16] : "d’azur au chevron d’or, accompagné de trois quintefeuilles de même ; au chef d’hermines chargé de trois pals de gueules."

Ces lettres patentes ainsi que les armes (au chevron) sont aussi mentionnées par d'autres auteurs. Elles confirment qu'il s'agit bien de Jean de Havre, seigneur de Perelle :

  • Le Roux dans son Recueil de la noblesse de Bourgogne, Limbourg, Luxembourg, Gueldres, Flandres, Artois, Haynau, Hollande, Zeelande, Namur, Malines et autres provinces[19] ;
  • Jean de Seur dans son ouvrage La Flandre illustrée par l'institution de la chambre du roi à Lille, l'an 1385, par Philippe le Hardi, duc de Bourgogne[20].

Revenons aux seigneurs de Presles, cette branche bâtarde est issue de Jehan de Havrech (c. 1380 - av. 1446), seigneur de Presles[Note 5] et de Gillette de Marbais dite de Presles (morte ap. 1467). Jehan de Havrech était le fils bâtard de Gérard III d'Enghien (mort le ), chevalier, châtelain de Mons, seigneur de Havré, de Seraing, de Biévène, de Braine-le-Château, de Fagnolles, de Presles, etc. et de N… de Humières.

Gilette de Marbais était la fille de Gérard Ier de Marbais, écuyer, seigneur de Loverval, de Baulers, de l'avouerie de Prelle et de Villers-la-Potties, décédé le et de Laurence t'Serclaes[21],[22], décédée le et inhumée dans l'église de Saint Paul à Nivelles, issue des Lignages de Bruxelles, fille de Heer Everaert IV t'Serclaes, chevalier et de Catharina Tays, petite fille d'Éverard t'Serclaes, échevin de Bruxelles, le héros bruxellois, et de Béatrice van Eessene[23].

Il existe un sceau daté du de Jean de Havrech (mort en 1484), seigneur de Presles, chevalier, fils du précédent[24]. Ce sceau est conservé aux archives du Nord relatives à l'abbaye de Saint-Aubert[24]. Ce sceau peut se blasonner : "Gironné d'or et de gueules de dix pièces, chaque giron de gueules chargé de trois croix recroisettées au pied fiché d’argent ; à la filière engrêlée de…[Note 6] ; cimier : 2 cornes[24]". Ce Jean épousa Jeanne de Brabant dit Brant, fille de Jean, écuyer, seigneur d'Aiseau et de Jeanne de Boulers.

Anciens sceaux échevinaux[modifier | modifier le code]

Beaucoup de localités du comté de Hainaut se servaient des armes des seigneurs d'Enghien seules ou combinées à d'autres pour leur scel échevinal[25] : Bassilly, Bellinghen, Blaton, Castres, Enghien, Ghoy, Hautcroix, Hoves, Lembecq, Marcq, Petit-Enghien, Vollezeele….

Sceaux de serments ou guldes[modifier | modifier le code]

Les armes des seigneurs d'Enghien sont aussi représentées sur les sceaux des 4 anciens serments (corporations militaires) établis à Enghien. Chose peu commune, ces confréries possédaient, chacune, le privilège de voir siéger un de leurs membres au conseil de la ville d'Enghien[26] :

Une cinquième association de tireurs fut créée plus tard en 1634 par Anne de Croÿ. Elle ne bénéficia pas des mêmes privilèges que les 4 corporations précédentes et ne possède aucun sceau connu[27].

Armes communales contemporaines[modifier | modifier le code]

Écaussinnes[modifier | modifier le code]

Armes d'Écaussinnes
Écaussinnes

La commune d'Écaussinnes située dans la Province de Hainaut porte des armes qui contiennent "sur le tout" les armes de la Maison d'Enghien qui possédait la seigneurie de La Folie. Cette seigneurie correspond au territoire de l'ancienne commune d'Écaussinnes-d'Enghien.

Ces armes se blasonnent : Écartelé : aux 1 et 4 écartelé aux a et b de gueules à dix losanges d'argent posées 3, 3, 3 et 1 qui est Lalaing et aux b et c d'or à trois lions de gueules qui est Rœulx dit d'Écaussines, aux 2 et 3 de sinople au lion d'argent armé, lampassé et couronné d'or, au chef d'argent chargé de trois aiglettes de sable. Sur le tout écartelé : aux 1 et 4 d'argent à cinq fasces d'azur, au lion de gueules à la queue fourchue armé, lampassé et couronné d'or, brochant sur le tout qui est Luxembourg-Houffalize, aux 2 et 3 d'argent à deux pals de gueules, qui est Orley et sur le tout du tout gironné d'argent et de sable de dix pièces, chaque giron de sable chargé de trois croix recroisettées au pied fiché d'or, les pieds dirigés vers le cœur de l'écu qui est Enghien.

Ces armes ont été choisies lors d'une délibération communale du , entérinées par un Arrêté royal du et inscrites dans le Moniteur belge le .

Machault[modifier | modifier le code]

Armes de Machault
Machault

La commune de Machault située dans le département des Ardennes françaises porte des armes basées sur celle de la Maison d'Enghien. Jean d'Enghien (mort en 1380) possédait en effet cette seigneurie au XIVe siècle. Jean d'Enghien était un noble brabançon, duc titulaire d'Athènes, comte de Castro, seigneur d'Omophita, Knodoria et Dischoria (Chypre), seigneur de Gouy, Novelle, Machault, etc., fils de Gautier III d'Enghien, chevalier, seigneur d'Enghien et d'Isabeau de Brienne, fille de Gautier V de Brienne, duc d'Athènes.

Ces armes se blasonnent : Gironné d’argent et de sable de dix pièces, chaque giron de sable chargé de trois croisettes recroisettées d’argent ordonnées ; au franc-quartier d’or chargé d’un lion de sable, au bâton de gueules brochant en bande sur le tout.

Autres[modifier | modifier le code]

D'autres communes, anciennes seigneuries des Enghien, possèdent actuellement les gironnés de cette Maison dans leurs armes communales[28] :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Christophe Butkens, Trophées tant sacrés que profanes du duché de Brabant, tome II, livre III, pp. 113-122. Lire en ligne.
  • Butkens, Trophées tant sacrés que profanes du duché de Brabant, tome second, supplément, livre premier, 1726, p. IX. Lire en ligne.
  • Jean le Carpentier, Histoire de Cambray et du Cambresis, 3e partie, Leide, pp. 515-522. Lire en ligne.
  • Luc Delporte, Anselme d'Enghien (fin XIe s.), un personnage légendaire !, dans Bulletin trimestriel du Cercle Archéologique d'Enghien, n° 24, sept. 1999, pp. 740-475.
  • Luc Delporte, La seigneurie et les premiers seigneurs d'Enghien. III. Englebert Ier d'Enghien, dans Annales du Cercle Archéologique d'Enghien, t. 40, 2007, pp. 7-27.
  • Luc Delporte, La seigneurie et les premiers seigneurs d'Enghien. II. Boniface d'Enghien (1117), dans Annales du Cercle Archéologique d'Enghien, t. 39, 2005, pp. 29-42.
  • Luc Delporte, La seigneurie et les premiers seigneurs d'Enghien. I. La plus ancienne mention d'Hugues d'Enghien : 1110-1115 ou 1121 ?, dans Annales du Cercle Archéologique d'Enghien, t. 39, 2005, pp. 17-28.
  • Félix-Victor Goethals, Dictionnaire généalogique et héraldique des familles nobles du Royaume de Belgique, tome deuxième, Bruxelles, 1849, pp. 263-274.
  • René Goffin, La Maison d'Enghien, parue dans Généalogies enghiennoises, volume 1, 1966, p. 12 et suivantes. Lire en ligne. Généalogie publiée aussi dans les Tablettes du Hainaut, recueil 3.
  • Ernest Matthieu, Histoire de la ville d'Enghien, Mons, 1876, pp. 12-37.
  • Bernard Roobaert et Jean-Jacques Vanhollebeke, Le Liber Chronotaxis de Godfried van Elshoudt (1137-1197) et les seigneurs d'Enghien, dans Annales du Cercle Archéologique d'Enghien, t. 37, 2003, pp. 5-23.
  • J. Le Roux, Recueil de la Noblesse de Bourgogne, Limbourg, Luxembourg, Gueldres, Flandres, Artois, Haynau, Hollande, Zeelande, Namur, Malines, Et autres Provinces de Sa Majesté Catholique., Douay, Imprimerie Derbaix, 1784, pp. 151-171. Lire en ligne.
  • Max Servais, Armorial des Provinces et communes de Belgique, 1955, pp. 602-611.
  • Prêtre François Vinchant, Annales de la province et comté d'Haynau ou l'on voit la suite des comtes depuis leur commencement., Biblothecæ Hafflighemensis, 1780. Lire en ligne.
  • J.-J. VANHOLLEBEK, La seigneurie d'Enghien (des origines à la fin du XIVe siècle, Bruxelles, AGR, 2001.
  • J.-J. VANHOLLEBEKE, À propos d'un acte inédit d'Engelbert d'Enghien en faveur de l'abbaye de Grimbergen (1224). Lire en ligne.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Auteur dont il faut généralement se méfier.
  2. Le pied n'est pas fiché à cette époque.
  3. La branche des Enghien-Braine a repris le nom de Marie de Braine, épouse de Jacques d'Enghien et mère de Walter, Siger et Jacques dits de Braine et non à la possession d'une seigneurie de Braine. Marie de Braine était la dernière représentante d'une famille de Braine[-le-Comte], châtelains de Binche au XIIe sièce et dans la première moitié du XIIIe siècle. Cette famille tenait son nom de la possession de la seigneurie de Plouy, dans la paroisse de Braine-le-Comte, domaine de l'abbaye Sainte-Waudru de Mons et, à partir de 1150, du comte de Hainaut.
  4. Et non, comme l'affirme par exemple René Goffin (Généalogies enghiennoises) d'Englebert d'Enghien et d'Ide d'Avesnes, qui avaient également un fils nommé Jacques, mort jeune et sans postérité.
  5. Jehan de Havrech était le fils bâtard de Gérard III d'Enghien, seigneur de Havrech (Havré), châtelain de Mons et de N. de Humières (d'argent, fretté de sable). Source : chancelier Villers, chanoine de la cathédrale de Tournai, dans Fragmens généalogiques, tome III, Genève, 1776, pp. 15-18 : « Gerard d'Enghien, seigneur de Havrech, châtelain de Mons, vivoit en 1320. Il eut de.... de Humieres un fils bâtard, nommé Jean, qui suit, laquelle sous promesse de mariage se laissa abuser, & Gerard mourut avant de pouvoir l'effectuer. (…) »
  6. Selon Losenko, la couleur de la filière est sans doute d'azur car toutes les brisures des Enghien-Havrech sont d'azur.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Butkens, Trophée tant sacrés que profanes du duché de Brabant, tome II, livre III, p. 113.
  2. a b et c Max Servais, Armorial des Provinces et communes de Belgique, 1955, p. 602.
  3. a et b Félix-Victor Goethals, Dictionnaire généalogique et héraldique des familles nobles du Royaume de Belgique, tome deuxième, Bruxelles, 1849, pp. 263-274
  4. Jean-Jacques VANHOLLEBEKE, La seigneurie d'Enghien (des origines à la fin du XIVe siècle, Bruxelles, AGR,
  5. Yves DELANNOY, La cession de la seigneurie d'Enghien par Henri IV à Charles d'Arenberg en 1607, Bruxelles, coll. « Collection Histoire / série in-8° » (no 76), , 245 p.
  6. Jean le Carpentier, Histoire de Cambray et du Cambresis, tome II, partie III, Leide, 1664, p. 515
  7. Pierre Colins, Histoire des choses plus mémorables advenues depuis l'an onze cens XXX iusques a nostre siecle digérées selon le temps & ordre qu'ont dominé les Seigneurs d'Enghien, terminez és familes de Luxembourg & de Bourbon., Imprimerie de François de Waudre, Mons, 1634 ,pp. 1-6. Consulter en ligne.
  8. Etienne Patou, « Enghien », sur Racines et Histoire (consulté le ).
  9. J.-Th. de Raadt, Sceaux armoriés des Pays-Bas et des pays avoisinants, Recueil historique et héraldique, tome I, Bruxelles, 1898, p. 429.
  10. Baudouin Duvieusart, Coppe, Compère et de Prelle : comprendre les études de Goffin, Le Parchemin, Bulletin bimestriel édité par l'Association royale Office Généalogique et Héraldique de Belgique, 77e année, juillet-août 2012, no 400, p. 344-345.
  11. Sophie Brassart (étudiante à l'UCL), « Les Enghien », sur Le château d'Havré (consulté le ).
  12. Les Amis du Château des Ducs d'Havré, « Site officiel de l'asbl Les Amis du Château des Ducs d'Havré », sur www.chateaudhavre.net (consulté le ).
  13. AGR, Inventaire de la collection de moulages de sceaux des Archives Générales du Royaume, I,Moulages, n° 435 (AELLN, Chartrier de l’abbaye de Wauthier-Braine, 11229/48) ; n° 17408 et n° 17409 (AEGand, Abbaye de Ninove).
  14. Balduinus de Avennis Genealogia, RHGF XIII, p. 561.
  15. Henry-Charles van Parys, "Descendants de bâtards de grandes maisons aux lignages de Bruxelles : Enghien", dans : Les Lignages de Bruxelles, Bruxelles, 1974, no 59-60, p. 113 à 118.
  16. a et b J.F.A.F Azevedo Coutinho y Bernal, Généalogie de la famille de Coloma, p. 358, Louvain, 1777. Lire en ligne.
  17. Supplément au Nobiliaire des Pays-Bas, p. 37, Louvain, 1772 : "DE HAVRE, Seigneur de Perelle ; lisez : HAVRECH, Seigneur de Prelle. Ses armes son (…)". Lire en ligne.
  18. Vegiano, Nobiliaire des Pays-Bas, p. 110, Louvain, 1760. Lire en ligne.
  19. J. Le Roux, Roi d'Armes au Titre de la Province & Comté de Flandres, & puis Auditeur de la Chambre des Comptes de Sa Majesté de ladite Province, Recueil de la noblesse de Bourgogne, Limbourg, Luxembourg, Gueldres, Flandres, Artois, Haynau, Hollande, Zeelande, Namur, Malines et autres provinces, Douai, 1784. Lire en ligne.
  20. Jean de Seur, Escuier, premier Greffier & commis à la Recepte de l'épargne du Ressort de ladite Chambre, La Flandre illustrée par l'institution de la chambre du roi à Lille, l'an 1385, par Philippe le Hardi, duc de Bourgogne, Lille, 1713. Lire en ligne.
  21. Goethals, Généalogie de la famille t'Serclaes, dans Dictionnaire généalogique.
  22. Edgar de Prelle de la Nieppe, Epitaphier de Nivelles, p. 25, Librairie de Charles Guignardé, Imprimeur de la Société Archéologique, Boulevard des Arbalétriers à Nivelles.
  23. François de Cacamp, "Généalogie des familles inscrites au lignage t'Serroelofs en 1376", "T'Serclaes", dans : Généalogies des familles inscrites aux Lignages de Bruxelles en 1376, Bruxelles, 1971, tome III, pp, 842 à 879, surtout p. 853.
  24. a b et c Wiktor Losenko, Généalogie des Enghien, p. 30.
  25. Édouard Poncelet, « Sceaux et armoiries des Villes, Communes et Juridictions du Hainaut ancien et moderne. Sceaux communaux conservés aux Archives de l'état à Mons (1) », Annales du Cercle Archéologique de Mons, vol. XXXIII,‎ 1903-1904, p. 166 (lire en ligne)
  26. Ernest Matthieu, Sceaux des serments ou guildes de la ville d'Enghien, paru dans les Annales du Cercle archéologique de Mons, tome XV, 1878, p. 499.
  27. Ernest Matthieu, Sceaux des serments ou guildes de la ville d'Enghien, paru dans les Annales du Cercle archéologique de Mons, tome XV, 1878, p. 505.
  28. Max Servais, Armorial des Provinces et des Communes de Belgique, Bruxelles, Crédit Communal de Belgique, 1955, 1041 p.
  29. Armes concédées par Arrêté Ministériel du 8 novembre 1989. Lire en ligne.
  30. L'Armorial des villes et des villages de France

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

  • Cercle Héraldus de Mons a.s.b.l., « La baronnie d'Enghien », sur Pairies et Baronnies du Pays de Hainaut Xe – XVe siècle (consulté le ).
  • Etienne Patou, « Enghien », sur Racines et Histoire (consulté le ).
  • Emile Landercy, « Ronquières » [PDF], sur Ronquieres.org (consulté le )