Mal Evans — Wikipédia

Mal Evans
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Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 40 ans)
Los AngelesVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonyme
Mal EvansVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Road manager, ingénieur, manager d'artiste, producteur, compositeur, assistant personnel, producteur de disques, managerVoir et modifier les données sur Wikidata

Malcolm « Mal » Evans ( à Liverpool à Los Angeles) fut le road-manager, l’assistant et l’ami des Beatles.

Biographie[modifier | modifier le code]

Durant leur carrière, et particulièrement toute la grande période des concerts et des tournées (1963-1966), les Beatles n’ont que deux assistants pour les conduire vers les lieux où ils se produisent, s’occuper de leur matériel et, d’une façon générale, répondre à leurs moindres besoins : Neil Aspinall et Mal Evans. Ce dernier, doux géant, officiait comme « videur » au Cavern Club de Liverpool au début des années 1960. En 1963, Brian Epstein l’engage en tant que chauffeur, road-manager… et garde du corps du groupe. Il apparait ainsi sur de très nombreux documents filmés au Royaume-Uni, aux États-Unis et à travers le monde durant ces années-là.

Lorsque les Beatles arrêtent de se produire en public, Mal Evans reste à leurs côtés, dans les studios d'enregistrement et en dehors, en tant qu’assistant « logistique » et participe à de nombreux enregistrements. On entend ainsi sa voix dans le chœur de Yellow Submarine ou dans l'enregistrement original du titre A Day in the Life (Anthology 2), en train de compter 24 mesures. En , il partage un appartement avec Paul McCartney et participe à l'écriture de Sgt. Pepper's Lonely Hearts Club Band et Fixing a Hole[1]. On le voit assister à l'élaboration des paroles des chansons en les notant au fur et à mesure sur un carnet et aussi faire le « bang bang » du titre Maxwell's Silver Hammer, en tapant sur une enclume, dans le film Let it be et la série The Beatles: Get Back, bien que ce soit Ringo Starr que l'on entend sur la version finale[2].

C'est Mal Evans qui découvre le groupe The Iveys, qui devient proche des Beatles en étant le premier groupe à intégrer leur label Apple, rebaptisé Badfinger sur la proposition de Neil Aspinall, et qui produit certaines des chansons[3] de leur album Magic Christian Music (en).

Mal Evans disparaît dans des circonstances tragiques : le , il est abattu par la police à son domicile de Los Angeles, à la suite d'un appel de sa petite amie consécutif à une violente dispute. Les forces de police avaient confondu le pistolet à air comprimé qu’il pointait vers eux avec un fusil.

Postérité[modifier | modifier le code]

Dans les années 2020, une technique de séparation des différents sons en utilisant un algorithme d'intelligence artificielle, est développée par Peter Jackson et son équipe, pour le documentaire The Beatles: Get Back, qu'ils nomment Machine Assisted Learning[4] ou « Mal », un clin d'œil à l'ex-roadie du groupe[5].

Sa biographie, intitulée Living The Beatles Legend: The Untold Story of Mal Evans, écrite par Kenneth Womack (en), a été publiée en 2023[6].

Sources et bibliographie[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  • Notes
  • Références
  1. « "Sgt. Pepper's Lonely Hearts Club Band" song by The Beatles. The in-depth… », sur beatlesebooks.com (consulté le ).
  2. « "Maxwell's Silver Hammer" song by The Beatles. The in-depth story behind the… », sur beatlesebooks.com (consulté le ).
  3. (en) Michael Heatley, « The story of Badfinger : the torment of rock'n'roll and the tragedy that follows », sur loudersound.com, (consulté le ).
  4. (en) Matthew Sparkes, « Beatles documentary Get Back used custom AI to strip unwanted sound », New Scientist,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  5. (en) Fred Schruers, « Peter Jackson takes us inside the process of making ‘The Beatles: Get Back’ », Los Angeles Times,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  6. (en) Rob Sheffield, « The High Life and Shocking Death of Beatles Sidekick Mal Evans », Rolling Stone,‎ (lire en ligne, consulté le ).

Liens externes[modifier | modifier le code]