Maman, ne me laisse pas m'endormir — Wikipédia

Maman, ne me laisse pas m'endormir

Réalisation Sylvie Testud
Scénario Juliette Boudre
Musique Christophe La Pinta
Acteurs principaux
Sociétés de production Incognita Télévision
France Télévisions
Be-FILMS
RTBF
Pays de production Drapeau de la France France
Drapeau de la Belgique Belgique
Genre Drame
Durée 90 minutes
Première diffusion (RTBF)

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Maman, ne me laisse pas m'endormir est un téléfilm franco-belge réalisé par Sylvie Testud, diffusé pour la première fois en Belgique sur La Une le .

Ce drame, qui est une coproduction d'Incognita Télévision, France Télévisions, Be-FILMS et la RTBF (télévision belge) réalisée avec le soutien de la région Grand Est et de l'Eurométropole de Strasbourg[1],[2],[3], est une adaptation du livre autobiographique du même nom publié par Juliette Boudre aux Éditions de l'Observatoire[2],[4],[5].

Nemo Schiffman.
Gwendoline Hamon.

Synopsis[modifier | modifier le code]

À l'internat de Notre-Dame de Bellegare, le jeune Joseph devient accro aux médicaments[4]. Sa mère Juliette découvre son addiction et, en accord avec son ex-mari Vincent et avec son compagnon actuel Paul, elle décide en un premier temps de faire suivre Joseph par une psychiatre puis, en un deuxième temps, de le faire admettre dans un centre de désintoxication.

Joseph ne supporte pas le centre, où il est confronté à des cas très durs, dont des héroïnomanes au comportement agressif. Il ne va donc pas jusqu'au bout de sa cure mais il surmonte son addiction avec l'aide de sa mère Juliette, de son frère Max, de son père Vincent qui a connu les mêmes problèmes durant sa jeunesse[2], et même de son beau-père Paul qui met tout en œuvre pour développer une certaine complicité avec lui.

Il fréquente même avec succès les réunions des Narcotiques Anonymes, jusqu'à y faire une rencontre funeste qui mènera à l'issue fatale.

Fiche technique[modifier | modifier le code]

 Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par les bases de données Allociné et IMDb.

Distribution[modifier | modifier le code]

Production[modifier | modifier le code]

Genèse et développement[modifier | modifier le code]

Par son livre, Juliette Boudre veut alerter sur les dangers de l'addiction aux opiacés, qui a tué son fils Joseph à l'âge de 18 ans : « Si la jeunesse peut lire ce livre, et s'identifier peut-être ou pas, et avoir peur… si seulement ça peut leur faire peur, parce que ça mène à la mort »[2].

Dans un entretien accordé à Noémie Jadoulle de la RTBF (télévision belge) lors du Festival de la Fiction de La Rochelle, Sylvie Testud, dont il s'agit du deuxième film en tant que réalisatrice, confie : « J'ai fait la rencontre avec cette histoire “à l'envers “ : j'ai d'abord lu le scénario, puis le roman. Je n'ai rien transformé de l'histoire, car elle était déjà suffisamment forte. Il suffisait ensuite que je l'investisse »[2].

Attribution des rôles[modifier | modifier le code]

Gwendoline Hamon, présente aux côtés de Sylvie Testud lors de l'entrevue de celle-ci avec la RTBF à La Rochelle et qui est une amie proche de Juliette Boudry, n'aurait jamais pensé un jour interpréter son rôle : « Elle m'avait informé que c'était Sylvie qui allait tourner le film et je lui ai d'emblée dit : “C'est génial que ça tombe sur elle“ ; mais je ne pensais pas du tout que j'allais l'incarner »[2].

La comédienne a abordé le rôle comme un personnage « et non pas comme la Juliette que je connais », avec une distance qu'elle a réussi à trouver grâce à la direction de Sylvie Testud : « Souvent, à la télévision, on n'est pas vraiment dirigé, et Sylvie est une vraie directrice d'acteurs. Elle m'a emmené là où elle devait m'emmener. Elle savait exactement ce qu'elle voulait. Ça a été un mélange de ce que je ressentais et de sa vision »[2].

La réalisatrice Sylvie Testud, pour sa part, interprète le rôle de la tante de Joseph[2].

Gérard Lanvin interpète le père de Joseph : « C'est de la transmission en fait, sur des choses qui nous touchent de très près, c'est-à-dire les enfants. Nos adolescents, ceux à qui on ne promet plus rien, ceux qu'on a laissés de côté, sans rêves, sans possibilités »[9].

Le jeune comédien Nemo Schiffman, qui interprète le rôle de Joseph et a remporté pour ce rôle le prix de la meilleure interprétation masculine au Festival de la fiction TV de La Rochelle 2022, ressent une émotion particulière dans le fait de jouer le rôle d'une "vraie personne" : « C'est une expérience assez spéciale… On se sent responsable par rapport à la famille, aux amis (de Joseph). Pour moi, c'est un honneur de porter cette histoire à l'image »[9].

Tournage[modifier | modifier le code]

Le tournage se déroule en en Alsace, entre autres à l'hôpital de Brumath au nord de Strasbourg[9].

Distinction[modifier | modifier le code]

Le téléfilm est présenté le au Festival de la fiction TV de La Rochelle 2022[3].

Le 17 septembre, le jury présidé par la comédienne Sandrine Bonnaire , décerne le prix de la meilleure interprétation masculine à Nemo Schiffman pour son rôle dans Maman, ne me laisse pas m'endormir[2],[10],[11],[12],[13],[14],[15].

Diffusions et audience[modifier | modifier le code]

En Belgique, le téléfilm, diffusé le sur la Une, est regardé par 200 819 téléspectateurs[6].

En France, diffusé le 26 avril 2023 sur France 2, il est regardé par 3 596 000 téléspectateurs et se classe premier en termes d'audience[16].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d « Maman, ne me laisse pas m'endormir », sur Be-FILMS (consulté le ).
  2. a b c d e f g h i j et k Noémie Jadoulle, « Maman, ne me laisse pas m'endormir : le combat d'une mère pour son fils », sur RTBF, .
  3. a b c d e f g h et i « Maman, ne me laisse pas m'endormir - Unitaire », sur Festival de la fiction TV de La Rochelle 2022 (consulté le ).
  4. a b c et d Sabine Safar-Barouh, « Maman, ne me laisse pas m'endormir - Communiqué de presse du 25 novembre 2021 », sur France TV Pro, .
  5. a b et c « Maman, ne me laisse pas m'endormir », sur Allociné (consulté le ).
  6. a et b « Audiences TV du 18 octobre 2022 en Belgique », sur cim.be (consulté le )
  7. « Maman, ne me laisse pas m'endormir », Ciné Télé Revue, .
  8. « Maman, ne me laisse pas m'endormir », Soir Mag, .
  9. a b et c Sophie Granel, « Sylvie Testud et Gérard Lanvin en Alsace pour le tournage d'un téléfilm sur le drame de l'addiction », sur France info, .
  10. Ludovic Hurel, « La fiction de France Télévisions récompensée au Festival de La Rochelle - Communiqué de presse du 19 septembre 2022 », sur France TV Pro, .
  11. OLN, « Festival de la fiction de La Rochelle 2022 : découvrez le palmarès complet », Télé Star, .
  12. Laurent Marsick, « Découvrez le palmarès du festival de la fiction TV de La Rochelle », sur RTL, .
  13. Emeline Collet, « Touchées, Lycée Toulouse-Lautrec, La Cour : le palmarès du Festival de fiction de La Rochelle », Le Parisien, .
  14. Charles Martin, « Le Festival de la Fiction de la Rochelle 2022 sacre Lycée Toulouse Lautrec (palmarès) », sur Première, .
  15. Karin Tshidimba, « Attraction, Lycée Toulouse Lautrec, Touchées, La Cour : le Festival de La Rochelle consacre de nombreux talents féminins », La Libre, .
  16. Emmanuel Lassabe, « Audiences TV Prime (mercredi 26 avril 2023) : Gwendoline Hamon leader sur France 2, Grey’s Anatomy (TF1) met Top Chef (M6) à terre », sur Toutelatele, .

Liens externes[modifier | modifier le code]