María González Veracruz — Wikipédia

María González Veracruz
Illustration.
María González Veracruz en .
Fonctions
Secrétaire d'État espagnole aux Télécommunications et aux Infrastructures numériques
En fonction depuis le
(1 an, 6 mois et 15 jours)
Ministre Nadia Calviño
José Luis Escrivá
Prédécesseur Roberto Sánchez
Députée aux Cortes Generales

(7 ans, 5 mois et 21 jours)
Élection
Réélection
Circonscription Murcie
Législature Xe, XIe et XIIe
Groupe politique Socialiste
Biographie
Nom de naissance María González Veracruz
Date de naissance (44 ans)
Nationalité Espagnole
Parti politique PSOE
Père Rafael González Tovar
Diplômée de Université de Murcie

María González Veracruz
Secrétaires d'État aux Télécommunications d'Espagne

María González Veracruz, née le , est une femme politique espagnole membre du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE).

Elle est secrétaire d'État aux Télécommunications depuis 2022.

Biographie[modifier | modifier le code]

Formation[modifier | modifier le code]

María González Veracruz est titulaire d'une licence en biochimie par l'université de Murcie.

Carrière politique[modifier | modifier le code]

Elle a été députée à l'Assemblée régionale de Murcie de 2007 à 2011 et a occupé de nombreuses responsabilités au sein de la commission exécutive fédérale du PSOE de 2012 à 2016.

Le , elle est élue députée pour Murcie au Congrès des députés et réélue en 2015 et 2016[1].

Elle se présente en aux primaires du Parti socialiste de la région de Murcie-PSOE (PSRM-PSOE) pour l'élection au secrétariat général[2]. Au premier tour, le , elle arrive en deuxième position avec 43,6 % des voix, soit 0,1 point de moins que Diego Conesa (es), tous deux devançant largement Francisco Lucas Ayala[3]. Elle est défaite au second tour, six jours plus tard, avec 47,3 % des suffrages exprimés, son concurrent ayant bénéficié du ralliement du « troisième homme »[4].

Elle annonce le , de manière totalement inattendue, qu'elle ne sera pas candidate à sa réélection aux élections générales anticipées du 28 avril suivant, et précise qu'elle ne sera pas non plus candidate aux élections régionales du 26 mai 2019[5]. Elle passe ensuite avec succès le concours de l'enseignement dans le second degré[6].

Le , elle est nommée en conseil des ministres au poste de secrétaire d'État aux Télécommunications et aux Infrastructures numériques au sein du ministère de l'Économie, en remplacement de Roberto Sánchez, démissionnaire pour raisons personnelles[7]. Elle prend ses fonctions le lendemain. Son retour s'inscrit dans le mouvement initié par Pedro Sánchez de retrouvailles avec ses anciens soutiens : ils s'étaient éloignés lorsque María González Veracruz s'était abstenue lors de la deuxième séquence d'investiture de Mariano Rajoy, en 2016, conformément aux consignes de la direction du PSOE mais contre l'opinion de Sánchez[6].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « María González Veracruz », sur Grupo socialista (consulté le )
  2. (es) Rafa López, « María González Veracruz será candidata a las primarias del PSOE Región de Murcia », ElDiario.es,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  3. (es) Carmen D. QUINTERO, « Diego Conesa y González Veracruz se medirán en segunda vuelta », La Razón,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  4. (es) Europa Press, « Diego Conesa gana las primarias a María González Veracruz y será el secretario general del PSRM », El Periódico de Catalunya,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  5. (es) MARÍA GARCÍA CLEMENTE, « María González Veracruz renuncia por sorpresa a ir en las listas del PSOE », La Verdad,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  6. a et b (es) Jaime Ferrán, « Sánchez repesca a González Veracruz y la nombra secretaria de Estado de Telecomunicaciones », La Opinión de Murcia,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  7. (es) Agence EFE, « María González Veracruz, nueva secretaria de Estado de Telecomunicaciones », Público,‎ (lire en ligne, consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Lien externe[modifier | modifier le code]

  • Fiche sur le site du Congrès des députés : Xe, XIe et XIIe législatures.