Marie-Françoise de L'Espinay — Wikipédia

Marie-Françoise de L'Espinay
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Naissance
Décès
(à 93 ans)
Septeuil
Période d'activité
Nom de naissance
Marie-Françoise de Gouberville
Nationalité
Activité
Formation
Maître
Mouvement

La vicomtesse Marie-Françoise de L'Espinay, née Marie-Françoise de Gouberville le à Trèves et morte le à Septeuil[1], est une artiste peintre, dessinatrice et lithographe française.

Biographie[modifier | modifier le code]

Descendante du sculpteur Pierre de Francqueville (1548-1615), Marie-Françoise de Gouberville épouse le vicomte Pierre-Marie de L'Espinay (1918-1994) en 1966 à Ville-d'Avray. Elle réside au 1, rue des Amandiers à Chavenay (Yvelines). Elle est élève à l'Académie Julian à Paris, puis de René Aubert à l'école des beaux-arts de Versailles. Marie-Françoise de L'Espinay approche par celui-ci André Dunoyer de Segonzac dont il est l'ami. Ses aquarelles en énonceront l'influence[2]. Elle pratique la lithographie à partir de 1973.

« J'ai besoin de l'émotion née d'une lumière, d'un paysage, d'une musique qui saura m'émouvoir jusqu'à l'extase » a-t-elle confié au magazine Jours de France[3].

Morte le 2 août 2021, Marie Françoise de L'Espinay repose au cimetière de Luçon.

Expositions[modifier | modifier le code]

Expositions personnelles[modifier | modifier le code]

  • Claude Robert, commissaire-priseur, ventes de l'atelier Marie-Françoise de L'Espinay, Hôtel Drouot, Paris, , , [4].

Expositions collectives[modifier | modifier le code]

Thèmes dans sa peinture[modifier | modifier le code]

Réception critique[modifier | modifier le code]

  • « La Commedia dell'arte, la fête à Venise, le monde de la danse inspirent Marie-Françoise de L'Espinay. L'artiste se fait volontiers aussi la chroniqueuse du Paris d'aujourd'hui, sans négliger pour autant son charmant village de Chavenay et l'atmosphère subtile des campagnes de l'Île-de-France. La palette est gaie : colorée sans violence et mesurée sans fadeur. Le trait, spontané et sûr, cerne en quelques lignes paysages et visages. On ne peut s'empêcher de penser à Raoul Dufy. » - Françoise de Perthuis[7]
  • « Son trait précis, sa touche légère, conviennent parfaitement à ses compositions qui touchent parfois à l'anecdote. » - Dictionnaire Bénézit[8]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « matchID - Moteur de recherche des décès », sur deces.matchid.io (consulté le )
  2. a b c et d Claude Robert, troisième catalogue de la vente de l'atelier Marie-Françoise de L'Espinay, 1987.
  3. Claude Robert, premier catalogue de la vente de l'atelier Marie-Françoise de L'Espinay, Paris, Hôtel Drouot, 28 février 1983, 30 janvier 1984, 12 octobre 1987.
  4. « Marie-Françoise de L'Espinay », La Gazette de l'Hôtel Drouot, no 34, 2 octobre 1987, p. 15.
  5. Ouvrage collectif, Un siècle d'art moderne - L'histoire du Salon des indépendants, Denoël, 1984.
  6. a b c d e et f Claude Robert, deuxième catalogue de la vente de l'atelier Marie-Françoise de L'Espinay, 1984.
  7. Françoise de Perthuis, « Marie-Françoise de L'Espinay », La Gazette de l'Hôtel Drouot, no 3, 20 janvier 1984, p. 20.
  8. Dictionnaire Bénézit, Gründ, 1999, tome 8, p. 572.

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]