Marina Rollman — Wikipédia

Marina Rollman
Marina Rollman sur scène au festival Zoofest à Montréal en juillet 2015.
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (35 ans)
GenèveVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalités
Formation
Collège du Léman (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Autres informations
A travaillé pour
Influencée par
Jerry Seinfeld, I'm Telling You for the Last Time (en)Voir et modifier les données sur Wikidata

Marina Rollman, née le à Genève, est une humoriste et comédienne franco-suisse.

Biographie[modifier | modifier le code]

Marina Rollman naît le à Genève et y grandit[1]. En 1995, elle a un petit rôle dans un thriller de Jean-Pierre Mocky où elle donne la réplique à Jane Birkin. Par la suite elle poursuit ses études, en Suisse puis à Paris, en architecture puis en lettres classiques[2]. Au rayon de ses inspirations, le spectacle de l'américain Jerry Seinfeld I'm Telling You for the Last Time a eu un effet déclencheur sur son envie de devenir humoriste[3],[4]. Elle participe, en , à un concours humoristique à Paris, devant quelques professionnels, mais c’est un échec[1],[2]. À la suite de son « bide », elle exerce plusieurs professions notamment publicitaire dans la société de son père, vendeuse dans un food truck et baby-sitter pour Natalie Portman[5]. Elle retente sa chance comme humoriste en , inspirée puis soutenue par son compatriote Thomas Wiesel[6]. Elle fait cette année-là une première scène ouverte en Suisse, puis des chroniques en radio et à la télé. Elle enchaîne, avec en et une web-série, des spectacles[7], et notamment une participation au festival du rire de Montreux, au Jamel Comedy Club mais également des premières parties de Gad Elmaleh[1].

À un moment où émerge une nouvelle génération d’humoristes féminines, choisissant l’humour noir, ironique et tendre, elle réussit à se faire une place, reconnaissable entre autres par sa voix qualifiée d'« espiègle »[8] ou de « poissonnière » (selon Kader Aoun)[9].

Depuis , elle participe régulièrement à l'émission Les Beaux Parleurs le dimanche sur RTS La Première. À partir de [10], elle assure aussi une chronique humoristique hebdomadaire La drôle d’humeur de Marina Rollman dans l'émission La Bande originale présentée par Nagui, sur France Inter[1],[11],[12].

Sur scène, elle se produit depuis 2017, et depuis 2019 à Paris au Théâtre de l'Œuvre, avec un stand-up Un spectacle drôle, largement loué par la critique française[13],[14],[15],[16],[17] et helvète[18].

À partir de 2021, elle s'éloigne du stand-up pour tenter d'autres formats narratifs. Marina Rollman s'essaie aussi à la création collective. En 2021, elle réalise pour Canal+ son deuxième court-métrage intitulé Gina, qui est le sixième épisode de la mini série « 6 x confin.é.e.s »[19].

En 2021, elle participe au projet créé par Konbini et Deezer Best Story Ever une mini série de podcasts comprenant trois saisons où elle raconte d’une manière très parodique les histoires les plus farfelues qui existent sur Wikipédia.

Filmographie[modifier | modifier le code]

Cinéma[modifier | modifier le code]

Télévision[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d Mikaël Faujour, « Marina Rollman, étoile montante de l'humour », Start Les Échos,‎ (lire en ligne).
  2. a et b Isabelle Bratschi, « FemmeFemina: Marina Rollman, l’humour au féminin », Femina,‎ (lire en ligne)
  3. Portrait de Marina Rollman, la drôle d'humoriste venue de Suisse, lesinrocks.fr, 10 janvier 2019, par Sarah Micollet
  4. Marina Rollman : « J’ai l’impression d’être adulte et d’être moi depuis pas très longtemps. », prescriptionlab.com, 4 mars 2020, par Camélia Echchihab : « Chez Seinfeld, on voit les ficelles. Regarder ses spectacles, ça m’a permis de comprendre la structure, le chemin pour aller jusqu’à lui. Parce qu’il y a quelque chose, dans l’humour, d’une science dure »
  5. Retenez bien son nom : Marina Rollman, la verve helvète, leparisien.fr, 12 novembre 2018, par Chloé Belleret
  6. Marina Rollman : du flop au top, comment l'humoriste suisse a trouvé sa voie, cheekmagazine.fr, 4 février 2019, par Clara Delente
  7. Stéphane Gobbo, « Marina Rollman, nouvel espoir romand de l'humour », Le Temps,‎ (lire en ligne)
  8. Sandrine Blanchard, « Blanche Gardin, Constance, Laura Laune... les amazones de l’humour n’ont aucune limite », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  9. « Marina Rollman, preuve vivante que les féministes ont de l'humour » (consulté le )
  10. Première chronique de Marina Rollman datée du 1er septembre 2017
  11. Christine Talos, « Marina Rollman explique Alain Berset aux Français », 20 minutes,‎ (lire en ligne)
  12. « Drôles de femmes: Marina Rollman est une des stars de Montreux », Le Matin,‎ (lire en ligne)
  13. Sandra Onana, « Marina Rollman, drôle d’époque », Libération,‎ (lire en ligne)
  14. Rossana Di Vincenzo, « Marina Rollman et Tania Dutel : les héritières de Blanche Gardin ? », Télérama,‎ (lire en ligne)
  15. Chloé Belleret, « Retenez bien son nom : Marina Rollman, la verve helvète », Le Parisien,‎ (lire en ligne)
  16. Sandrine Blanchard, « Dix humoristes culottés à applaudir cet hiver », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  17. « Marina Rollman, une actrice aux multiples talents », Programme-TV.info (magazine),‎ (lire en ligne).
  18. Salomé Kiner, « Marina Rollman dans son nid d’humour », Le Temps,‎ (lire en ligne)
  19. Julie Evard, « Marina Rollman arrête le stand-up pour écrire dans d'autres formats », Radio télévision suisse,

Liens externes[modifier | modifier le code]

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