Mario Beaulieu (homme politique, 1930) — Wikipédia

Mario Beaulieu
Fonctions
Ministre des Finances du Québec

(9 mois et 19 jours)
Prédécesseur Jean-Jacques Bertrand
Successeur Robert Bourassa
Ministre des Institutions financières, Compagnies et Coopératives

(2 mois et 24 jours)
Prédécesseur Yves Gabias
Successeur Armand Maltais
Ministre de l'Immigration du Québec

(1 an, 1 mois et 14 jours)
Prédécesseur Yves Gabias
Successeur Pierre Laporte
Sénateur de De la Durantaye

(3 ans, 9 mois et 23 jours)
Prédécesseur Jean Bazin
Successeur Lise Bacon
Député de Dorion

(1 an, 1 mois et 26 jours)
Prédécesseur François Aquin
Successeur Alfred Bossé
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Plantagenet
Date de décès (à 68 ans)
Lieu de décès Saint-Sauveur
Parti politique Union nationale,
Parti progressiste-conservateur du Canada
Conjoint Louise Thomas
Diplômé de Université de Montréal
Profession Notaire

Mario Beaulieu, né le et décédé le , est un notaire québécois, homme politique et sénateur du Canada.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeunesse[modifier | modifier le code]

Né à Plantagenet, en Ontario, fils de Henri de Montpellier Beaulieu et de Berthe Lalonde, il fait ses études à l'École Saint-Jean-de-Brébeuf[1], au Collège Saint-Ignace, au Collège Sainte-Marie et à l’Université de Montréal et il est admis à la Chambre des notaires du Québec en 1956.

Député[modifier | modifier le code]

Il est défait comme candidat de l’Union nationale dans le comté de Montréal-Laurier par René Lévesque en 1962. Il dirige la campagne électorale de l'Union nationale en 1966 ; il devient chef de cabinet du Premier ministre du Québec Daniel Johnson de 1966 à 1968, puis directeur général de l’Union nationale en 1968. Il est élu député du comté de Dorion à l’élection partielle du .

Ministre[modifier | modifier le code]

Dans le cabinet du Premier ministre Jean-Jacques Bertrand, il occupe plusieurs fonctions ministérielles, dont celles de l’Immigration (1969-1970), des Institutions financières, Compagnies et Coopératives (1969) et des Finances (1969-1970). Il est défait à l’élection générale québécoise de 1970, et défait aussi à la direction du parti de l’Union nationale en 1971.

Sénateur[modifier | modifier le code]

En 1984, il est coprésident de la campagne du Parti progressiste-conservateur du Canada au Québec, puis président de la campagne de 1988. Le , le Premier ministre du Canada Brian Mulroney le nomme au Sénat du Canada, représentant la division sénatoriale canadienne De la Durantaye, au Québec. Il démissionne de son poste le [2],[3].

Ouvrages[modifier | modifier le code]

  • « La victoire du Québec », Montréal : Leméac, 1971, 150 p.
  • « Daniel Johnson tel que je l'ai connu : témoignage », in : Daniel Johnson, rêve d'égalité et projet d'indépendance, sous la direction de Robert Comeau, Michel Lévesque et Yves Bélanger. Sillery : Presses de l'Université du Québec; 1991. p. [5]-9.
  • « Les 10 plus grands mythes sur le français au Québec», in : Action nationale, 90:7-.

Liens externes[modifier | modifier le code]

Fonds d’archives[modifier | modifier le code]

Bibliothèque et archives nationales du Québec :

  • P669 : Film relatant la dernière campagne électorale de Jean-Jacques Bertrand, dans lequel apparaît Beaulieu, le fonds Jean-Jacques Bertrand, 1937-1971.
  • P729 : films et enregistrements audiovisuels dans lesquels apparaît Beaulieu la collection Jean Valois, 1962-1985.

Notes et références[modifier | modifier le code]

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Mario Beaulieu » (voir la liste des auteurs).