Marne-la-Vallée — Wikipédia

Marne-la-Vallée
Marne-la-Vallée
La place de Toscane à Serris,
dans le secteur du Val d'Europe.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Seine-et-Marne
Établissements publics d'aménagement Epamarne / Epafrance
Démographie
Gentilé Marnovalliens
Population 318 325 hab. (2017)
Densité 1 859 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 51′ 33″ nord, 2° 35′ 55″ est
Altitude 99 m
Superficie 17 124 ha = 171,24 km2
Divers
Site(s) touristique(s) Disneyland Paris
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
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Marne-la-Vallée
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
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Marne-la-Vallée
Liens
Site web Site de l'établissement public d'aménagement

Marne-la-Vallée (/maʁn la va.le/[1]) est une ville nouvelle française située à l'est de Paris, dans la région Île-de-France, sur la rive gauche (sud) de la Marne.

La ville nouvelle s'est développée à partir des années 1960, époque de la mise au point du premier schéma directeur d'aménagement et d'urbanisme (SDAU) confiée à Paul Delouvrier, délégué général au District de la région de Paris de 1961 à 1969, qui a été à ce titre considéré comme le père des villes nouvelles en France.

En 2016, elle comptait au total 316 171 habitants sur 171,24 km2, soit une densité moyenne de 1 846 hab./km2. Relativement vaste, elle s’étend sur une vingtaine de kilomètres d'ouest en est (de Bry-sur-Marne à Bailly-Romainvilliers), soit avant l'extension du périmètre d'intervention des établissements publics d'aménagement effectuée en 2017.

D'abord organisées en quatre secteurs, les différentes communes composant Marne-la-Vallée se sont ensuite regroupées en différentes intercommunalités (voir ci-après la section Composition).

Ses habitants sont appelés les Marnovalliens.

Composition et localisation[modifier | modifier le code]

Composition[modifier | modifier le code]

Le territoire de Marne-la-Vallée ne correspond pas à une collectivité mais au périmètre du projet d'aménagement, celui-ci étant mené par les Établissements publics d'aménagement de Marne-la-Vallée. Le périmètre initial regroupe les territoires de 26 communes, sur trois départements franciliens. Villeneuve-le-Comte ayant été ajoutée au périmètre d'aménagement d'Epafrance en 2011, elle est considérée par l'aménageur comme faisant partie de la ville nouvelle[EPA 1].

Carte présentant les différentes communes de Marne-la-Vallée, classées par secteur.
Les différentes communes composant Marne-la-Vallée[EPA 1],[EPA 2] :

Pour sa gestion par les établissements publics d'aménagement de Marne-la-Vallée (Epamarne et Epafrance), le périmètre a été divisé quatre secteurs (trois dès 1972, le dernier, Val d'Europe, en 1987[EPA 1]) :

Liste des communes du secteur I (Porte de Paris)
Nom Code
Insee
Intercommunalité Superficie
(km2)
Population
(dernière pop. légale)
Densité
(hab./km2)
Noisy-le-Grand 93051 Métropole du Grand Paris 12,95 70 374 (2021) 5 434
Bry-sur-Marne 94015 Métropole du Grand Paris 3,35 17 400 (2021) 5 194
Villiers-sur-Marne 94079 Métropole du Grand Paris 4,33 30 669 (2021) 7 083
Liste des communes du secteur II (Val Maubuée)
Nom Code
Insee
Intercommunalité Superficie
(km2)
Population
(dernière pop. légale)
Densité
(hab./km2)
Champs-sur-Marne 77083 CA Paris - Vallée de la Marne 7,35 25 695 (2021) 3 496
Croissy-Beaubourg 77146 CA Paris - Vallée de la Marne 11,63 1 990 (2021) 171
Émerainville 77169 CA Paris - Vallée de la Marne 5,46 7 601 (2021) 1 392
Lognes 77258 CA Paris - Vallée de la Marne 3,37 14 650 (2021) 4 347
Noisiel 77337 CA Paris - Vallée de la Marne 4,35 15 461 (2021) 3 554
Torcy 77468 CA Paris - Vallée de la Marne 6 22 444 (2021) 3 741

Localisation[modifier | modifier le code]

Située à une trentaine de kilomètres à l'est de Paris, la ville nouvelle de Marne-la-Vallée s'est essentiellement développée, comme son nom l'indique, le long de la vallée de la Marne, de l'autoroute A4 et sur quelques hauts-plateaux comme le mont d'Est localisé dans le département de la Seine-Saint-Denis.

Histoire[modifier | modifier le code]

Dans les années 1960, pour faire face au développement rapide de l'agglomération parisienne, on décida d'en maitriser l'aménagement en créant plusieurs villes nouvelles autour de Paris. La mise au point du premier Schéma directeur d’aménagement et d’urbanisme (SDAU) a été confiée à Paul Delouvrier, délégué général au District de la région de Paris de 1961 à 1969, qui a été à ce titre considéré comme le père des villes nouvelles en France.

À l'est de Paris, le choix du développement se porta sur la vallée de la rive sud de la Marne composée de petits villages et hameaux, très peu urbanisés à l'époque, et qui disposaient, donc, de vastes réserves foncières facilement mobilisables. Contrairement aux autres villes nouvelles, telles Cergy-Pontoise ou Saint-Quentin-en-Yvelines, Marne-la-Vallée ne sera pas organisée autour d'un seul centre d'agglomération créé de toutes pièces, mais plutôt autour de nombreux centres urbains, reliés entre eux par le RER et l'autoroute A4, les deux axes majeurs de la ville nouvelle. Ce modèle d'agencement s'inspire des villes nouvelles suédoises, construites en banlieue de Stockholm, et offre de réels avantages en matière de densité urbaine et de transports[réf. nécessaire].

Pour des raisons pratiques et logiques, l'urbanisation s'est décidée d'ouest en est, sur la base de quatre secteurs d'aménagement : Porte de Paris, Val Maubuée, Val de Bussy, Val d'Europe. Les quartiers les plus anciens de la ville nouvelle sont donc situés dans les secteurs 1 et 2 (Porte de Paris et Val Maubuée) autour des centres-villes existants. Leur développement est aujourd'hui quasiment achevé. Les secteurs 3 et 4 sont quant à eux, actuellement en plein essor et en pleine urbanisation.

Depuis l'extension du périmètre d'intervention d'Epamarne, certains secteurs de la ville nouvelle ont vu leur nom modifié : le secteur 1 Porte de Paris est devenu Métropole du Grand Paris, Val Maubuée est Paris-Vallée de la Marne, Val de Bussy est Marne-et-Gondoire[3]

Chronologie[modifier | modifier le code]

Chronologie des évènements dans la ville nouvelle :

Transports : accompagnement du développement urbain par le RER et Transilien[modifier | modifier le code]

Création de la branche Marne-la-Vallée du RER A[modifier | modifier le code]

La gare de Torcy.

Un embranchement du RER A ayant pour vocation de desservir la ville nouvelle de Marne-la-Vallée est étudié dès 1964. Cette nouvelle ligne doit accompagner le développement des deux premiers secteurs d'urbanisation de la ville nouvelle et desservir les premiers quartiers édifiés, dont le principal est le Mont d'Est à Noisy-le-Grand, qui est devenu un centre d'affaires. Le tracé, partant entre les gares de Vincennes et Fontenay-sous-Bois est prévu en deux étapes, dont la première est déclarée d'utilité publique en 1973. Les travaux se déroulent d' à . Ainsi, la gare de Vincennes devient la gare de bifurcation des branches orientales de Boissy-Saint-Léger et Noisy-le-Grand.

Le , jour de l'ouverture du tronçon central, la branche de Noisy-le-Grand-Mont d'Est, longue de 8 553 mètres, est mise en service, avec trois nouvelles gares intermédiaires. Après Vincennes, et traversé en souterrain le plateau de Romainville, la première gare est Val de Fontenay. Elle dessert la ZUP de Fontenay-sous-Bois et permet une correspondance avec la ligne de Paris-Est à Mulhouse-Ville. Après Val-de-Fontenay, Le RER circule sur le viaduc de Neuilly-Plaisance et dessert Neuilly-Plaisance. Franchi la Marne, le tracé du RER fait halte à Bry-sur-Marne[6]. Au-delà, le tracé s'engouffre en souterrain pour desservir Noisy-le-Grand-Mont d'Est et son centre urbain régional (CUR).

Trois années plus tard, la branche de Noisy-le-Grand est prolongée de 8 764 mètres en direction de l'est jusqu'à Torcy, gare qui porte le nom de Torcy - Marne-la-Vallée jusqu'en 1992. Le tracé dessert l'université Paris-Est-Marne-la-Vallée, le centre urbain de Noisiel, et franchit le ru du Val Maubuée, entre les deux dernières gares de Lognes et de Torcy, par un viaduc en béton précontraint.

Le prolongement est inauguré le par Michel Giraud, président du conseil régional d'Île-de-France. Il s'accompagne d'une réorganisation du réseau d'autobus afin d'assurer un meilleur rabattement[7]. La section n'est au départ exploitée qu'en simple navette dans l'attente de nouveaux matériels[8].

Desserte du parc Disneyland Paris[modifier | modifier le code]

Durant les années 1980, l'entreprise américaine The Walt Disney Company est convaincue des atouts de l'Île-de-France pour l'accueil de son futur parc d'attraction implanté en Europe. Un site est pressenti, au cœur des grandes cultures céréalières de la Brie française, à l'est de la ville nouvelle de Marne-la-Vallée. La RATP étudie dès ce moment les possibilités de desserte du nouveau parc et avance prudemment l'idée d'un transport routier en site propre équipé de bus articulés, mais les Américains souhaitent une desserte ferroviaire par le RER. Au vu du développement économique probable apporté par la création d'un parc, l'État accepte de prolonger la ligne A jusqu'à Chessy et de prendre à sa charge les travaux, le financement étant trouvé hors de l'enveloppe déjà négociée dans le cadre du 9e contrat de plan État-région.

Le , le gouvernement français signe un protocole avec la société Walt Disney établissant les conditions d'implantation du parc de loisirs Disneyland. La desserte ferroviaire est assurée par un nouveau prolongement de la ligne A, de onze kilomètres à partir de Torcy. Une convention est finalement signée le afin d'entériner le projet, modifié avec l'implantation d'une gare TGV accolée à l'est de la gare terminale du RER. Le syndicat des transports parisiens, devenu Île-de-France Mobilité, prend en considération le schéma de principe du prolongement le [9].

Les travaux sont engagés en . Ils nécessitent de remodeler l'arrière-gare de Torcy, avec création d'un hall d'entretien et la création de voies de garages, réaliser l'infrastructure du prolongement proprement dit, et réaliser une gare terminale à Chessy, à l'entrée du parc d'attractions, dessinée par le cabinet Viguier-Jodry pour s'harmoniser avec le « style Euro Disney ».

La ligne est prolongée le jusqu'à Marne-la-Vallée - Chessy, onze jours avant l'inauguration du Parc Disneyland. Le RER a ici précédé l'urbanisation des secteurs III et IV de la ville nouvelle. Deux nouvelles gares sont ouvertes après l'ouverture du prolongement afin de desservir les nouvelles zones urbanisées : la gare de Bussy-Saint-Georges est ouverte en , puis la gare de Serris-Montévrain - Val d'Europe, inaugurée en avril 2001 pour desservir le nouveau quartier et centre commercial régional de Val d'Europe, en plein développement.

Arrivée d'Eole dans la ville nouvelle[modifier | modifier le code]

Depuis 1999, la ville nouvelle de Marne-la-Vallée est dotée d'une deuxième ligne de RER, connue sous le nom de projet Eole, acronyme de « Est-Ouest Liaison Express ». Appelée ligne E, elle a pour objectif de contribuer au soulagement de la ligne A, car cette dernière est victime de son succès. La ligne E du RER permet de réaliser de meilleures liaisons avec le quartier Saint-Lazare (desservi par la gare d'Haussmann - Saint-Lazare) et ceux de la gare du Nord et de la gare de l'Est (desservi par la gare de Magenta). Elle a aussi pour but de desservir Marne-la-Vallée, en permettant de devenir une alternative à la ligne A. Le terminus oriental de la ligne E est fixé à la gare de Villiers-sur-Marne - Le Plessis-Trévise à compter du .

La branche de Villiers-sur-Marne offre une correspondance avec la ligne A de la branche Marne-la-Vallée, à la gare du Val de Fontenay.

Depuis , la ligne E s'est étendue jusqu'à la gare de Tournan, permettant de desservir deux autres gares de la ville nouvelle au delà de Villiers-sur-Marne, dont la première dessert le quartier des Yvris à Noisy-le-Grand. La deuxième gare dessert Émerainville et Pontault-Combault.

L'extension du périmètre d'aménagement de la ville nouvelle permet l'inclusion des gares des Boullereaux - Champigny, de Roissy-en-Brie et de Chelles - Gournay

Urbanisme et architecture[modifier | modifier le code]

La Ville Nouvelle de Marne-la-Vallée a fait l’objet d’un projet urbain global qui figure dans le Schéma Directeur d’Aménagement et d’Urbanisme (SDAU) Régional de la Région parisienne de 1965, qui y prévoyait quatre unités urbaines (accueillant chacune environ 100 000 habitants et 50 000 emplois), desservies par le Réseau Express Régional (RER) et séparées les unes des autres par des zones naturelles agricoles ou forestières préservées. Un centre urbain régional appelé à rayonner sur l’Est Francilien y était également prévu. C’est ce projet qui a été mis en œuvre depuis 1970 assez fidèlement.

L’aménagement de Marne-la-Vallée a été réalisé par la mise en œuvre successive de deux conceptions bien distinctes de l’urbanisme et de l’architecture :

  • La première inspirée par le mouvement moderne caractérise les Portes de Paris et le Val Maubuée au cours des années 1970 et 1980
  • La seconde relève d’une inspiration classique prise en compte dans le Val de Bussy et dans le Val d’Europe à partir des années 1990

Les quatre secteurs urbains de Marne-la-Vallée[modifier | modifier le code]

Portes de Paris[modifier | modifier le code]

Le premier secteur, Portes de Paris , s’est développé sur un important tissu urbain préexistant à dominante pavillonnaire (principalement sur la commune de Noisy-le-Grand) dans lequel ont été greffés quelques grands projets architecturaux d’une modernité emblématique tels que le Palais d’Abraxas (architecte Ricardo Bofill), les Arènes de Picasso (architecte Manuel Núñez Yanowsky) et la Noiseraie (architecte Henri Ciriani). Un ensemble de bois préexistants assure une discontinuité dans l’urbanisation avec le Val Maubuée.

Val Maubuée[modifier | modifier le code]

Le deuxième secteur, Val Maubuée , a pris place sur un vaste territoire encore rural ponctué de 6 bourgs existants. La conception du Val Maubué repose sur une fédération de nouveaux quartiers organisés autour de centres d’équipements publics et de commerces accompagnant chacune des stations du RER et reliés entre eux par de grands parcs urbains agrémentés de petites rivières (les rus) et de plans d’eau. Les directives architecturales données par l’aménageur sont résolument modernes pour toutes les constructions nouvelles.

Trois complexes d’intérêt national sont implantés dans le Val Maubuée :

Une coupure verte constituée des parcs de châteaux (Rentilly et Guermantes) sépare le Val Maubuée du Val de Bussy.

Val de Bussy[modifier | modifier le code]

Le troisième secteur, Val de Bussy, a été réalisé principalement sur la commune de Bussy-Saint-Georges. Sa conception, originale en Île-de-France, est caractérisée par un urbanisme et une architecture d’inspirations classiques. Les constructions s’inscrivent dans une trame viaire en damier avec une continuité bâtie le long de rues et de places (inexistantes dans les grands ensembles modernes). Le style architectural très homogène mis en œuvre repose sur un vocabulaire formel strict (façades ordonnancées agrémentées de colonnades de portiques, toits à deux ou quatre pentes). La présence de quelques ensembles patrimoniaux majeurs (château de Guermantes, de Ferrières, de Jossigny) conforte cette image.

La zone agricole classée de Jossigny assure une transition naturelle vers le Val d’Europe.

Val d'Europe[modifier | modifier le code]

Le quatrième secteur, le Val d’Europe, a une dimension européenne affirmée résultant de ses principales composantes : Disneyland Paris (première destination touristique d’Europe), le hub TGV de la gare de Marne-la-Vallée-Chessy (connexions Eurostar, LGV Est), le Centre urbain du Val d’Europe (centre commercial Val d’Europe, Vallée de la mode, hôpital régional, pôle universitaire). Comme dans le Val de Bussy, l’inspiration architecturales et urbanistique est classique mais avec une approche européenne aussi bien que française (styles haussmannien, Art déco), italienne (Toscane), anglaise (Regent’s Park à Londres) et euro-américaine (néo-urbanisme)

Le paysagement a fait l’objet d’une attention particulière, tant en termes d’investissement qu’en termes de maintenance, en faisant appel à une approche anglo-saxonne dans le quartier des hôtels et des parcs de loisirs et à une conception à la française ou seine-et-marnaise (arbres taillés, alignements d’arbres) dans les quartiers d’habitation.

Géographie physique[modifier | modifier le code]

Carte de Marne-la-Vallée, en teintes orange, jaune et vert.

Topographie[modifier | modifier le code]

Géologie[modifier | modifier le code]

Hydrologie[modifier | modifier le code]

L'ensemble du territoire est drainé par un double système d'étangs artificiels, interconnectés entre eux respectivement par le ru du Merdereau à l'ouest, et par le ru de Maubuée à l'est, ce qui a permis la grande urbanisation de ce secteur[10].

Climat[modifier | modifier le code]

Le climat est majoritairement de nature océanique dégradée avec quelques influences semi-continentales qui se manifestent par des étés chauds et des hivers beaucoup plus rigoureux que sur Paris intramuros et l'ouest de l’Île-de-France.

Les gelées, voire les chutes de neige, sont assez fréquentes au plus fort de l'hiver.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'ensemble des secteurs a connu, depuis la création de la ville nouvelle, une croissance démographique très soutenue, mais elle s'atténue depuis 2006 dans les secteurs les plus urbanisés, proches de Paris, comme on le constate dans le tableau de population ci-dessous (qui ne prend pas en compte la commune de Villeneuve-le-Comte) :

Secteur 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
Porte de Paris 52 901 61 225 74 775 90 598 99 849 106 511 106 179 112 602
Val Maubuée 10 270 15 414 47 179 78 952 85 128 86 602 86 802 87 258
Val de Bussy 21 353 23 938 27 431 36 043 49 510 63 892 73 806 81 492
Val d'Europe 1 829 2 543 3 264 5 242 11 884 22 445 28 341 32 960
Total 86 353 103 120 152 649 210 835 246 371 279 460 295 128 314 312

Enseignement[modifier | modifier le code]

Bâtiment Copernic de l'Université de Marne-la-Vallée.

L'université Gustave-Eiffel, (ex-université Paris-Est Marne-la-Vallée) (UPEM) propose plusieurs filières, principalement sur le campus DescartesChamps-sur-Marne) et Noisy-le-Grand, mais aussi sur le site délocalisé du Val d'Europe.

Par ailleurs, Marne-la-Vallée accueille sur le campus Descartes de nombreux grandes écoles et établissements réputés, comme l'École nationale des ponts et chaussées (ENPC), l'École nationale des sciences géographiques (ENSG), le centre de formation supérieure scientifique et technique (ESIEE Paris) de la chambre de commerce et d'industrie de Paris (CCIP) ou encore l'École d'architecture de la ville et des territoires à Marne-la-Vallée.

La CCI accueille le groupe des hautes études en management en alternance (HEMA) qui regroupe l'école supérieure de management en alternance (ESMA), l'école supérieure de commerce international (ESCI) et deux instituts de management : l'institut supérieur d'études en alternance du management (ISEAM) et l'institut supérieur d'études en alternance du développement durable (ISEADD).

Enfin, Marne-la-Vallée accueillera le deuxième grand lycée international d'Île-de-France, implanté à cheval sur Noisy-le-Grand et Bry-sur-Marne (Porte de Paris) et aussi un lycée à sections internationales à Serris (Val d'Europe).

Médias[modifier | modifier le code]

Marne-la-Vallée possédait sa propre chaine de télévision locale, Canal Coquelicot, basée à Torcy, et disponible dans les villes câblées (Val Maubuée, Bussy-Saint-Georges, Chelles, Collégien, Émerainville, Lagny-sur-Marne, Pontault-Combault, Roissy-en-Brie, Saint-Thibault-des-Vignes), sur la chaine 8. La programmation était très axée sur les évènements du secteur et l'actualité locale.

De 1992 à 2015, Marne-la-Vallée disposait aussi de sa radio locale Vallée FM, qui émettait depuis Lognes[11]. On peut écouter la radio régionale publique France Bleu Île-de-France sur le territoire de Marne-la-Vallée.

Dans la presse écrite régionale, l'hebdomadaire La Marne, édition de Marne-la-Vallée, du groupe Publihebdos, parait le mercredi. Dans les pages Seine-et-Marne, Seine-Saint-Denis et Val-de-Marne du quotidien Le Parisien, les informations concernent les communes de Marne-la-Vallée.

Chaque commune et chaque département publient son magazine, couplé à un site internet, dont trois (www.la-seine-et-marne.com, www.77info.fr et www.atome77.com) pour le département de Seine-et-Marne.

Culture locale et tourisme[modifier | modifier le code]

Monuments, lieux touristiques, de loisirs et de sports[modifier | modifier le code]

Outre Disneyland Paris, poids lourd du loisir, Marne-la-Vallée regorge de sites touristiques : des châteaux (Champs-sur-Marne, Jossigny, Rentilly), de nombreuses églises classées, quelques musées (Louis-Braille à Coupvray, Gatien-Bonnet à Lagny-sur-Marne, Adrien-Mentienne à Bry-sur-Marne, Émile-Jean à Villiers-sur-Marne et le musée d'histoire locale et du patrimoine de Noisy-le-Grand), et des sites insolites, comme l'ancienne chocolaterie Menier de Noisiel, le moulin Russon et le plus grand temple bouddhiste d'Europe de Bussy-Saint-Georges, le moulin de Belle-Assise à Jossigny, l'espace de sculptures de Chessy.

Le cadre naturel très soigné est aussi appréciable : la ville nouvelle comporte de nombreux lacs et étangs, bois, jardins et parcs, sans oublier la Marne et ses berges qui forment sa frontière au nord.

L'offre en matière de loisirs et de sports est dense : les parcs d'attraction Disneyland Paris, l'aquarium Sea-Life Paris-Val d'Europe de Serris, Villages Nature, le pôle de loisirs Bay 1 de Torcy, un complexe multisports à Noisy-le-Grand, un centre de loisirs et d'aventures au Clos du Chêne de Chanteloup-en-Brie, les golfs de Villiers-sur-Marne, de Vaires-Torcy, de Bussy-Guermantes et de Disneyland, les centres nautiques intercommunaux ou piscines municipales de Marne et Gondoire à Lagny-sur-Marne, de Bailly-Romainvilliers, de Coupvray, d'Émerainville, de Villiers-sur-Marne, de Noisy-le-Grand et de Torcy, le karting de Noisiel, la base de plein air et de loisirs de Vaires-Torcy, la base nautique de Lagny-sur-Marne, les sports nautiques sur la Marne et dans les bases de loisirs : aviron, voile, canoë-kayak, le tourisme fluvial sur la Marne, les centres hippiques municipaux ou privés, certains stades et gymnases municipaux ouverts au grand public, des courts de tennis publics ou privés, de nombreux boulodromes, des skate-parcs, le Crystal Paxton (salle de bowling et billards) à Ferrières-en-Brie, le bowling de Torcy, le parcours dans les arbres de Davy Crockett Aventure et le Panoramagique au lac du Disney Village, des lieux de pêche, les pistes cyclables, les sentiers balisés de randonnée pédestre, équestre, VTT, les parcours de running ,l'aérodrome de Lognes pour des vols touristiques ou des cours de pilotage, des complexes cinématographiques dans des centres commerciaux et des cinémas municipaux ou indépendants dans certaines communes.

Prêt gratuit sur réservation de vélos pour parcourir les sentiers de promenade et de randonnée, au parc culturel de Rentilly - Michel Chartier, à la Maison des Mobilités de Lagny-sur-Marne et au centre aquatique de Marne et Gondoire. Nombreuses associations de randonnée pédestre et cycliste.

Des offices de tourisme ou syndicats d'initiative existent à Bry-sur-Marne, Noisy-le-Grand, Torcy, Noisiel, Lagny-sur-Marne et Chessy.

Noisiel possède le label Ville d'art et d'histoire.

Équipements culturels, festivals et manifestations[modifier | modifier le code]

Sur le plan culturel, la Ferme du Buisson à Noisiel correspond à la scène nationale de Marne-la-Vallée, et offre une programmation riche et variée. Les espaces culturels Michel-Simon (à Noisy-le-Grand) et File7 (à Magny-le-Hongre) présentent aussi des concerts de qualité, comme toutes les autres scènes municipales (Jean-Moulin à Villiers-sur-Marne, centre artistique de Malestroit à Bry-sur-Marne, ferme Corsange à Bailly-Romainvilliers, ferme des Communes à Serris, Centre culturel Marc-Brinon à Saint-Thibault-des-Vignes, Centre culturel de la Courée à Collégien, Espace Charles-Vanel à Lagny-sur-Marne, salle Jacques-Brel à Champs-sur-Marne, Saint-Exupéry à Émerainville, Jean-Cocteau à Noisiel, Lino-Ventura à Torcy, etc.). À Bussy-Saint-Martin, le parc culturel de Rentilly -Michel Chartier, géré par Marne et Gondoire, est également très actif. Chaque commune possède sa bibliothèque ou médiathèque, avec ou sans bibliobus. Certaines ont un conservatoire de musique et de danse, un cinéma municipal, un centre municipal d'arts et des maisons de quartier. On trouve des cinémas à Noisy-le-Grand, Torcy, Noisiel, Lagny-sur-Marne et Chessy.

Les principales manifestations d'envergure locale, régionale, nationale, voire internationale comprennent :

  • à Noisiel, Champs-sur-Marne, Lognes, Torcy, Vaires-sur-Marne et Chelles : Oxy'Trail, des courses à pied dont les départs et les arrivées des courses sont situées au parc de Noisiel. Le programme comprend trois courses (5, 13 et 23 km), une marche nordique, des courses enfants et un village d'animations. Benoît Ponton, ancien athlète, est le directeur de l'événement depuis sa création en 2013.[1] [archive][2] [archive]
  • à Lagny-sur-Marne : le festival international FILM, le festival La Beauté sauvera le Monde, le Concours international de piano, le gala d'opérette, le Mai culturel, les Féeries de Noël, des concerts à l'abbatiale ;
  • à Torcy : vide-grenier, Marvellous Island et Fall of Summer ;
  • à Noisiel : festivals Tout'Ouïe, Pulp Festival , Ca me dit Cirqueet, saison de la scène nationale de la Ferme du Buisson ;
  • à Champs-sur-Marne : des concerts classiques et des expositions au château ;
  • à Croissy-Beaubourg: ENGIE Open de Seine-et-Marne ;
  • à Émerainville: le festival Jeune Public ;
  • à Lagny-sur-Marne, Torcy et Noisiel : la fête de la Marne ;
  • à Serris : la foire aux greniers ;
  • à Magny-le-Hongre : le festival Les Magnytudes ;
  • à Coupvray : Les Bucoliques ;
  • à Chessy: le festival Rock'n'roll Disney Village ;
  • à Val Maubuée : le festival « Mots Buée » ;
  • à Val d'Europe : Sport en fête, Semi-marathon du Val d'Europe, Festi'Ram et Musicales du Val d'Europe ;
  • à Marne-et-Gondoire : le festival « Frisson baroque », le festival Automne Jazz, le festival Les Ritournelles, le Marathon de Marne et Gondoire ;
  • à Paris-Vallée de la Marne : la fête de la Nature ;
  • à Noisy-le-Grand : le festival « Chemins de traverse », le salon des antiquaires, les rencontres médiévales de Noisy, les Foulées de Noisy, des vide-greniers, les vendanges du Clos-Saint-Vincent, le Carnaval, le Marché de Noël, le plus grand et le plus authentique d'Île-de-France, des concerts à l'église Saint-Sulpice, des expositions et des concerts à la Villa Cathala , centre municipal des arts, et dans les six maisons pour Tous, Noisy-Plage ;
  • à Bussy-Saint-Martin : le festival « Printemps de Parole », la Rando Méli-Mélo, des concerts à l'église ;
  • à Bussy-Saint-Georges : les Foulées de Bussy, le Carnaval, la fête de la Saint-Georges, Bussy-Plage, des concerts ;
  • les journées des plantes et art du jardin ;
  • le concours Balcons et jardins fleuris ;
  • le festival départemental du patrimoine en Seine-et-Marne ;
  • dans certaines communes : la Fête de la musique, la Fête du cinéma, le Printemps des poètes, les Journées européennes du patrimoine, les Journées européennes des métiers d'art, le Nouvel An chinois, le Carnaval, le marché de Noël avec ou sans patinoire mobile, le Forum des associations, les vide-greniers, les rencontres sportives.

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

La ville nouvelle de Marne-la-Vallée est desservie par deux lignes de RER, une ligne du réseau Transilien, totalisant 18 gares ferroviaires[12], deux réseaux de bus (RATP et Pep's), une gare TGV, l'autoroute A 4 (dite, l'autoroute de l'Est) ; en outre, elle possède un aérodrome.

Réseau Express Régional et Transilien[modifier | modifier le code]

RER A[modifier | modifier le code]

Gare RER de Serris-Montévrain — Val d'Europe.
Gare RER de Noisy - Champs - Champy-Nesles.

La ville nouvelle est traversée d'ouest en est par le RER A, sur la branche A4. Une gare est située sur la branche A2, liée à l’extension du périmètre d'aménagement de la ville nouvelle. Au total, dix gares desservent en plein cœur, l'ensemble des secteurs de Marne-la-Vallée, avec les gares de :

La gare de Châtelet-Les-Halles est à 18 minutes de la Porte de Paris (Bry-sur-Marne) et 40 minutes du Val d'Europe (Marne-la-Vallée - Chessy)

RER E (Eole)[modifier | modifier le code]

La gare de Villiers-sur-Marne - Le Plessis-Trévise.

Le RER E irrigue en partie le territoire marnovallien sur la branche E4 de Tournan. Depuis l'extension du périmètre de la ville nouvelle, une gare sur la branche E2 est incluse. Elles sont situées sur les secteurs de la Porte de Paris et du Val Maubuée, avec les gares de :

Transilien ligne P[modifier | modifier le code]

Gare de Vaires - Torcy.
Gare de Lagny - Thorigny.

Gérée par le réseau Transilien Paris-Est, la branche Paris - Gare de l'Est/Meaux via Chelles-Gournay de la ligne P du Transilien, dessert trois gares SNCF situées au nord des secteurs 2 et 3 de Marne-la-Vallée :

La gare de l'Est est à 20 minutes de la gare de Vaires - Torcy et à 25 minutes de celle de Lagny - Thorigny.

TGV[modifier | modifier le code]

La ville nouvelle et les parcs Disneyland sont desservis par la gare de Marne-la-Vallée - Chessy où s'arrêtent le TGV, dont le TGV Est Européen et l'Eurostar par la LGV Interconnexion Est permettant de rallier Londres, Lille, Strasbourg et Roissy-Charles-de-Gaulle (en 10 minutes) depuis la ville nouvelle. Elle accueille 5 000 voyageurs par jour[13]. La gare de Marne-la-Vallée - Chessy est la première gare de correspondance de TGV en France. Depuis 2013, elle accueille le concept de TGV à bas prix « Ouigo » avec des trains en partance et provenance de Lille-Flandres, Lyon-Saint-Exupéry, Valence, Avignon, Aix-en-Provence, Marseille-Saint-Charles, Nîmes et Montpellier-Saint-Roch, etc.

Quais de la gare TGV de Marne-la-Vallée - Chessy.

Autoroutes[modifier | modifier le code]

L'Autoroute A4 (Paris-Strasbourg) traverse également la zone d'ouest en est.

L'Autoroute A104 ou Francilienne est commune à l'Autoroute A4 de l'échangeur de Lognes (Noisiel) à l'échangeur de Collégien (Collégien) dans le sens Paris-province où elle bifurque vers le nord en direction de l'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle.

Bus[modifier | modifier le code]

Les deux premiers secteurs de la ville nouvelle de Marne-la-Vallée, Portes de Paris et Val Maubuée, sont desservis par des bus RATP, et les deux derniers secteurs, Val de Bussy et Val d'Europe sont desservis par le réseau de bus de Marne-la-Vallée.

Marne-la-Vallée bénéficie également de la desserte des réseaux Meaux et Ourcq, Provinois - Brie et Seine et Seine-et-Marne Express, notamment avec les lignes :

Aérodrome[modifier | modifier le code]

Sur le territoire de la ville nouvelle, est implanté l'aérodrome de Lognes-Émerainville.

Stations d'écomobilité[modifier | modifier le code]

Le territoire a inauguré en 2014 un premier réseau d'une vingtaine de stations d'écomobilité réparties sur le territoire de Marne-la-Vallée. Ces stations regroupent des bornes de recharge pour véhicules électriques, de l'autopartage, du covoiturage dynamique et de l'information voyageur contextualisée. Le déploiement sur 2015 et 2016 prévoit une centaine de stations au total[14].

Projets de transports[modifier | modifier le code]

Bientôt la ville nouvelle de Marne-la-Vallée sera encore mieux desservie par les transports. Ceci serait réalisé par :

  • le développement de la gare TGV ;
  • le développement du pôle multimodal de Noisy-le-Grand ;
  • la desserte du Trans-Val-de-Marne ;
  • la desserte du tramway de la ligne T11 Express ;
  • la desserte du réseau Tzen ;
  • la desserte des lignes 15 et 16 du Grand Paris Express ;
  • la desserte de la ligne E du RER au nord de la ville nouvelle ;
  • la desserte de la ligne P Sud branches de Provins et Coulommiers
  • la création d'un TCSP entre Lagny et Val d'Europe ;
  • la création d'un TCSP entre Sénart, Torcy et Roissy ;
  • l'amélioration des liaisons entre Marne-la-Vallée et Meaux.

Développement de la gare TGV[modifier | modifier le code]

Il est prévu, à moyen terme, de développer la gare TGV de Marne-la-Vallée - Chessy. D'ici 2010, elle sera encore mieux desservie puisque le nombre de trains pourrait passer de 55 à 150 trains par jour[15].

Pôle multimodal de Noisy-le-Grand-Mont d'Est[modifier | modifier le code]

Plusieurs projets de transports ont été évoqués pour desservir la gare de Noisy-le-Grand-Mont d'Est, le Trans-Val-de-Marne, le tramway de la ligne T11 Express, et le bus Altival. Si le dernier est plus avancé, les deux premiers ne seraient plus d'actualités ou ajournés.

Le Trans-Val-de-Marne.

Il était prévu fin 2013[16] que le TVM Est[17], dérivé du Trans-Val-de-Marne, soit prolongé jusqu'à la gare de Noisy-le-Grand-Mont d'Est depuis la gare de Saint-Maur - Créteil, afin de diffuser de meilleures relations entre les pôles de Créteil et de Noisy-le-Grand.

Par ailleurs, le projet de SDRIF adopté par la région en prévoit à l'horizon 2020-2030, le prolongement de la ligne de tramway T11 depuis Noisy-le-Sec jusqu'en gare de Noisy-le-Grand-Mont d'Est.

Il est envisagé que la gare de Noisy-le-Grand-Mont d'Est soit le terminus une autre ligne de bus à haut niveau de service, appelée Altival. Cette nouvelle ligne doit relier de Noisy-le-Grand à la gare RER A de Sucy - Bonneuil, sur la branche de Boissy-Saint-Léger. Cette future ligne de bus pourrait faire partie du réseau Tzen[18].

Grand Paris Express à Noisy - Champs et Chelles - Gournay[modifier | modifier le code]

Il est prévu que la ville nouvelle soit desservie par le Grand Paris Express par trois stations de métro, dont deux sur la ligne 15 aux nouvelles stations de Bry - Villiers - Champigny et Noisy - Champs, dont la mise en service est prévue pour 2025. La dernière sera le terminus de la ligne 15 et de la ligne 16 en provenance de Saint-Denis - Pleyel. La troisième station sera Chelles - Gournay, desservie par la ligne 16.

Nouvelle gare de Bry - Villiers - Champigny[modifier | modifier le code]

Afin d'accompagner le développement urbain du secteur de Marne-Europe[19], un nouveau pôle multimodal sera créé dans le secteur éponyme, appelé Bry - Villiers - Champigny. Il sera desservi par une gare de la ligne 15 du métro, par le RER E de la branche de Tournan-en-Brie et par le bus Altival. De plus, les trains de la ligne P des branches de Provins et de Coulommiers desserviront la gare, pour un accès direct à la gare de Paris-Est et à la ville nouvelle depuis ces branches.

TCSP Lagny-Thorigny - Val d'Europe[modifier | modifier le code]

Le SDRIF prévoit la création d'un TCSP (transport en commun en site propre) qui reliera entre elles les gares de Lagny-Thorigny et de Serris-Montévrain - Val d'Europe.

TCSP Sénart - Torcy - Roissy[modifier | modifier le code]

Le SDRIF prévoit aussi la création d'un TCSP reliant Sénart à Roissy-Charles-de-Gaulle via Torcy, qui remplace l'ancien projet de la Tangentielle Est, faisant partie du réseau Lutèce.

Relations Marne-la-Vallée - Meaux[modifier | modifier le code]

Il est prévu d'améliorer les relations entre la ville nouvelle de Marne-la-Vallée et la ville de Meaux, car elle permettra aux habitants du nord-est du département de Seine-et-Marne d'avoir un meilleur accès à la ville nouvelle et à ses pôles urbains, et aussi au complexe touristique de Disneyland Paris. Cela se fera par la création d'une ligne de transport de commun en site propre (TCSP) ou par un hypothétique prolongement du RER A.

Ce projet dépendant du prolongement de la ligne E du RER d'Île-de-France à l'ouest qui pourrait aboutir vers 2022 à Nanterre. Il était souhaité un prolongement de la ligne E du RER au-delà de la gare de Chelles - Gournay, jusqu'à la gare de Meaux, et les gares de Vaires - Torcy et Lagny-Thorigny soient desservies par la branche E2 du RER E. Ce dernier remplacerait l'actuelle liaison transilienne Paris - Meaux. Le prolongement jusqu'à Meaux n'est plus évoqué, des études sont en cours pour un terminus à la gare de Lagny - Thorigny[20].

Le prolongement de la ligne E du RER au-delà de la gare de Chelles - Gournay, pourrait avoir un impact sur un éventuel prolongement de la ligne A du RER au-delà de Marne-la-Vallée - Chessy. Un projet anciennement inscrit dans le SDRIF de 1994, que prévoyait l'aménageur de la ville nouvelle, Epamarne, de créer sur la commune de Coupvray ou Esbly, une gare d'interconnexion entre le RER A et l'actuelle ligne P Nord Paris-Est/Meaux/Château-Thierry/la Ferté-Milon[21]. Demandée par la ville nouvelle[22] et la ville de Meaux, le prolongement du RER A aurait permis de créer une nouvelle interconnexion avec la ligne E[Note 1], si cette dernière avait été prolongée de Chelles à Meaux, en remplacement de l'actuel tronçon de la ligne P Paris-Meaux.

Mais compte tenu de la saturation de la ligne A pour le moment, le SDRIF propose à la place d'un prolongement du RER, la création d'un TCSP reliant Val d'Europe à Esbly, par le bus EVE.

Prolongement du RER E jusqu'au secteur du Val d'Europe[modifier | modifier le code]

En plus du prolongement jusqu'à la gare de Meaux, le Schéma directeur de la région Île-de-France (SDRIF) de 1994[23] avait proposé une nouvelle et courte branche orientale de la ligne E du RER, au-delà de la gare de Chelles - Gournay (terminus actuel), jusqu'au secteur IV (Val d'Europe[23]) de la ville nouvelle de Marne-la-Vallée. Cette branche aurait eu pour terminus, la gare de Marne-la-Vallée - Chessy, et aurait favorisé une nouvelle correspondance entre les lignes A et E du RER, et avec la gare TGV.

Le prolongement du RER E jusqu'à Marne-la-Vallée - Chessy aurait permis au secteur du Val d'Europe, et au complexe touristique de Disneyland Paris de disposer d'une deuxième ligne de RER, depuis Paris, notamment à partir de la gare de Magenta, en ayant accès au complexe éponyme sans passer par la gare de Châtelet - Les Halles ni par la gare du Val de Fontenay.

Cette proposition d'extension du RER E jusqu'à la gare de Marne-la-Vallée - Chessy n'a jamais été reprise, depuis les mises à jour du SDRIF, et n'a pas fait l'objet d'études.

Filmographie[modifier | modifier le code]

  • Les Nuits de la pleine lune, film français réalisé par Éric Rohmer, sorti le . L'action se déroule entre Lognes (commune de la ville nouvelle de Marne-la-Vallée, alors en plein développement urbain) et Paris.
  • Certaines scènes de films, de publicités, de clips musicaux ont été tournées à Noisy-le-Grand, aux Espaces d'Abraxas, au Palacio, aux Arcades et aux Arènes de Picasso.
  • Des scènes de films de cinéma ou de télévision ont été tournées à Lagny-sur-Marne ainsi que dans et autour des châteaux de Champs-sur-Marne, de Ferrières-en-Brie et de Guermantes.

Galerie de photographies[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Cette interconnexion serait la quatrième entre les lignes A et E du RER, après celles de Val-de-Fontenay, d'Haussmann-Saint-Lazare/Auber, et bientôt de La Défense.

Références bibliographiques[modifier | modifier le code]

  • Patrick Dieudonné et Michèle Zaoui, Marne-la-Vallée, le temps des héritiers, éditions Autrement, , 111 p.
  • Christian Ducrez et Vincent Lelièvre, Les miroirs du temps : Marne-la-Vallée : histoires, contes et réflexions, Paris, Hazan, , 191 p. (ISBN 2-85025-276-X, BNF 35551151, SUDOC 00277593X).
  • Marne-la-Vallée, une vision optimiste de l’avenir, éditions du Moniteur, , 143 p.
  • Construire la ville : L'urbanisme en Seine-et-Marne au XXe siècle, Archives départementales de Seine-et-Marne, coll. « Mémoire et Documents »,
  • Robert-Max Antoni (présentation), Jean Dellus (présentation) et d'autres auteurs dans le cadre du Séminaire Robert Auzelle, Villes Nouvelles d'Île-de-France : L'art urbain pour la ville de demain, ou la prise en compte de l'éthique professionnelle du cadre de vie, Lyon, CERTU, coll. « Les Dossiers du CERTU » (no 134), , 71 p. (ISBN 2-11-093115-9, ISSN 0247-1159, BNF 38910523)
    Ouvrage réalisé à partir d'un cycle de conférences à l'Académie d'architecture en 1998-1999.

Site de l'aménageur public[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Nos communes, nos collectivités. Consulté le 31 décembre 2013.
  2. Carte des communes de la ville nouvelle. Consulté le 31 décembre 2013.

Autres références[modifier | modifier le code]

  1. Prononciation en français de France (standard) retranscrite phonémiquement selon la norme API.
  2. Légifrance - Décret n° 2011-1870 du 13 décembre 2011 modifiant le décret n° 87-191 du 24 mars 1987 portant création de l'Établissement public chargé de l'aménagement du secteur IV de Marne-la-Vallée, article 1. Consulté le 3 janvier 2014.
  3. Analyse des marches de l'immobilier d'entreprise, Noisiel, (lire en ligne), p. 6-7.
  4. « L'histoire de la ville nouvelle », sur EPA Marne-la-Vallée (consulté le ).
  5. Epamarne étend son périmètre d'intervention, Noisiel, Epamarne, , 14 p. (lire en ligne)
  6. Jean Tricoire, op. cit., p. 52.
  7. Jean Tricoire, op. cit., p. 53.
  8. Bernard Collardey, op. cit., p. 186-189.
  9. Jean Tricoire, op. cit., p. 66.
  10. Julien Laborde, « Marne-la-Vallée, une ville nouvelle héritée de l’histoire », sur inventer le Grand Paris (consulté le )
  11. « Vallée FM, la radio locale de Marne-la-Vallée cesse d'émettre », sur leparisien.fr, (consulté le ) : « Ce lundi soir, à 0 heure précise, la voix du Val Maubuée s'éteindra après vingt-trois ans d'existence ».
  12. Epamarne étend son périmètre d'intervention (desserte en transports), Noisiel, , 14 p. (lire en ligne), p. 9.
  13. TGV Est Européen à Marne-la-Vallée « Copie archivée » (version du sur Internet Archive).
  14. « Les premières bornes DBT-CEV déployées à Marne-la-Vallée », sur avem.fr, (consulté le ).
  15. Le TGV à Marne-la-Vallée.
  16. Prolongement du Trans-Val-de-Marne à Noisy-le-Grand-Mont d'Est.
  17. Dossier sur le prolongement du Trans-Val-de-Marne.
  18. Le futur réseau Tzen en Île-de-France.
  19. « Marne Europe, un coup de foudre à chaque instant », sur epamarne-epafrance.fr, (consulté le ).
  20. Comité de ligne - Schéma Directeur des RER E et ligne P du Transilien, SNCF, (lire en ligne), p. 32-34.
  21. Arnaud Schmitt, « Etude sur l'interconnexion entre le RER a et la ligne SNCF Paris-Meaux-Strasbourg. » (version du sur Internet Archive).
  22. Contributions pour le SDRIF.
  23. a et b Schéma directeur d'Île-de-France (SDRIF) 1994, Direction régionale de l’Équipement de la région Île-de-France, , 210 p. (lire en ligne), p. 141, 194

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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