Martin O'Malley — Wikipédia

Martin O'Malley
Illustration.
Martin O'Malley en 2016.
Fonctions
61e gouverneur du Maryland

(8 ans et 4 jours)
Élection 7 novembre 2006
Réélection 2 novembre 2010
Lieutenant-gouverneur Anthony G. Brown
Prédécesseur Robert Ehrlich
Successeur Larry Hogan
47e maire de Baltimore

(7 ans, 1 mois et 10 jours)
Élection
Réélection
Prédécesseur Kurt Schmoke
Successeur Sheila Dixon
Biographie
Nom de naissance Martin Joseph O'Malley
Date de naissance (61 ans)
Lieu de naissance Washington, D.C. (États-Unis)
Nationalité Américaine
Parti politique Parti démocrate
Diplômé de Université catholique d'Amérique
Université du Maryland
Profession Avocat
Religion Catholicisme

Martin O'Malley
Gouverneurs du Maryland

Martin O'Malley, né le à Washington, D.C., est un homme politique américain. Membre du Parti démocrate, il est maire de Baltimore de 1999 à 2007 et gouverneur du Maryland de 2007 à 2015. Il est candidat lors des primaires présidentielles démocrates de 2016.

Biographie[modifier | modifier le code]

Enfance, études et engagements[modifier | modifier le code]

À l'âge de dix-neuf ans, le premier engagement politique de Martin O'Malley est de signer en faveur de la candidature du sénateur Gary Hart à l'élection présidentielle de 1984.

En 1983, il est volontaire sur la campagne de Gary Hart et parcourt l'Iowa en faveur de son candidat. Hart remporte la primaire démocrate de l'État et Martin O'Malley est envoyé diriger sa campagne en Pennsylvanie et en Oklahoma. Crédité à l'origine de 1 % des suffrages, Hart parvient à concurrencer Walter Mondale avant de s'incliner devant ce dernier.

En 1986, alors qu'il est encore étudiant en droit, il est chargé de diriger la campagne de Barbara Mikulski lors de sa campagne pour le Sénat.

En 1988, O'Malley sort diplômé de l'université en droit de Baltimore et s'inscrit au barreau. Il est accusé lors de sa campagne électorale en 2006 d'avoir menti au concours d'entrée du barreau en cachant son arrestation pour conduite en état d'ivresse en 1987. Il refuse en outre de publier la copie de ses réponses.

Carrière politique[modifier | modifier le code]

Un début de carrière prometteur[modifier | modifier le code]

À la fin de l'année 1988, Martin O'Malley est recruté comme assistant du procureur général de la ville de Baltimore.

En 1990, il tente de se faire élire au Sénat du Maryland mais est battu de 44 voix lors des primaires démocrates par le sénateur sortant John A. Pica Jr. En 1991, il se fait élire au Conseil municipal de Baltimore.

Maire de Baltimore[modifier | modifier le code]

En 1999, O'Malley est élu maire de Baltimore avec 91 % des suffrages. Il est réélu en 2004 avec 88 % des voix face au républicain Elbert (Ray) Henderson.

Il met en place un système de contrôle de la performance des agents de son administration, en particulier des services de police sur le modèle de celui de Rudy Giuliani à New York. Sous son premier mandat, il réussit à baisser la taxe foncière à son plus bas niveau en trente ans.

En 2002, Esquire célèbre Martin O'Malley comme le meilleur jeune maire du pays. En 2005, Time Magazine le cite parmi les cinq meilleurs maires de grandes villes des États-Unis.

Durant la campagne présidentielle de 2004, il est le seul maire à être l'un des intervenants officiels de la convention nationale démocrate à Boston, prononçant un discours sur la sécurité nationale.

En 2006, la ville de Baltimore est considérée comme la douzième ville la plus dangereuse des États-Unis du point de vue de la criminalité, perdant six places par rapport à l'année précédente. Le maire invoque alors la réussite de sa politique en chiffrant celle-ci par une baisse de 40 % des crimes et délits. Cependant, les chiffres fournis par la municipalité sont contestés car sous-estimés et incompatibles avec les statistiques du FBI.

Gouverneur du Maryland[modifier | modifier le code]

En 2006, O'Malley s'impose lors des primaires démocrates pour être le candidat au poste de gouverneur du Maryland contre le sortant républicain Robert Ehrlich. Le 7 novembre suivant, O'Malley est élu avec 52,7 % des voix contre 46,2 % à son adversaire. Il entre en fonction le pour une période de quatre ans. Le , il est réélu avec 56 % des voix, de nouveau face à Ehrlich, pour un deuxième mandat de gouverneur.

En 2012, il soutient le projet de loi ouvrant le mariage aux couples de même sexe qui est adopté par l'Assemblée générale du Maryland[1], puis approuvé par référendum.

Opposant à la peine de mort, il signe le la loi abolissant la peine capitale, faisant du Maryland le 18e État des États-Unis à la supprimer[2].

Candidat aux primaires démocrates de 2016[modifier | modifier le code]

Martin O'Malley en campagne dans l'Iowa en janvier 2016.

Le , Martin O'Malley déclare par vidéo qu'il est candidat aux primaires démocrates de 2016, rejoignant une course déjà entamée par Hillary Clinton et Bernie Sanders[3]. Il quitte la primaire le , après le caucus de l'Iowa, où il a obtenu le dernier score[4].

L'après 2016[modifier | modifier le code]

Après la victoire de Donald Trump en 2016, il a exprimé la possibilité de se présenter à nouveau à l'élection présidentielle lors de la prochaine échéance, en 2020[5],[6],[7]. Cependant, il annonce en qu'il ne sera finalement pas candidat et il apporte son soutien à Beto O'Rourke[8].

Vie privée[modifier | modifier le code]

Martin O'Malley est marié depuis 1990 à Catherine Curran, fille de J. Joseph Curran, Jr., procureur général du Maryland à partir de 1987 ; le couple a quatre enfants. Catherine est juge à Baltimore de 2001 à 2006.

Martin O'Malley est de religion catholique.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Le Maryland autorise le mariage homosexuel », Courrier international, 24 février 2012.
  2. « Le Maryland abolit la peine de mort : une victoire historique », Courrier international, 3 mai 2013.
  3. Gilles Paris, « Martin O’Malley, le démocrate qui veut faire douter Hillary Clinton », Le Monde, (consulté le ).
  4. Le démocrate Martin O'Malley va suspendre sa campagne, Ici.Radio-Canada.
  5. (en) « An Irish Wake for Democrats on Trump's Inauguration Weekend », sur NBCNews.com, (consulté le ).
  6. (en) John DiStaso, « O’Malley says President Trump, North Korean leader Kim Jong-un are both ‘erratic, malignantly narcissistic’ », WMUR,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  7. (en) « Martin O'Malley: 'I just might' run for president in 2020 », sur washingtonexaminer.com, (consulté le ).
  8. (en) « Martin O'Malley rules out 2020 bid, urges Beto O'Rourke to run », sur CNN.com, (consulté le ).

Liens externes[modifier | modifier le code]