Martin de Corbie — Wikipédia

Martin de Corbie
Image illustrative de l’article Martin de Corbie
moine bénédictin et confesseur de Charles Martel
Naissance VIIIe siècle ?
Décès 726 
Saint-Priest-sous-Aixe ?
Vénéré à Saint-Priest-sous-Aixe
Vénéré par l'Église catholique
Fête 26 novembre
Saint patron invoqué pour la guérison de la goutte

Martin de Corbie ou Martin d'Arades (? - 726) fut un moine de l'Abbaye de Corbie du VIIIe siècle qui devint le confesseur de Charles Martel. Il est reconnu saint par l'Église catholique

Biographie[modifier | modifier le code]

On sait peu de chose sur ce personnage qui fut admis à l'abbaye de Corbie sous l'abbatiat d'Erembert[Note 1]. Il se distingua par son intégrité et son érudition. Charles-Martel, maire du palais d'Austrasie, informé de ses mérites, le choisit pour confesseur[1].

Il mourut en 726[2].

Vénération[modifier | modifier le code]

Il est vénéré dans le Limousin, particulièrement à Saint-Priest-sous-Aixe, à deux lieues de Limoges, qui possède ses reliques, sans doute, parce qu'il y est mort. Sur sa tombe se produisirent des miracles et il fut béatifié. Saint Martin de Corbie était invoqué pour la guérison de la goutte.

Selon Bernard Guido, en 1273, une femme reçut d'un guerrier qui l'avait sans doute pillée, la tête de saint Martin de Corbie conservée chez les dominicains de Limoges. Des visions horribles l'ayant assaillies, cette dame rendit la sainte relique à l' église de Saint-Priest. Quelque temps après, les soldats qui avaient pillé le couvent de Limoges trouvèrent la mort au combat[3].

Sa fête est célébrée le [4].

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Dom Grenier, Histoire de la ville et du comté de Corbie (des origines à 1400), fin XVIIIe siècle, Amiens, Yvert et Tellier, Paris, Picard fils et Cie, 1910 - [lire en ligne].
  • Ouvrage collectif, Corbie, abbaye royale, volume du XIIIe Centenaire, Facultés catholiques de Lille, 1963.

Liens internes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Avant 716, date de la mort d'Erembert.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Ouvrage collectif, Corbie, abbaye royale, volume du XIIIe Centenaire, Facultés catholiques de Lille, 1963
  2. Ouvrage collectif, Corbie, abbaye royale, volume du XIIIe Centenaire, Facultés catholiques de Lille, 1963 p. 38
  3. Françoise Pernel, Saints et personnalités de l'abbaye de Corbie, connus et méconnus..., Corbie, Les Amis du Vieux Corbie, 2001
  4. « Histoire de la ville et du comté de Corbie, des origines à 1400 , par dom Grenier (publiée par MM. H. Josse, A. de Calonne et Cl. Brunel) », sur Gallica, (consulté le ).