Massacres d'août 1955 dans le Constantinois — Wikipédia

Massacres d'août 1955 dans le Constantinois

Informations générales
Date -
Lieu Philippeville (actuelle Skikda) et environs, (département de Constantine), en Algérie française
Issue Victoire militaire française mais rupture des relations inter-communautaires
Commandants
Paul Aussaresses Youcef Zighoud
Forces en présence
Drapeau de la France France FLN
Pertes
123 tués dont 71 civils européens 31 militaires français, et 21 musulmans

D'après Roger Vétillard : 133 morts civils européens, 47 morts membres des forces de l'ordres et 36 morts musulmans francophiles soit 216 morts et au moins 119 blessés
D'après Benjamin Stora : 171 morts civils européens
1 273 morts (sources officielles françaises)
3 000-5 000 morts (d'après Roger Vétillard)
D'après Benjamin Stora : près de 10 000 morts musulmans

Guerre d'Algérie

Coordonnées 36° 52′ 00″ nord, 6° 54′ 00″ est
Géolocalisation sur la carte : Algérie
(Voir situation sur carte : Algérie)
Massacres d'août 1955 dans le Constantinois

Les massacres d'août 1955 dans le Constantinois, dits également massacres de Philippeville et d'El Halia ou insurrection du dans le Nord-Constantinois, sont des tueries perpétrées par les indépendantistes du FLN puis, en représailles, par l'armée française et des civils pieds-noirs armés, qui ont touché toute la région du Constantinois.

Selon l'historien Benjamin Stora « 171 Européens civils ont été tués, et près de 10 000 musulmans »[1].

Ces massacres étaient perpétrés d'un côté contre les populations civiles d'origine européenne et musulmanes loyalistes, ainsi que contre des notables musulmans modérés signataires d'un appel condamnant « toute violence d’où qu’elle vienne »[réf. nécessaire]. De l'autre côté, les tueries commises contre la population musulmane étaient aveugles et ne faisaient aucune distinction[2] : des modérés furent ainsi victimes de la répression. L'indignation suscitée par ces massacres de civils a attiré l'attention de l'opinion internationale sur le combat algérien pour l'indépendance ; c'était justement l'un des buts poursuivis par le FLN, qui voulait par ailleurs semer la peur dans les rangs de l'ennemi, des colons et de leurs auxiliaires musulmans[3].

Contexte[modifier | modifier le code]

Les massacres s'inscrivent dans le contexte du début de la guerre d'Algérie, commencée l'année précédente, et dans celui de l'Algérie française. Ils ont éclaté à l'initiative de Youcef Zighoud, responsable du Nord-Constantinois du FLN dans le but de relancer un mouvement qui s'essouffle et de contrecarrer les avances faites par Jacques Soustelle, délégué général du gouvernement français en Algérie. Il s'agissait, selon le témoignage de Lakhdar Bentobal, ancien adjoint de Youcef Zighoud, recueilli par Yves Courrière, de prévenir le découragement du peuple en creusant un infranchissable fossé de sang entre les Algériens et les Français par des massacres aveugles[4].

Déroulement[modifier | modifier le code]

Une victime d'El Halia mutilée.
Une victime d'El Halia mutilée.

Le , dans la zone Collo-Philippeville-Constantine-Guelma, plusieurs milliers d'hommes armés d'armes blanches encadrés par des moudjahidin équipés d'armes à feu se lancent à l’assaut d’une quarantaine de villes et villages et assassinent à coup de haches et de pioches les Français et les musulmans supposés complices[5].

À la mine de pyrite d'El Halia (ou Hel Halia) située à 15 km à l'est de Philippeville (actuelle Skikda), 140 personnes (hommes, femmes et enfants) dont 70 des 130 Européens et environ 70 musulmans sont massacrés, parfois torturés[6],[7]. Des enfants, certains de moins de 3 ans, sont égorgés, ou fracassés contre les murs, les femmes sont violées[8]. Dans le reste du Constantinois, une trentaine de personnes et plusieurs personnalités sont assassinées.

À Collo, 4 membres des forces de l'ordre, 6 Européens et 12 insurgés sont tués[8].

À Aïn Abid, 9 Européens sont assassinés à coup de hache, dont un bébé de cinq jours tué sous les yeux de sa mère et replacé dans les entrailles de celle-ci après avoir été éventrée[8].

À Saint-Charles, 13 Européens dont 3 enfants sont assassinés[8].

Dans la ville de Philippeville, les quartiers sont envahis par des milliers de manifestants encadrés par quelques dizaines de combattants du FLN aux cris de « Djihad djihad » et « Allahou akbar »[8]. L'assaut est néanmoins stoppé par les forces de l'ordre en quelques heures. Les assaillants laissent sur le terrain 134 morts et la police procède à plus de 700 arrestations. Quatorze membres des forces de l'ordre sont tués, 8 civils européens sont tués et 11 blessés[8],[5].

À Constantine, huit commandos d'une dizaine d'hommes s'attaquent à des musulmans alliés des Français. Le neveu de Ferhat Abbas ainsi qu'un avocat élu de l’assemblée algérienne sont exécutés. Une bombe explose dans un bar du quartier juif[8].

Quelques centaines de soldats de l’ALN s’attaquent également sans grand succès à des gendarmeries et des postes de police.

Averti de longue date de l'imminence d'un passage à l'action par le FLN mais s'étant abstenu d'agir, le responsable des renseignements, Paul Aussaresses, alors capitaine, aurait délibérément laissé faire en dehors de la ville, mais pas au centre-ville, où des accrochages ont lieu entre des insurgés infiltrés et des CRS, ne faisant qu'un ou cinq morts selon les sources[9].

Des localités comme Guelma ou Mila ne se soulèvent que plusieurs jours après.

Au cours des 20 et , ce sont finalement 47 attaques qui sont signalées aux autorités[8].

Répression[modifier | modifier le code]

La répression s'organise à la suite des massacres du Constantinois ().
La une du journal L'Express, 5 mois après les massacres, et 2 mois après la publication dans l'édition internationale du magazine Life du [10], montrant les clichés qui déclenchèrent un vrai scandale médiatique et politique en France, quant aux moyens de répression[11].

La réponse des autorités françaises était comparable à celle de 1945 lors du massacre de Sétif, Guelma et Kherrata[12] et une application concrète du principe de responsabilité collective[12]. Selon Bernard Droz, de même qu’en 1945, des milices de colons ont été formées, à la suite de l’ordre du préfet de Philippeville, par Benquet-Crevaux, qui a tenu plusieurs discours incitant au meurtre et à la vengeance[13]. Au contraire, Sylvie Thénault indique qu'il n'y eut pas de levée de milices[14], et Guy Pervillé évoque « les vengeances de civils armés »[15]. À partir du , une totale liberté d’action pour réprimer ainsi qu'un ordre de conduire les opérations avec rigueur furent donnés à l’armée par le général Lorillot, commandant militaire de l’ensemble de l’Algérie[16].

Par exemple, après les funérailles des victimes, le maire de Philippeville, Benquet-Crevaux, organise une levée d'urgence pour la constitution de milices armées tandis que des unités spéciales formées principalement de parachutistes et de légionnaires investissent le centre-ville. L'armée bombarde tous les douars des environs, plus particulièrement le hameau du Béni Malek. Des milices et des militaires désorientés par la tournure des événements et surtout par la violence des miliciens du maire abattent à vue tout individu suspect pendant huit journées consécutives. Quelques jours après, le croiseur Montcalm arriva au port de la ville et commença à pilonner les hameaux situés le long de la bande côtière entre Philippeville et Collo.

Des milliers de prisonniers formés d'hommes âgés de 14 à 70 ans sont capturés et emmenés au stade municipal de la ville qui fut transformé en véritable camp pour interrogatoire[17]. Malgré les efforts de Dupuch, préfet de Constantine, pour leur éviter une mort certaine[13], ces prisonniers ont été massacrés à la mitrailleuse, et enterrés dans une fosse commune[18].

Selon un soldat français présent : « Toutes les mitraillettes et les mitrailleuses étaient alignées devant la foule de prisonniers qui se mirent immédiatement à hurler. Mais nous avons ouvert le feu ; dix minutes plus tard, c’était pratiquement fini. Il y en avait tellement qu'il a fallu les enterrer au bulldozer. »[19]

Le militant anticolonialiste Daniel Guérin estimait le nombre des victimes algériennes dans la ville de Skikda à 2 000[20].

Des villages entiers comme El Harrouch ou Oued Zenati furent désertés par leurs habitants masculins[16]. Dans la mechta de Zafzaf, les Algériens qui étaient rencontrés dans les rues ou les cafés par les militaires français furent tués[21], les hameaux brûlés et le bétail massacré. Un rapport militaire mentionnait le chiffre de 750 morts pour le seul secteur d’El Harrouch[22].

À El-Khroub, un des officiers français raconte : « Soixante suspects ont été arrêtés la nuit suivant les attaques repoussées sur El Khroub. Ils ont été exécutés le lendemain entre h 30 et h 30. L’endroit où ils ont été enterrés a été nivelé par un bulldozer. »[23].

Un rapport officiel des autorités françaises de l’époque avance 1 273 Algériens victimes de la répression, alors que le FLN recensa 12 000 morts et disparus[13]. Un ancien du FLN, M’hamed Yousfi[24], va jusqu'à estimer le nombre de victimes à près de 20 000[25], autant de chiffres qui ne sont pas repris dans les recherches récentes[5].

Procès[modifier | modifier le code]

En , le procès s'ouvre à Philippeville sous la présidence du conseiller Garaud de la cour d'assises de Douai. Le tribunal militaire doit juger 44 accusés qui sont des mineurs de la région[26]. Après quelques jours, la défense, entre autres tenue par Gisèle Halimi et Léo Matarasso[27], fait savoir que la confrontation n'a pas eu lieu entre victimes et accusés : ceci se déroule plus tard et permet de reconnaître certains Algériens. Aussi, le , le médecin légiste avoue qu'il a pu se tromper dans la rédaction de son compte-rendu[26]. Le Figaro rapporte ainsi « ce n’est plus un procès, c’est un combat au finish. Ce ne sont plus des juges ni des avocats, mais des stratèges. Et, pour les défenseurs venus de Paris, les finasseries procédurières constituent un inépuisable arsenal »[26]. Ce sont finalement 36 peines de mort dont 21 par contumace, neuf peines de travaux forcés dont sept à perpétuité, et dix-neuf peines d’emprisonnement qui sont prononcées en mars. Lors du second procès, le commissaire du gouvernement explique que « les résultats de l’autopsie contredisent en tous points les aveux »[28].

Après le changement de régime en 1958, les condamnés à mort sont graciés par Charles de Gaulle et leurs peines sont commuées en peines de travaux forcés[27].

Conséquences[modifier | modifier le code]

Bilan humain[modifier | modifier le code]

Le bulldozer utilisé pour enterrer les victimes algériennes à Skikda, à l'est de l'Algérie.

Les sources divergent quant au nombre des victimes. Ainsi, Claire Mauss-Copeaux affirme que lors des affrontements 26 militaires ont été tués, et que 96 civils dont 71 Européens ont été massacrés[29]. Elle avance en 2011 que si l'on se fie aux estimations officieuses de militaires français, 7 500 Algériens auraient été tués entre le 20 et le . Estimation qui ne tient compte toutefois que des hommes tués au cours des affrontements et des ratissages. Selon l'historienne : « Il ne faut pas oublier les autres victimes, massacrées par les milices ou tuées après le 25 août »[30]. Dans un compte-rendu détaillé du livre de Claire Mauss-Copeaux Algérie, . Insurrection, répression, massacres, Guy Pervillé reproche à celle-ci de s'être faite l'« avocate d’une cause, en sélectionnant parmi les faits ceux qui allaient dans le sens de ce qu’elle voulait démontrer »[31].

Dans un livre paru en 2012, Roger Vétillard, historien non professionnel, estime que le total des morts atteint 119 Européens, une cinquantaine dans les forces de l’ordre et au moins 42 musulmans et que les victimes du côté des insurgés sont entre 3 et 5 000 morts[5].

Conséquences politiques[modifier | modifier le code]

Jacques Soustelle, délégué général du gouvernement français en Algérie, se rend à El Halia. Plus tard, il écrit[32] :

« Les cadavres jonchaient encore les rues. Des terroristes arrêtés, hébétés, demeuraient accroupis sous la garde des soldats…. Alignés sur les lits, dans des appartements dévastés, les morts, égorgés et mutilés (dont une fillette de quatre jours) offraient le spectacle de leurs plaies affreuses. Le sang avait giclé partout, maculant ces humbles intérieurs, les photos pendues aux murs, les meubles provinciaux, toutes les pauvres richesses de ces colons sans fortune. À l'hôpital de Constantine des femmes, des garçonnets, des fillettes de quelques années gémissaient dans leur fièvre et leur cauchemars, des doigts sectionnés, la gorge à moitié tranchée. Et la gaieté claire du soleil d'août planant avec indifférence sur toutes ces horreurs les rendait encore plus cruelles. »

Sur le plan politique, il en conclut qu'il n'est pas possible de discuter avec l'ALN, qualifiée de « terroriste ». Le gouvernement d'Edgar Faure riposte en décidant le rappel du contingent libéré ainsi que le rappel du premier contingent de 1954. La répression par l'armée française fait plusieurs milliers de victimes[33]. Le FLN a atteint son objectif sur le plan psychologique. Les forces politiques et militaires, de même que les civils européens, sont tombés dans le piège de la répression. La violence conjointe du FLN et de l'armée française, plus particulièrement lors de sa répression aveugle et disproportionnée, ne fit qu'élargir le fossé entre le gouvernement colonial et les musulmans d'Algérie, ainsi qu'entre les futurs pieds-noirs et les musulmans.

Conséquence militaire[modifier | modifier le code]

Les massacres du Constantinois ont entraîné la création d'une formation de réservistes originaires des départements d'Algérie : les unités territoriales.

Discours de Constantine du président Nicolas Sarkozy[modifier | modifier le code]

Le , le président de la République française Nicolas Sarkozy, à l'occasion du discours de Constantine, au sujet de ces massacres[34] :

« Les pierres de Constantine se souviennent encore de cette journée terrible du où chacun fit ici couler le sang pour la cause qui lui semblait la plus juste et la plus légitime. […] Le déferlement de violence, le déchaînement de haine qui, ce jour-là, submergea Constantine et toute sa région et tua tant d'innocents étaient le produit de l'injustice que depuis plus de cent ans le système colonial avait infligée au peuple algérien. L'injustice attise toujours la violence et la haine. Beaucoup de ceux qui étaient venus s'installer en Algérie, je veux vous le dire, étaient de bonne volonté et de bonne foi. Ils étaient venus pour travailler et pour construire, sans l'intention d'asservir, ni d'exploiter personne. Mais le système colonial était injuste par nature et le système colonial ne pouvait être vécu autrement que comme une entreprise d'asservissement et d'exploitation. »

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en-US) Benjamin Stora, « Le massacre du 20 août 1955: Récit historique, bilan historiographique », Historical Reflections/Réflexions Historiques, vol. 36, no 2,‎ , p. 97–107 (ISSN 0315-7997 et 1939-2419, DOI 10.3167/hrrh.2010.360207, lire en ligne, consulté le )
  2. [1] La séquence incriminée montre un gendarme en train d’abattre, de sang froid et sans sommation, un civil algérien qui s’éloigne sur une route, avant de recharger son arme.
  3. Mohammed Harbi et Gilbert Meynier, Le FLN, documents et histoire : 1954-1962 [lire en ligne].
  4. Guy Pervillé, article cité, se référant à Yves Courrière, Les fils de la Toussaint, Fayard, 1998, p. 176-182.
  5. a b c et d Vétillard 2012.
  6. Pierre Miquel, La Guerre d'Algérie, Fayard, 1995, page 204.
  7. René Rostagny, La Grande Honte, Vicente Gonzalés, 1967, page 45.
  8. a b c d e f g et h Jean Sévillia, Les vérités cachées de la Guerre d'Algérie, Fayard, , 416 p. (ISBN 978-2-213-67426-1, lire en ligne).
  9. Pierre Pélissier, La bataille d'Alger, Perrin, 1995.
  10. [lire en ligne], page 16 (archives sur Google Books).
  11. [2], consulté le 16 juillet 2012.
  12. a et b Bernard Droz et Évelyne Lever, Histoire de la guerre d'Algérie, 1954-1962, p. 76.
  13. a b et c Bernard Droz et Evelyne Lever, Histoire de la guerre d'Algérie, 1954-1962, p. 76-77.
  14. Sylvie Thénault, Août 1955, massacres dans le Constantinois, 2005 [lire en ligne].
  15. Guy Pervillé, La guerre d'Algérie, P.U.F., 2007 (ISBN 978-2-13-054172-1).
  16. a et b « Le 20 août 1955 c’est quoi au juste, partie 3 », Le Matin.
  17. Pierre Miquel, la Guerre d’Algérie, Paris, Fayard, 1993, p. 295.
  18. Mahfoud Kaddache, « Les tournants de la guerre de libération au niveau des masses populaires », la Guerre d’Algérie et les Algériens • 1954-1962, p. 53-54.
  19. Kaddache Mahfoud, Et l’Algérie se libéra, 1954-1962, op. cit., page 40.
  20. Daniel Guérin, Quand l'Algérie s'insurgeait, 1954-1962 : un anticolonialiste témoigne, Claix, Pensée sauvage, , 187 p. (ISBN 978-2-859-19022-4 et 978-2-859-19022-4, OCLC 299356474), p. 21
  21. Mahfoud Kaddache, « Les tournants de la guerre de libération au niveau des masses populaires », la Guerre d’Algérie et les Algériens • 1954-1962, p. 65.
  22. Meynier Gilbert, Histoire intérieure du FLN, 1954-1962, op. cit., page 281.
  23. Charle Robert Ageron, « L’insurrection du 20 août 1955 dans le Constantinois — De la résistance armée à la guerre du peuple », la Guerre d’Algérie et les Algériens • 1954-1962, p. 39.
  24. « Historiographie de la Guerre d'Algérie », Annuaire de l’Afrique du Nord, 1985.
  25. M’hamed Yousfi, Les otages de la liberté : Quelques aspects des dessous de la guerre d’Algérie, Alger, éditions Mimouni, 1990, p. 101.
  26. a b et c Sylvie Thénault, Une drôle de justice, La Découverte, (ISBN 978-2-7071-4258-0, lire en ligne)
  27. a et b Dalila Morsly, « 15. Gisèle Halimi entre Tunisie, France et Algérie », dans Itinéraires intellectuels entre la France et les rives sud de la Méditerranée, Editions Karthala, (DOI 10.3917/kart.chaul.2010.01.0305, lire en ligne), p. 305
  28. « Un procès dans l'Algérie française », sur Le Monde diplomatique, (consulté le )
  29. « L’insurrection du Constantinois, 20 août 1955, par Claire Mauss-Copeaux », LDH de Toulon, 5 avril 2007. Voir aussi Claire Mauss-Copeaux, Algérie, 20 août 1955 – Insurrection, répression, massacres, Paris, Payot, 2011.
  30. Florence Beaugé, « Algérie, 20 août 1955. Insurrection, répression, massacres, de Claire Mauss-Copeaux : répression démesurée, Le Monde, 25 février 2011.
  31. A propos d’un livre de Claire Mauss-Copeaux (2012), Guy Pervillé, guy.perville.free.fr, 6 mai 2012.
  32. Jacques Soustelle, Aimée et souffrante Algérie, Plon, , p. 119 et 120.
  33. Sylvie Thénault, Histoire de la guerre d’indépendance algérienne, éd. Flammarion, avril 2005, pages 47-52 [lire en ligne].
  34. Discours de Constantine, prononcé par Nicolas Sarkozy, à l'université Mentouri, le .

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Claire Mauss-Copeaux, Algérie, 20 août 1955 : insurrection, répression, massacres, Paris, Payot, , 279 p. (ISBN 978-2-228-90605-0 et 2228906050).
  • Benoît Haberbusch, « Les émeutes d'août 1955 à travers les archives de la gendarmerie », Guerre d'Algérie Magazine, no 8,‎ juin-juillet-août 2007, p. 62-69 (lire en ligne, consulté le ).
  • Roger Vétillard (préf. Guy Pervillé), 20 août 1955 dans le Nord-Constantinois : Un tournant dans la Guerre d'Algérie ?, Paris, Riveneuve ed., , 367 p. (ISBN 978-2-36013-095-5, OCLC 794035810).
  • Mohammed Harbi et Gilbert Meynier, Le FLN documents et histoire : 1954-1962, Paris, Fayard, (ISBN 978-2-213-61892-0, OCLC 265509961).
  • Charles-Robert Ageron, « L'insurrection du 20 août 1955 dans le Nord-Constantinois. De la résistance armée à la guerre du peuple », dans Charles-Robert Ageron (dir.), La guerre d'Algérie et les Algériens: 1954-1962, Armand Colin/Masson, (ISBN 2200018959), p. 27-50.
  • Mahfoud Kaddache, « Les tournants de la Guerre de libération au niveau des masses populaires », dans Charles-Robert Ageron (dir.), La guerre d'Algérie et les Algériens : 1954-1962, Armand Colin/Masson, (ISBN 2200018959), p. 51-70.
  • Louis Arti, El Halia, le sable d'El Halia, Editions comp'Act, 1996.

Filmographie[modifier | modifier le code]

Documentaire

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]