Maurice Lippens — Wikipédia

Maurice Lippens
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Titre de noblesse
Comte Lippens
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (80 ans)
KnockeVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Harvard Business School
Université Harvard
Université libre de Bruxelles (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activité
Père
Fratrie
Autres informations
Distinctions
Titre honorifique
The High-born (en)

Le comte Maurice Lippens, né le à Knokke, est un homme d’affaires belge. Il est principalement connu pour avoir été président du Conseil d'administration du groupe bancaire Fortis.

Biographie[modifier | modifier le code]

Maurice Robert Josse Marie Ghislain Lippens est issu d'une dynastie d'hommes politiques voire d'hommes d'État belge. Il est le fils de Léon Lippens, homme politique, le petit-fils de Maurice Auguste Lippens, homme d'État. Il est également le frère cadet de Leopold Lippens, bourgmestre de Knokke-Heist.

Il effectue ses études secondaires au collège Saint-Pierre d'Uccle jusqu'en 1961. Il obtient un doctorat en droit[réf. nécessaire] à l'Université libre de Bruxelles en 1967 ainsi qu'un MBA à la Harvard Business School en 1972.

En 1981, il est nommé membre du conseil d'administration de Fortis Banque. Il en devient président de 1990 jusqu'à sa démission le .

Sa part de responsabilité dans le naufrage du groupe Fortis fait l'objet de controverses, bien qu'il ait été président non exécutif du groupe[1].

Il fut condamné par le tribunal d'Utrecht et inculpé par le parquet de Bruxelles de manipulation de cours, faux en écriture et escroquerie. Seule la prescription lui permit d'échapper aux poursuites de la justice belge.

Le comte est le père du Code Lippens. Il s'agit d'un code de « corporate governance » rédigé en 2004 à l'attention des entreprises belges cotées en bourse et qui fut réalisé à la demande de la Commission bancaire, financière et des assurances (CBFA), d'Euronext et de la Fédération des entreprises de Belgique.

Fonctions actuelles ou passées[modifier | modifier le code]

  • Présidence du groupe financier Fortis qu'il occupera de 1990 jusqu'à la démission forcée par le gouvernement belge, dans la nuit du 27 au , pris dans la tourmente de la crise financière.
  • Il a fait partie du groupe Bilderberg[2].

Maurice Lippens a siégé au conseil d’administration de :

  • Belgacom (dont il a pris l'initiative de démissionner le 3/10/2008) ;
  • l'institut des administrateurs GUBERNA et la Commission Corporate Governance[3] (qu'il quittera de son plein gré en ) ;
  • Finasucre (Groupe Sucrier, Iscal Sugar) jusqu'en 2010 ;
  • GBL ;
  • Suez-Tractebel (jusqu'en 2005) ;
  • Total (jusqu'en 2006) ;
  • il est également président de la Compagnie Het Zoute et de ses filiales belges et étrangères. Paul Lippens, Léopold Lippens, Nadine Lippens apparaissent aussi dans les statuts de la société qui possède de nombreux hôtels et complexes d'appartements et dont les affaires immobilières s'étendent au moins jusqu'au Touquet et Deauville, stations balnéaires normandes de standing comparables à Knokke, en Belgique[4],[5];
  • il siège en outre au conseil et est trésorier du Musée des Enfants asbl et est membre du Cercle de Lorraine.

Hommages et distinctions[modifier | modifier le code]

Il est fait comte par le roi des Belges Albert II le . Sa devise est Nihil Metuere.

Les récompenses suivantes lui ont été attribuées :

  • 1994 : Manager of the Year ;
  • 1996 : Belgian Entrepreneur of the Year, décerné par la Stanford Business School ;
  • 1998 : Insead Innovator Prize, décerné par la Insead Alumni Association of Belgium.


Les distinctions suivantes lui ont été décernées :

Article connexe[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. https://www.lecho.be/entreprises/banques/maurice-lippens-et-le-top-de-fortis-vont-echapper-au-proces/10080700.html
  2. DH Les Sports+, « Le club secret des riches », sur DH Les Sports +, (consulté le )
  3. « rtbf.be/info/info/sport/lippen… »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  4. DH Les Sports+, « Le scandale à Knokke! », sur DH Les Sports +, (consulté le )
  5. Compagnie Het Zoute, « Histoire de Compagnie Het Zoute », sur www.compagniezoute.be (consulté le )