Max Ernst — Wikipédia

Max Ernst
Max Ernst en 1968.
Naissance
Décès
Sépulture
Columbarium du Père-Lachaise, case funéraire de Max Ernst (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Maximilian Maria ErnstVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité

Drapeau de l'Allemagne Allemand
Drapeau des États-Unis Américain (naturalisé en 1948)

Drapeau de la France Français (naturalisé en 1958)
Activité
Formation
Représenté par
Louisa Guinness Gallery (d), Galerie Sven (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Lieux de travail
Mouvement
Père
Fratrie
Loni Pretzell (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoints
Luise Straus-Ernst (de à )
Marie-Berthe Aurenche (d) (de à )
Peggy Guggenheim (de à )
Dorothea Tanning (de à )Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Parentèle
Amy Ernst (d) (petite-fille)Voir et modifier les données sur Wikidata
Distinctions
Kaiserring de Goslar ()
Biennale de Venise
Lichtwark Award (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Œuvres principales
signature de Max Ernst
Signature
Vue de la sépulture.

Maximilian Maria Ernst, dit Max Ernst, né le à Brühl dans l'Empire allemand et mort le à Paris, est un peintre et sculpteur germano-américano-français dont l'œuvre se rattache aux mouvements dadaïste et surréaliste. Allemand de naissance, il acquit la nationalité américaine en 1948[1] puis française en 1958[2].

Biographie[modifier | modifier le code]

Max Ernst est le fils du peintre Philippe Ernst (1862-1942) et de Louise Kopp.

En 1909, il commence à étudier la philosophie à l'université de Bonn, mais il abandonne rapidement les cours pour se consacrer à l'art. Il rencontre les membres du Blaue Reiter en 1911 avec qui il expose à Berlin, en 1913. La même année, il fait la connaissance de Guillaume Apollinaire et Robert Delaunay, part pour Paris et s'installe dans le quartier du Montparnasse.

Durant la Première Guerre mondiale, il sert dans l'artillerie allemande, sur le front russe, puis en France[3]. En 1918, il épouse Luise Straus, historienne d'art, avec qui il aura un fils, Jimmy. Leur relation tumultueuse ne tiendra pas et le couple se sépare en 1922. Luise Strauss poursuivra sa carrière de journaliste avant de décéder dans un camp de concentration nazi vingt ans plus tard.

La période dadaïste et surréaliste[modifier | modifier le code]

Démobilisé, Max Ernst demeure à Cologne et s'intéresse au mouvement Dada. En 1919, il rend visite à Paul Klee à Munich et crée ses premières peintures, impressions à la main et collages ; il expérimente différents supports et matériaux. En 1920, il fonde le collectif Zentrale W/3 avec deux autres « stupides Occidentaux » (« Weststupidien »), Jean Arp et Baargeld. Au mois de février, ils publient une nouvelle revue La Chamade (Dilettantes, unissez-vous!), avec quelques contributeurs français, au rang desquels André Breton, Paul Éluard et Louis Aragon. La deuxième exposition dada de Cologne (Dada-Vorfrühling) s'ouvre au mois d' à la brasserie Winter[4]. Il y expose les collages collectifs, rebaptisés plaisamment FaTaGaGa (FAbrication de TAbleaux GArantis GAzométriques), qu'il a réalisés avec Jean Arp. L'exposition déchaîne l'indignation : elle est fermée par la police pour trouble à l'ordre public et provoque la brouille de Max Ernst avec son père.

Avec son comparse Baargeld, Ernst organise la Première internationale dadaïste à Berlin à la fin du mois de . Quelques mois plus tard, en vacances à Tarrenz, dans le Tyrol, il y fait la connaissance de Tristan Tzara, et retrouve Hans Arp, Sophie Taeuber et André Breton.

Max Ernst et ses amis parisiens devant la galerie Au Sans Pareil (1921). L'homme sur la bicyclette est Philippe Soupault ; à droite sur l'escabeau, André Breton.

L'enthousiasme provoqué auprès du futur groupe surréaliste (et en premier lieu auprès d'André Breton et Paul Éluard) par sa première exposition parisienne en 1921 à la galerie Au Sans Pareil le pousse à s'installer l'année suivante à Montparnasse, où il vit chez le couple Éluard. Il publie cette année-là Les Malheurs des immortels, suite de collages et de poèmes écrits par Paul Éluard. Soutenu par ce dernier, il exerce divers petits métiers tout en continuant de peindre.

En 1925, Max Ernst expérimente la pratique du « frottage »[5] : il laisse courir une mine de crayon à papier sur une feuille posée sur une surface quelconque (parquet ou autre texture). Cette technique, qui fait apparaître des figures plus ou moins imaginaires, s'apparente à l'écriture automatique des écrivains surréalistes. Elle donne lieu à la publication d'Histoire naturelle, portfolio de 34 frottages publié l'année suivante par les éditions Jeanne Bucher.

En 1926, il collabore également avec le peintre Joan Miró pour la création de décors pour les spectacles chorégraphiques de Serge de Diaghilev. Avec l'aide de Miró, Max Ernst se lance dans l'élaboration d'une nouvelle technique, le « grattage » du pigment directement sur la toile. Cette participation entraine lors de la première un chahut organisé par les surréalistes, André Breton déplorant que les deux peintres aient « pactisé avec les puissances d’argent »[6].

Max Ernst renoue avec la pratique du collage en 1929 avec La Femme 100 têtes (éditions du Carrefour), « roman-collage » réalisé à partir de gravures tirées de revues scientifiques et de romans populaires français de la fin du XIXe siècle. Si ce livre, légendé par Ernst lui-même et préfacé par André Breton, n'est pas le premier à raconter une histoire au moyen de collages[7], son ampleur (quelque 147 collages) est sans précédent. Un an plus tard, l'artiste donne à partir des mêmes sources un deuxième roman-collage plus bref, Rêve d'une petite fille qui voulut entrer au Carmel (éditions du Carrefour), qui se caractérise par des légendes plus narratives et un ton violemment anticlérical, tout le livre étant une parodie de la vie de la petite Thérèse de Lisieux. Ernst clôt ce cycle en composant au cours de vacances en Italie un troisième et dernier roman-collage, Une semaine de bonté (éditions de la galerie Jeanne Bucher, 1934)[8], qui propose 182 images cette fois-ci dépourvues de toute légende. Avec le groupe surréaliste, il participe d'octobre à au 6e Salon des surindépendants[9].

En 1934, au contact d'Alberto Giacometti, il commence à sculpter. En 1937, il rencontre Leonora Carrington avec qui il part vivre à Saint-Martin-d'Ardèche où il achète une maison qu'il décore de fresques et de bas-reliefs. Il illustre l'ouvrage La dame ovale de Leonora Carrington. En 1938, la mécène américaine Peggy Guggenheim achète un bon nombre d'œuvres de Max Ernst qu'elle expose dans sa nouvelle galerie d'art à Londres[10]. La même année, Max Ernst quitte le groupe des surréalistes, refusant de se plier aux injonctions d'André Breton qui veut le convertir au trotskisme et le séparer d'Éluard.

Motifs en reliefs réalisé par Max Ernst lors de son séjour à Saint-Martin-d'Ardèche pendant la Seconde Guerre mondiale.

La période américaine[modifier | modifier le code]

Dès le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale, en , Max Ernst est arrêté comme « étranger ennemi » et interné dans le camp des Milles près d'Aix-en-Provence en compagnie de Hans Bellmer, dont il dessine un portrait durant leur captivité. Au cours de cette période, il sera temporairement interné dans le camp de Loriol-sur-Drôme[11]. Des Alliberts, hameau de Saint-Martin-d'Ardèche, il écrit au préfet de l'Ardèche le pour solliciter un visa pour les États-Unis, qu'il obtient le (Archives de l'Ardèche). Avec l'aide du journaliste américain Varian Fry, fondateur du Comité américain de secours à Marseille en , il réussit à quitter le pays en compagnie de Peggy Guggenheim. Ils arrivent aux États-Unis en 1941. Accueillis par Jimmy, le fils de Max Ernst, ils voyagent à travers les États-Unis et se marient l'année suivante – là encore, le mariage sera de courte durée.

Max Ernst vit à New York où, aux côtés de Marcel Duchamp, André Breton et de nombreux intellectuels français[12],[13], il prépare le terrain à l'expressionnisme abstrait de peintres américains comme Jackson Pollock. Ernst expérimente d'ailleurs le dripping plus tard adopté par Pollock, en laissant couler sur une toile de la peinture à partir d'un récipient troué. En 1942, le magazine View, dirigé par le poète surréaliste américain Charles Henri Ford (en), lui consacre un numéro spécial. Ses expositions rencontrent cependant peu de succès.

Images externes
Max Ernt et Dorothea Tanning, sculpture Capricorne, Sedona, photographie John Kasnetsis[14].
Max Ernst et Dorothea Tanning jouant aux échecs, Sedona, photographie Bob Towers[15].

Son mariage avec Peggy Guggenheim est un échec. En , il épouse Dorothea Tanning à Beverly Hills (Californie). Le couple Ernst-Tanning s'installe à Sedona (Arizona). Inspiré par la faune et la flore de la région, il crée des sculptures. En 1948, il est naturalisé américain[1], écrit le traité Beyond Painting, puis part voyager en Europe en 1950. Il expose ses travaux américains à la galerie René Drouin à Paris. En 1952, il devient satrape du Collège de 'Pataphysique.

Il décède le à son domicile parisien situé rue de Lille[16].

Œuvres[modifier | modifier le code]

  • 1924 :
    • Deux enfants menacés par un rossignol, huile sur bois et éléments de bois peints, Museum of Modern Art, New York[29].
  • 1929 :
    • La Femme 100 têtes, roman-collage publié aux éditions du Carrefour (réédité aux éditions Prairial, 2016).
    • Coquilles fleurs [40].
  • 1930 :
    • Loplop présente Loplop, Menil Collection, Houston.
    • Rêve d'une petite fille qui voulut entrer au Carmel, roman-collage publié aux éditions du Carrefour (réédité aux éditions Prairial, 2019).
  • 1931 :
    • Forêt et soleil
  • 1933
    • Couple zoomorphe en gestation[41].
  • 1938
    • La Nature à l'Aurore, Museum of Modern Art, New York.
  • 1940 :
    • Arbre solitaire et arbres conjugaux, Musée Thyssen-Bornemisza, Madrid.
    • La Mariée mise à nu, Fondation Peggy Guggenheim, Venise.
    • L'Antipape, 1941-1942, Fondation Peggy Guggenheim, Venise.
    • L'Europe après la pluie, Wadsworth Atheneum, Hartford (Connecticut), collection Ella Gallup et Mary Catlin Sumner.
    • Le Roi joue avec la reine, sculpture, Menil Collection, Houston.
    • Le Capricorne, sculpture, Musée national d'Art moderne, Paris, don de l'artiste[27].
    • Après moi le sommeil, huile sur toile, Musée national d'art moderne, Paris[27].
    • Le Jardin de la France, huile sur toile, Musée national d'art moderne, Paris[27].
    • Les Jeunes et les jeux twistent, huile sur toile (116 × 89 cm)[43].
    • L'Immortel, sculpture géante en verre[réf. nécessaire].
    • L’Œil du silence, 1943-1944, décalcomanie[44].
  • 1942
    • Jeune homme intrigué par le vol d'une mouche non euclidienne, 1942-1947, huile et peinture-laque sur toile (82 × 66 cm)[45],[n 2].
    • L'Antipape, huile sur toile[46]
    • L'Europe après la pluie, huile sur toile[47]
    • Jour et nuit, huile sur toile[48]
    • La planète affolée, huile sur toile[49]
    • Le surréalisme et le peinture, huile sur toile[50]
  • 1943
    • Peinture pour les jeunes, huile sur toile[51]
    • Vox Angelica, huile sur toile, 152x203 cm[n 3]
  • 1945
    • Euclide, huile sur toile[54]
  • 1946 :
    • Les phases de la nuit[n 4]
  • 1953 :
    • Coloradeau, huile sur toile (55,2 × 46,3 cm), Musée d'Art moderne de Paris[38].
  • 1959
    • Un tissu de mensonges, huile sur toile, 200x300 cm[57]
  • 1962 :
    • Le Jardin de la France, huile sur toile (114 × 168 cm), peint sur la toile Salambô (Salon de 1898) de Michel Richard-Putz[28].

Décors au théâtre[modifier | modifier le code]

Expositions[modifier | modifier le code]

Le musée Max Ernst (de) à Brühl.
  • Une rétrospective lui a été consacrée pendant l'hiver 1991-1992 à Paris au Centre Georges-Pompidou.
  • Un musée Max Ernst (de) comprenant 300 œuvres a été ouvert à Brühl, sa ville natale, en 2005.
  • L'Eléphant Célèbes et Ubu Imperator ont été exposés en 2005-2006 à Paris au musée national d'Art moderne dans le cadre de l'exposition « Dada ».
  • Sa maison au lieu-dit Le Pin Perdu à Huismes (Indre-et-Loire) est devenue une résidence d'artiste.
  • Exposition Les Collages de Max Ernst « Une semaine de bonté », à Paris au musée d'Orsay, de juin à .
  • Exposition rétrospective Max Ernst, à Riehen à la fondation Beyeler, de mai à .
  • Exposition Max Ernst. Le Jardin de la France, du samedi au lundi , au musée des Beaux-Arts de Tours.
  • Une exposition permanente à Seillans, la collection Max Ernst-Dorothea Tanning, conserve une partie des estampes réalisées durant les douze dernières années de sa vie et qui sont le reflet de ses procédés. Max Ernst a également fait don à la municipalité de Seillans d'une sculpture géante, Le Génie de la Bastille, qui est installée sur la place de la République.
  • Exposition Max Ernst. Mondes magiques, mondes libérés, hôtel de Caumont, Aix-en-Provence, du 4 mai au 8 octobre 2023[65].

Distinctions[modifier | modifier le code]

  • Officier de la Légion d'Honneur en avril 1974[66].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Dans ses Notes pour une biographie (Ernst 1970, p. 50-53), Max Ernst relate sa rencontre avec Raymond Roussel à la galerie Van Leer en 1926. Roussel le questionne sur l’utilisation de « certains procédés techniques particuliers pour obtenir ses œuvres » et lui achète ce collage[17]. Ernst, qui ignorait qui était Roussel, poursuit en comparant un procédé d’écriture (fait de « combinaisons phoniques »), employé par Roussel et expliqué dans Comment j'ai écrit certains de mes livres, à sa technique du collage et du frottage, qui permettent de réaliser des « combinaisons optiques ».
  2. D’abord nommée Art abstrait, art concret. Max Ernst consacre un paragraphe sur la technique de l’oscillation – utilisée pour réaliser cette œuvre – dans ses Notes pour un biographie, tissu de vérité, tissu de mensonges (texte et illustration dans Spies 1991, p. 322-323 et Spies 2007, p. 170-171). Voir la page Max Ernst (section Notes pour une biographie) sur Wikiquote.
  3. Max Ernst reprend plusieurs techniques surréalistes qu’il a expérimentées dans ses œuvres précédentes[52], de sorte que « dans les petits casiers de cet agencement, [il] a placé ce qu’il voulait sauver de son univers et de sa vision du monde[53]. »
  4. Il existe deux versions de cette œuvre réalisée l’année de son mariage avec Dorothea Tanning[55] : une huile sur toile de petit format 28,5 × 56 cm (reproduction dans Drost 2016, p. 123 et Spies 1991, p. 259); et une autre, d’un plus grand format « et avec de légères variantes — addition de formules mathématiques et d’un cœur rouge —, qui configure une monumentale déclaration d’amour », de 91,5 × 162,5 cm (reproduction et détails des symboles mathématiques, sorte d’équation de l’amour, dans (en) Lynn Gamwell (en), Mathematics + Art: A Cultural History, Princeton University Press, (ISBN 978-0-691-16528-8, lire en ligne), p. 475).
  5. Inaugurée en 1968 à Amboise, elle est inscrite à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques le . Composée notamment des sculptures : Grand Génie (intitulée Le Grand Assistant dans une version de 1974 offerte au musée national d'art moderne, et Le Génie de la Bastille dans une version de 1960), de Grande Tortue, de Grande Grenouille et des Deux assistants[60]. Avec cette fontaine, l’artiste souhaite rendre hommage à la région et à Léonard de Vinci[61]. En 1969, il déclare ainsi : « J’y ai vu l’occasion d’un hommage à Léonard de Vinci, et en même temps à la Touraine qui l’avait accueilli, comme elle devait m’accueillir moi-même quatre siècles plus tard, à mon retour d’Amérique[62]. ». La sculpture du Génie est une allusion à Léonard de Vinci, et le livret d’inauguration[63] y fait aussi clairement référence avec l’inscription d’une citation sous la reproduction des Deux assistants : « Tu verras de grandes apparitions ayant forme humaine et plus elles seront proches de toi, plus elles rapetisseront » et, écrit à l’envers, comme le faisait de Vinci : « Ce sont les ombres de l'homme »[61]. Max Ernst avait d’ailleurs illustré une édition des Prophéties en 1960[64].

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Maison Max Ernst », sur maison-max-ernst.org (consulté en )
  2. « Max Ernst », sur larousse.fr (consulté en )
  3. , entre autres à Vailly-sur-Aisne. cf. la lettre de Nadeau à Joë Bousquet, citée dans Maurice Nadeau, Grâces leur soient rendues : Mémoires littéraires, Paris, Albin Michel, , 482 p. (ISBN 978-2-226-33957-7, lire en ligne).
  4. D'après le catalogue « Dada-Vorfühling », sur Bibl. de l'université de l'Iowa (consulté le ).
  5. Une technique de relevé d'empreinte courante chez les archéologues.
  6. « La Danse Corps et Graphies - Romeo and Juliet, Répétition sans décor - Ou "sang des corps" -Partie II », sur corpsetgraphies.fr (consulté le )
  7. Quelle vie !, publié en 1911 par deux auteurs britanniques, pourrait prétendre à un tel titre.
  8. Philippe Dagen, « Max Ernst sublime l'art du collage », Le Monde, 8 avril 2008.
  9. Collectif, Alberto Giacometti, catalogue d'exposition, Centre Pompidou, 2001.
  10. Nicolas Devigne, Julia Drost et Ursula Moureau-Martini (dir.) (trad. de l'allemand), Max Ernst. L'imagier des poètes, Paris, PUPS, coll. « Monde germanique », , 296 p. (ISBN 978-2-84050-575-4, lire en ligne).
  11. « Drôme : le camp d'internement de Loriol retrouve enfin la mémoire », sur France Bleu, (consulté le )
  12. Eugénie Bastié, « Breton / Saint-Exupéry, le manifeste et le sacrifice », Le Figaro Magazine, semaine du 21 juillet 2017, pages 22-25.
  13. cf. Emmanuelle Loyer, Paris à New York. Intellectuels et artistes français en exil (1940-1947), Grasset, 2005.
  14. Reproduction dans Mazzotta et Pech 2023, p. 24, Spies 2007, p. 203, Spies et Rewald 2005, p. 289, Spies 1991, p. 326, Maeght 1983, p. 150.
  15. Reproduction dans Mazzotta et Pech 2023, p. 101, Spies 2007, p. 209, List 2005, p. 105.
  16. Mairie de Paris, « Actes de décès no 358 du 3 avril 1976 à la mairie du septième arrondissement de Paris » Accès libre, sur archives.paris.fr, p. 2
  17. Brunella Eruli, « Le moule et le clou : Les objets idiots de Roussel », dans Raymond Roussel : Perversion classique ou invention moderne ?, Presses universitaires de Rennes, coll. « Interférences », (DOI 10.4000/books.pur.48079, lire en ligne)
  18. « Le Rossignol chinois », sur Navigart.fr
  19. (en) « Max Ernst | The Punching Ball or the Immortality of Buonarroti (The Punching Ball ou l’immortalité de Buonarroti) (1920) | Artsy », sur www.artsy.net (consulté le )
  20. MoMA highlights : 375 œuvres du Museum of Modern Art, New York, The Museum of Modern Art, (ISBN 978-84-120107-7-0, SUDOC 242031528), p. 72 ((en) [lire en ligne]); MoMA 2008, p. 153-156.
  21. Reproduction dans Beaux arts magazine, no 82, septembre 1990, p. 59.
  22. (en) « Max Ernst (1891-1976) », sur www.christies.com (consulté le )
  23. Spies 1991, p. 110; Durozoi 1997, p. 55; Spies 2007, p. 81; Mazzotta et Pech 2023, p. 80-81; Max Ernst : mondes magiques, mondes libérés, Connaissance des arts, (ISBN 978-2-7580-1186-6), p. 36–37.
  24. (de) Gerd Bauer, « Max Ernsts Gemälde Au rendez-vous des amis », dans wallref-Richartz Jahrbuch, no 45, 1984, p. 231-255
  25. (de)Max Ernst : das Rendezvous der Freunde, catalogue d'exposition, 22 juin-8 septembre 1991, Musée Ludwig, Cologne, 1991, 352 p.
  26. « Castor and Pollution, 1923 - Max Ernst - WikiArt.org », sur www.wikiart.org (consulté le )
  27. a b c d et e Œuvres de Max Ernst au Musée national d'Art moderne, site navigart.fr.
  28. a et b Rachelle Viennot Hüwel, « Le Jardin de France de Max Ernst, sépulcre inquiétant de Salammbô », La revue des musées de France. Revue du Louvre, no 4,‎ , p. 91-101.
  29. (en) « Max Ernst. Two Children Are Threatened by a Nightingale (Deux Enfants sont menacés par un rossignol). 1924 | MoMA », sur The Museum of Modern Art (consulté le )
  30. Œuvres de Max Ernst au Musée d'Arts de Nantes, site navigart.fr.
  31. « Max Ernst. The Fascinating Cypress (Le Fascinant cyprès) from Natural History (Histoire naturelle). c. 1925, published 1926 | MoMA », sur The Museum of Modern Art (consulté le )
  32. Mélody Jan-Ré, Le Genre à l’œuvre, volume 3, « Représentations », L'Harmattan, 2012, p. 180.
  33. a et b Œuvres de Max Ernst au Musée d'Art moderne et contemporain de Strasbourg, site navigart.fr.
  34. (en) « The Kiss | Peggy Guggenheim Collection », sur www.guggenheim-venice.it (consulté le )
  35. « La horde par MaxErnst », sur www.artnet.fr (consulté le )
  36. a et b Œuvres de Max Ernst au Musée de Grenoble, site navigart.fr.
  37. L'Oiseau forestier, 1927-1928, Musée Picasso, Paris.
  38. a et b Œuvres de Max Ernst au Musée d'Art moderne de Paris, site navigart.fr.
  39. (es) « Chimère », sur Centre Pompidou (consulté le )
  40. Daphné Bétard, « Max Ernst à la mandoline ! », Beaux Arts, no 414,‎ , p. 30
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  42. Ulrich Bischoff, Max Ernst : 1891-1976, au-delà de la peinture, B. Taschen, (ISBN 3-8228-0076-7 et 978-3-8228-0076-8, OCLC 297152556, lire en ligne), p. 61
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  46. Spies 1991, p. 238.
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  54. (en) « Euclid, 1945 », sur The Menil Collection (consulté le ), Spies 2007, p. 189.
  55. Drost 2016, p. 123-124.
  56. Fondation Vassílis et Elísa Goulandrís, « Max Ernst (1891-1976) — Pendant que la Terre dort », sur www.goulandris.gr (consulté le )
  57. « Un tissu de mensonges », sur Centre Pompidou (consulté le )
  58. Œuvres de Max Ernst au Musée d'Art moderne et contemporain de Saint-Étienne Métropole, site navigart.fr.
  59. Reproduction dans Beaux arts magazine, no 80, juin 1990, p. 154.
  60. Sylvie Le Clech (dir.), "Aux cracheurs, aux drôles, au génie", coll. « Patrimoines en région Centre-Val de Loire - Patrimoine du XXe siècle », (lire en ligne).
  61. a et b Spies 1998, p. 275.
  62. Robert Lebel, « Max Ernst parle avec Robert Lebel », L’Œil, nos 176-177,‎ , reproduit dans Ernst 1970, p. 431.
  63. La fontaine d'Amboise, œuvre de Max Ernst (livret d’inauguration), mairie d’Amboise, (SUDOC 02349722X).
  64. Prophéties sur les animaux raisonnables & irraisonnables, Collège de pataphysique, (SUDOC 067450733).
  65. Pierre de Boishue, « Max Ernst, un homme d'expériences », Le Figaro Magazine,‎ , p. 98-99 (lire en ligne).
  66. « Recherche - Base de données Léonore », sur www.leonore.archives-nationales.culture.gouv.fr (consulté le )

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Filmographie[modifier | modifier le code]

  • Max Ernst, mes vagabondages, mes inquiétudes, réalisé par Peter Schamoni, co-produit par TFV, Aube Elléouët et Oona Elléouët, distribué par Seven Doc. Sorti en 2011.

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Bases de données et dictionnaires[modifier | modifier le code]