Max Gallo — Wikipédia

Max Gallo
Max Gallo en 2009.
Fonctions
Fauteuil 24 de l'Académie française
-
Député européen
3e législature du Parlement européen
France (en)
Parti socialiste
-
Député européen
2e législature du Parlement européen
France (en)
Parti socialiste
-
Député français
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Cimetière de Spéracèdes (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Max Louis Jules GalloVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonymes
Max Laugham, David GallwayVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Autres informations
Partis politiques
Membre de
Directeur de thèse
Distinctions
Œuvres principales

Max Gallo, né le à Nice et mort le à Vaison-la-Romaine, est un écrivain, historien et homme politique français.

Originellement chercheur en histoire, il se tourne ensuite vers la littérature avec ses « romans-histoire » qui constituent l'essentiel de son œuvre. Ses premiers romans, qu'il appelle des ouvrages de « politique-fiction », ont été écrits sous le pseudonyme de Max Laugham. Écrivain prolifique avec plus d'une centaine d'ouvrages à son compte, principalement des romans historiques et des biographies, il est élu membre de l'Académie française au fauteuil 24 le , à l'âge de 75 ans.

En 1981, il est élu député sous l'étiquette du Parti socialiste, puis il devient porte-parole du troisième gouvernement Mauroy.

En 1992-1993, il quitte le PS, pour suivre Jean-Pierre Chevènement lors de la fondation du Mouvement des citoyens. Il soutient ensuite Chevènement lors de l'élection présidentielle de 2002, puis Nicolas Sarkozy en 2007.

Biographie[modifier | modifier le code]

Enfance[modifier | modifier le code]

Max Gallo est fils d'immigrés italiens pauvres[1]. Son père, originaire du Piémont, avait quitté l'école après son certificat d'études à onze ans, et il était autodidacte. Sa mère était originaire de la région de Parme. La famille Gallo habitait Nice, et Max vécut son enfance au travers de la Seconde Guerre mondiale. Son père était alors résistant, mais n'avait pas mis son entourage dans la confidence. Max assiste en tant que spectateur à l'occupation, puis à la libération de Nice et il vit avec intensité tous ces événements qui vont marquer son imaginaire et son envie d'être confronté à l'histoire.

Cependant son père, d'un tempérament prudent, oriente Max, afin qu'il fasse des études techniques et qu'il devienne ensuite fonctionnaire.

Études[modifier | modifier le code]

Il obtient d'abord un CAP de mécanicien-ajusteur, puis un baccalauréat mathématiques et technique au lycée du Parc-Impérial. À vingt ans, il entre ensuite dans la fonction publique en tant que technicien à la RTF, travaillant au centre émetteur des Plateaux-Fleuris, près d'Antibes, puis part au bout d'un an à Paris suivre des cours afin de devenir contrôleur technique.

En parallèle de sa profession, il poursuit ses études d'histoire. En 1957, en pleine guerre d'Algérie, il fait son service militaire comme météorologiste au Bourget[2], où, avec Jean-Pierre Coffe, il fonde un journal antimilitariste dénommé Le Temps, interdit au bout de trois numéros[3].

Reçu à Propédeutique lettres, il abandonne quelques années après son poste de technicien, pour devenir surveillant, puis maître auxiliaire à Chambéry. Il obtient ensuite l'agrégation d'histoire en 1960, à l'âge de 28 ans, et il devient professeur d'histoire au lycée Masséna à Nice. Il poursuit ses études jusqu'au doctorat en histoire, obtenu en 1968 avec une thèse de troisième cycle consacrée à la propagande de l'Italie fasciste[4],[5], puis devient maître-assistant à l'université de Nice. La même année, il décline le poste qui lui est proposé à l'université de Vincennes et exerce jusqu'en 1975 la profession de maître de conférences à l'Institut d'études politiques de Paris[6].

Journaliste[modifier | modifier le code]

Max Gallo fut éditorialiste de L'Express pendant dix ans dans les années 1970, avant de démissionner. Il intervient quatre fois entre 1971 et 1973 dans Italiques[7]. Après son expérience gouvernementale des années 1980, il a dirigé quelque temps la rédaction du quotidien Le Matin de Paris, à l'époque où le journal était « mitterrandolâtre»[1].

Il a longtemps participé à l'émission dominicale L'Esprit public présentée par Philippe Meyer, sur les ondes de France Culture. Sa dernière intervention à cette émission date du .

Controverses[modifier | modifier le code]

Allégations sur la paternité de Papillon, d'Henri Charrière[modifier | modifier le code]

Max Gallo a été désigné comme étant le coauteur caché du best-seller Papillon, racontant les souvenirs de l'ex-bagnard Henri Charrière. Robert Laffont a affirmé en 1974 avoir la preuve que Charrière était le seul auteur de Papillon[8], mais Hubert Prolongeau écrivait en 2004 : « Ceux qui juraient il y a trente ans que Papillon était l'œuvre d'Henri Charrière évoquent maintenant en souriant le patient travail de Max Gallo sur ce livre[9]

Esclavage des Noirs[modifier | modifier le code]

Le , invité du 12/14 de France 3, Max Gallo déclare, à propos de l'esclavage des Noirs sous Napoléon : « Cette tache, car c’est une tache réelle, est-ce que c’est un crime contre l’humanité, peut-être, je ne sais pas »[10]. Le CM98 (Comité Marche du ), une association membre du Comité pour la mémoire de l'esclavage, porte plainte contre lui pour négation de crime contre l'humanité. Peu après démarre l'affaire Olivier Grenouilleau.

Plus tard, le CM98 est débouté au motif que « chacun doit être libre de s’interroger sur la pertinence à qualifier de crime un fait historique quand il n’y a plus personne à juger »[11]. Il fait ensuite appel, mais il échoue une nouvelle fois, la cour d'appel constatant que « la loi Taubira n’a pas créé d’incrimination spécifique, destinée à protéger juridiquement une telle reconnaissance »[12].

En première instance, par jugement en date du , le tribunal de grande instance de Paris déclare le Comité de la Marche du irrecevable à agir.

Par arrêt en date du , la cour d'appel de Paris infirme cette décision, mais elle prononce la nullité de l'assignation en demande du Comité de la Marche du , le condamne aux dépens de première instance et d'appel, en application de l'article 700 du Code de procédure civile.

Imprécisions d'historien[modifier | modifier le code]

Diverses erreurs ou imprécisions dans les ouvrages de Max Gallo consacrés aux événements survenus en Belgique lors des deux guerres mondiales ont été largement commentées[13],[14].

Au nom de tous les miens[modifier | modifier le code]

Les responsabilités respectives de Max Gallo et de Martin Gray dans certains éléments douteux du livre Au nom de tous les miens ont fait l'objet de discussions.

Vie politique[modifier | modifier le code]

Max Gallo
Illustration.
Max Gallo dans les années 1990.
Fonctions
Député européen

(10 ans)
Élection 17 juin 1984
Réélection 15 juin 1989
Législature 2e et 3e
Secrétaire d'État
Porte-parole du gouvernement

(1 an, 3 mois et 25 jours)
Président François Mitterrand
Gouvernement Pierre Mauroy III
Prédécesseur André Rossi
Successeur Roland Dumas
Député français

(1 an, 9 mois et 20 jours)
Élection 21 juin 1981
Circonscription 1re des Alpes-Maritimes
Législature VIIe (Cinquième République)
Groupe politique SOC
Prédécesseur Charles Ehrmann
Successeur Francis Giolitti
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Nice
Date de décès (à 85 ans)
Lieu de décès Vaison-la-Romaine
Nationalité Française
Parti politique PS (1981-1983)
PSE (1984-1994)
Conjoint Marielle Gallo

Militant et membre du Parti communiste jusqu'en 1956, il abandonne cette voie pendant ses études d'histoire.

Il adhère au Parti socialiste en 1981 sur demande des socialistes niçois qui cherchaient une personnalité de marque ayant une notoriété suffisante pour s'opposer au maire de l'époque, Jacques Médecin, au pouvoir depuis des décennies. Max Gallo était alors très connu pour avoir publié son roman sur sa ville de Nice, La Baie des Anges, qui fut un succès national et local. Il parvient à se faire élire député dans la première circonscription des Alpes-Maritimes en 1981, mais est battu lors des élections municipales à Nice, en 1983.

Il rencontre pour la première fois François Mitterrand lors de l'émission télévisée Apostrophes de Bernard Pivot, en 1976. En 1983, il est nommé secrétaire d'État, porte-parole du troisième gouvernement Pierre Mauroy. Il participe à moderniser cette fonction en s'inspirant du porte-parole de la Maison-Blanche, notamment avec la création d'une salle de presse au palais de l'Élysée et l'instauration d'un compte-rendu formel aux médias après le conseil des ministres[15]. Son directeur de cabinet est François Hollande. Il quitte le gouvernement en 1984 afin de consacrer plus de temps à son travail littéraire et exercer son mandat de député européen de 1984 à 1994.

En 1991, il fait partie des premiers membres du Comité Laïcité République[16].

En 1992-1993, il quitte le Parti socialiste avec Jean-Pierre Chevènement, pour fonder le Mouvement des citoyens, dont il devient président.

En 1992, il publie La Fontaine des innocents, où il critique la cour du président François Mitterrand[1]. En 1994, il abandonne son engagement politique, et se consacre tout entier à l'écriture. Il préside le comité de soutien de Jean-Pierre Chevènement à l'élection présidentielle de 2002 et participe à de nombreux meetings[17]. En 2005, il milite également pour le «non» au référendum sur le Traité constitutionnel européen. Tout comme dans ses ouvrages, les revendications gaulliste et bonapartiste font partie de son discours politique.

Le , il a annoncé son soutien à Nicolas Sarkozy à l'élection présidentielle. Le , à l'occasion de la journée d'investiture de Nicolas Sarkozy à la présidence de la République, il prononce un discours lors d'une cérémonie devant les chênes de la Cascade du bois de Boulogne35 résistants avaient été fusillés le .

Depuis 2007, il pense que la France traverse une « crise nationale de longue durée », qui court depuis la Première Guerre mondiale et qui est équivalente, par son ampleur et sa profondeur, à ce que les Français ont connu pendant la guerre de Cent Ans[18].

Membre de l'Académie française[modifier | modifier le code]

En 2000, il se porte une première fois candidat à l'Académie française, au fauteuil laissé vacant par la mort de Jean Guitton : au scrutin du , il ne recueille que six, trois puis trois voix aux premier, deuxième et troisième tours de scrutin, contre onze aux trois tours pour Jean Raspail, quatre, cinq et cinq pour Charles Dédéyan. Aucun candidat n'obtenant la majorité de 15 voix requise pour être élu, l'élection est déclarée blanche[19].

Il se porte à nouveau candidat en 2007, cette fois au fauteuil no 24, occupé précédemment par Jean-François Revel[20]. À l'élection du , il est élu dès le premier tour avec 15 voix sur 28 votants, contre cinq pour Claude Imbert et une pour Bernard Henri[21]. Il est reçu le , par Alain Decaux.

Maladie et mort[modifier | modifier le code]

Le , il reconnaît souffrir de la maladie de Parkinson, déclarant que « la maladie change le rapport de l'écrivain avec lui-même, avec les autres écrivains, et avec le monde tel qu'il est »[22].

Il meurt le , à son domicile de Vaison-la-Romaine, à l'âge de 85 ans[23],[24]. Ses obsèques religieuses sont célébrées à Paris, en l'église Saint-Étienne-du-Mont.

Max Gallo est enterré au cimetière de Spéracèdes (Alpes-Maritimes), dans la tombe voisine de celle de ses parents[25].

Vie privée[modifier | modifier le code]

Après avoir été l'époux de Laurence Gallo, philologue, puis de Karine Berriot, écrivaine et journaliste, il se marie en troisièmes noces à Marielle Boullier, femme de lettres connue sous le nom de Marielle Gallet, avocate au barreau de Paris, mère de trois fils, élue en 2009 députée européenne sur la liste de la majorité présidentielle en Île-de-France[26].

En 1972, sa fille Anne, âgée de 16 ans, se suicide[27],[1]. Il a aussi un fils, David.

Le , il retrouve la foi chrétienne grâce au prêtre de l'église Saint-Sulpice, à Paris. Il revient sur son parcours spirituel dans le prologue de sa suite romanesque Les Chrétiens[28].

Œuvres[modifier | modifier le code]

Romans[modifier | modifier le code]

  • Le Cortège des vainqueurs, Robert Laffont, 1972
  • Un pas vers la mer, Robert Laffont, 1973
  • L’Oiseau des origines, Robert Laffont, 1974
  • Que sont les siècles pour la mer, Robert Laffont, 1977
  • Une affaire intime, Robert Laffont, 1979
  • France, Grasset, 1980
  • Un crime très ordinaire, Grasset, 1982
  • La Demeure des puissants, Grasset, 1983
  • Le Beau Rivage, Grasset, 1985
  • Belle Époque, Grasset, 1986
  • La Route Napoléon, Robert Laffont, 1987
  • Une affaire publique, Robert Laffont, 1989
  • Guerre des gangs à Golfe-City, Robert Laffont, 1991 — faussement présenté comme un roman de « David Gallway » (en fait un pseudonyme de l'auteur) traduit de l'anglais.
  • Le Regard des femmes, Robert Laffont, 1991
  • Les Fanatiques, Fayard, 2006
  • Le Pacte des assassins, Fayard, 2008
  • La chambre ardente, Fayard, 2008
  • Caïn et Abel, Fayard, 2011

Suites romanesques[modifier | modifier le code]

  • La Baie des Anges, Robert Laffont, 1976
    • I. Ils venaient de la montagne
    • II. Les Bâtisseurs
    • III. Le Palais des fêtes
    • IV. La Promenade des Anglais
  • Les Hommes naissent tous le même jour
    • I. Aurore, Robert Laffont, 1978
    • II. Crépuscule, Robert Laffont, 1979
  • La Machinerie humaine
    • La Fontaine des innocents, Fayard, 1992
    • L’Amour au temps des solitudes, Fayard, 1992
    • Les Rois sans visage, Fayard, 1994
    • Le Condottiere, Fayard, 1994
    • Le Fils de Klara H., Fayard, 1995
    • L'Ambitieuse, Fayard, 1995
    • La Part de Dieu, Fayard, 1996
    • Le Faiseur d’or, Fayard, 1996
    • La Femme derrière le miroir, Fayard, 1997
    • Le Jardin des oliviers, Fayard, 1999
    • Un homme de pouvoir, Fayard, 2002
  • Bleu blanc rouge
    • I. Mariella, XO, 2000
    • II. Mathilde, XO, 2000
    • III. Sarah, XO, 2000
  • Les Patriotes
    • I. L’Ombre et la Nuit, Fayard, 2000
    • II. La flamme ne s’éteindra pas, Fayard, 2001
    • III. Le Prix du sang, Fayard, 2001
    • IV. Dans l’honneur et par la victoire, Fayard, 2001
  • Les Chrétiens
    • I. Le manteau du soldat, Fayard, 2002
    • II. Le Baptême du roi, Fayard, 2002
    • III. La Croisade du moine, Fayard, 2002
  • Morts pour la France
    • I. Le Chaudron des sorcières, Fayard, 2003
    • II. Le Feu de l'enfer, Fayard, 2003
    • III. La Marche noire, Fayard, 2003
  • L'Empire
    • I. L’Envoûtement, Fayard, 2004
    • II. La possession, Fayard, 2004
    • III. Le désamour, Fayard, 2004
  • La Croix de l'Occident
    • I. Par ce signe tu vaincras, Fayard, 2005
    • II. Paris vaut bien une messe, Fayard, 2005
  • Les Romains
    • I. Spartacus : la révolte des esclaves, Éditions Fayard, 2005
    • II. Néron : le règne de l'Antéchrist, Éditions Fayard, 2006
    • III.Titus : le martyre des Juifs, Éditions Fayard, 2006
    • IV. Marc Aurèle : le martyre des chrétiens, Éditions Fayard, 2006
    • V. Constantin le Grand : l’empire du Christ, Éditions Fayard, 2006

Essais[modifier | modifier le code]

  • Fier d'être français, Fayard, 2006
  • Jésus, l'homme qui était Dieu, XO, 2010

Politique-fiction[modifier | modifier le code]

  • La Grande Peur de 1989, Robert Laffont, 1966
  • Guerre des gangs à Golfe-City, Robert Laffont, 1991

Histoire[modifier | modifier le code]

  • L’Italie de Mussolini, Librairie académique Perrin, 1964
  • L’Affaire d'Éthiopie, Le Centurion, 1967
  • Contribution à l'étude des méthodes et des résultats de la propagande fasciste dans l'immédiat avant-guerre (1930-1940), Nice, 1968 (Thèse dactylographiée)
  • Gauchisme, Réformisme et Révolution, Robert Laffont, 1968
  • Histoire de l’Espagne franquiste, Robert Laffont, 1969
  • Cinquième Colonne (1939-1945), Plon, 1970
  • La Nuit des longs couteaux, Robert Laffont, 1971 (réédité à de nombreuses reprises)
  • Tombeau pour la Commune, Robert Laffont, 1971
  • La Mafia, mythe et réalités, Seghers, 1972
  • L’Affiche, miroir de l’histoire, Robert Laffont, 1973
  • Le Pouvoir à vif, Robert Laffont, 1978
  • Le XXe siècle, Librairie académique Perrin, 1979
  • La Troisième Alliance, Fayard, 1984
  • Les idées décident de tout, Galilée, 1984
  • Lettre ouverte à Robespierre sur les nouveaux Muscadins, Albin Michel, 1986.
  • Que passe la justice du Roi, Robert Laffont, 1987
  • Les Clés de l’histoire contemporaine, Robert Laffont, 1989
  • La Gauche est morte, vive la gauche !, Odile Jacob, 1990
  • Manifeste pour une fin de siècle obscure, Odile Jacob, 1991
  • L’Europe contre l’Europe, Le Rocher, 1992
  • Jè, histoire modeste et héroïque d’un homme qui croyait aux lendemains qui chantent, Stock, 1994
  • L’Amour de la France expliqué à mon fils, Le Seuil, 1999
  • L'Âme de la France : Une histoire de la Nation des origines à nos jours, Fayard, 2007
  • La Révolution française
    • I. Le Peuple et le roi, XO, 2009
    • II. Aux armes, citoyens !, XO, 2009
  • Le Roman des rois, Fayard, 2009
  • Une histoire de la 2e guerre mondiale
    • I. 1940, de l’abîme à l’espérance, XO, 2010
    • II. 1941, le monde prend feu, XO, 2011
    • III. 1942, le jour se lève, XO, 2011
    • IV. 1943, le souffle de la victoire, XO, 2011
    • V. 1944-1945, le triomphe de la liberté, XO, 2012
  • Dictionnaire amoureux de l'histoire de France, Plon, 2011
  • Une histoire de la Première Guerre mondiale
    • 1914, le destin du monde, XO, 2013
    • 1918, la terrible victoire, XO, 2013
  • Les Rois fondateurs, livre illustré, éditions du Toucan, 2013.
  • La Chute de l'empire romain ; Paris (XO éditions), 2014.
  • Richelieu. La foi dans la France, XO éditions, 2015.
  • 1917: une passion russe, XO éditions, 2017.

Entretiens[modifier | modifier le code]

Biographies[modifier | modifier le code]

  • Maximilien Robespierre, histoire d’une solitude, Librairie académique Perrin - collection tempus, 1968 (réédité en 2001 et 2008 sous le titre L'Homme Robespierre, histoire d’une solitude)
  • Garibaldi, la force d’un destin, Fayard, 1982
  • Le Grand Jaurès, Robert Laffont, 1984
  • Jules Vallès, Robert Laffont, 1988
  • Napoléon[29]
    • I. : Le Chant du départ (1769-1799), Robert Laffont, 1997
    • II. : Le Soleil d’Austerlitz (1799-1805), Robert Laffont et, 1997
    • III. : L’Empereur des rois (1806-1812), Robert Laffont, 1997
    • IV. : L’Immortel de Sainte-Hélène (1812-1821), Robert Laffont, 1997
  • De Gaulle
    • I. : L’Appel du destin (1890-1940), Robert Laffont, 1998
    • II. : La Solitude du combattant (1940-1946), Robert Laffont, 1998
    • III. : Le Premier des Français (1946-1962), Robert Laffont, 1998
    • IV. : La Statue du commandeur (1963-1970), Robert Laffont, 1998
  • Une femme rebelle : vie et mort de Rosa Luxembourg, Fayard, 2000
  • Victor Hugo
    • I. : « Je suis une force qui va ! » (1802-1843), XO, 2001
    • II. : « Je serai celui-là ! » (1844-1885), XO, 2001
  • César Imperator, Éditions XO, 2003
  • Louis XIV
    • I. Le Roi-Soleil, XO, 2007
    • II. L'Hiver du grand roi, XO, 2007
  • « Moi, j'écris pour agir » Vie de Voltaire, Éditions Fayard, 2008
  • "Jeanne d'Arc, jeune fille de France brûlée vive", Pocket, 2014
  • Henri IV, un roi français, Éditions XO, 2016

Autobiographie[modifier | modifier le code]

  • L'oubli est la ruse du diable, XO, 2012

Conte et nouvelle[modifier | modifier le code]

  • La Bague magique, Casterman, 1981 (conte pour la jeunesse illustré par François Fiévé)
  • Contes de campagnes. Quinze nouvelles de France, Mille et une Nuits, 2002 (recueil collectif écrit en soutien à Jean-Pierre Chevènement, candidat MRC à l’élection présidentielle ; contient un texte de Max Gallo)

Collaboration[modifier | modifier le code]

Albums[modifier | modifier le code]

  • L'Album de l'Empereur, Robert Laffont, 1997 (hors commerce)
  • De Gaulle, les images d'un destin, avec le témoignage d'Yves Guéna, Le Cherche midi, 2007
  • La Grandeur du Roi-Soleil, Éditions XO, 2007 (hors commerce)

Récompenses et distinctions[modifier | modifier le code]

Décorations[modifier | modifier le code]

Prix littéraires[modifier | modifier le code]

Hommages[modifier | modifier le code]

  • Le conseil municipal de Nice décide − en sa séance du 13 novembre 2017 - de renommer l’avenue des Phocéens « avenue Max Gallo ». L’inauguration a lieu le 2 juin 2018[30].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d Gilles Martin-Chauffier, « Max Gallo, l'étoffe du héraut », Paris Match, semaine du 27 juillet au 2 août 2017, page 16.
  2. Mathias Gurtler, CV de stars: Max Gallo, VSD, 8 décembre 2007.
  3. « Biographie de Jean-Pierre Coffe »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  4. Contribution à l'étude des méthodes et des résultats de la propagande et de l'information de l'Italie fasciste dans l'immédiat avant-guerre : 1933-1939 : d'après les documents du Ministère de la Culture populaire, thèse sous la direction d'André Nouschi, Université de Nice, UFR des lettres, arts et sciences humaines, 1968, présentation en ligne.
  5. Claude Lévy, « Sur Doriot et le P.P.F. : recension de Doriot. Du communisme à la collaboration de Dieter Wolf », Revue d'histoire de la Deuxième Guerre mondiale, Paris, Presses universitaires de France, no 99 « Aspects de la Résistance française »,‎ , p. 126-127 (JSTOR 25728705).
  6. Bertrand Le Balc'h, « Max Gallo : "J'étais technicien à la radio" », Le Figaro, 15 octobre 2007.
  7. Italiques, deuxième chaîne de l'ORTF, 8 novembre 1971, 20 janvier 1972, 1er juin 1972, 21 septembre 1973.
  8. Robert Laffont, Éditeur, éd. Robert Laffont, 1974; réédition de 2011 consultable sur Google Livres, numéro de page non apparent.
  9. Hubert Prolongeau, « Les “nègres” sortent de l’ombre », Le Nouvel Observateur, 2-8 décembre 2004, pp. 124-126. Cité dans La Libre Belgique, rubrique Entre guillemets, 3 décembre 2004, en ligne.
  10. « Un négationnisme respectable », sur lmsi.net.
  11. « Esclavage : Max Gallo rejugé pour contestation de crime contre l’humanité », sur afrik.com
  12. Communiqué du CM98
  13. Christian Laporte, « Quand Max Gallo récidive… approximativement », La Libre,
  14. « Max Gallo raconte n'importe quoi » sur rtbf.be.
  15. Laurent Telo, « Dents longues et langue de bois », M, le magazine du Monde, semaine du 11 janvier 2014, p. 31-37.
  16. « Création d'un comité Laïcité-République. », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  17. Romain Rosso, « Max Gallo, le tribun du candidat Chevènement en 2002 », lexpress.fr, 27 décembre 2016.
  18. Max Gallo, « Charles de Gaulle : mission et légitimité nationale », site _Les témoins du gaullisme de conviction_, 11 février 2007]
  19. « ACADÉMIE FRANÇAISE : nouvelle élection blanche au fauteuil du philosophe Jean Guitton », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  20. Académie française
  21. 31 mai 2007 : élection, sur academie-francaise.fr
  22. Le Point.fr, « Max Gallo : "Oui, je souffre de la maladie de Parkinson" », sur lepoint.fr, (consulté le ).
  23. « Mort de Max Gallo, un historien qui aimait la France », sur Le Figaro, (consulté le )
  24. « Mort de Max Gallo, académicien et roi du roman historique populaire », sur Le Monde, (consulté le )
  25. https://www.geneanet.org/cimetieres/view/8557257/persons/?individu_filter=GALLO%2BMax
  26. Biographies des 72 élus français au Parlement européen
  27. L'oubli est la ruse du diable, mémoires, Max Gallo, p. 245.
  28. Max Gallo : le bouleversant récit de son retour à la foi
  29. De cette série de 4 livres a été produit le feuilleton télévisé en 4 épisodes Napoléon.
  30. christine rinaudo, « Max Gallo a son avenue, face à la Baie des Anges... », Nice-Matin,‎ (lire en ligne, consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Liens externes[modifier | modifier le code]