Max Meynier — Wikipédia

Max Meynier
Image illustrative de l’article Max Meynier

Nom de naissance Max Jean-Paul Meynier[1]
Date de naissance
Lieu de naissance Lyon 6e (France)
Date de décès (à 68 ans)
Lieu de décès Neuilly-sur-Seine (France)
Nationalité Drapeau de la France Française
Langue Français
Années d'activité 1972-2000
Émissions Le Juste Prix (1987-1988)
Des chiffres et des lettres (1991-1992)
Radio sur RTL :
Les routiers sont sympa (1972-1986)
Les routes du bout du monde (1982)
Fréquence Max (1983-1986)
Chaîne FR3
TF1
Antenne 2

Max Meynier, né le dans le 6e arrondissement de Lyon[2], mort le à Neuilly-sur-Seine, est un animateur de radio et de télévision français, par ailleurs comédien de théâtre.

Il fait la majeure partie de sa carrière sur les ondes de la radio RTL, de 1972 à 1994, notamment avec l'émission Les routiers sont sympa dans les années 1970. À la télévision, il anime, de 1987 à 1988, Le Juste Prix sur TF1 et, entre 1991 et 1992, Des chiffres et des lettres sur Antenne 2.

Biographie[modifier | modifier le code]

Etudes et carrière radiophonique[modifier | modifier le code]

Max Meynier suit des études à Lyon au lycée Ampère, à l’École supérieure de commerce et à l'Institut Pitiot puis à Paris au Centre d’art dramatique de la rue Blanche[3].

Après des débuts au théâtre comme comédien, il entre en 1969 à RTL, où il crée et anime, à partir du , l'émission Les routiers sont sympa, d'abord de 22 h 30 à minuit, à partir de 1975 de 21 h à minuit et à partir de 1978 même de 20 h 30 à minuit, sauf le week-end. L'émission deviendra en 1979 Relax Max, en 1981 Allô Max et de 1982 jusqu'à 1986 Fréquence Max[4]. Il anime pendant treize ans cette émission mythique qui connaît un vif succès auprès des professionnels de la route, avec 800 000 auditeurs chaque soir en moyenne[5], l'animateur recevant jusqu'à 25 000 lettres par an[4].

Dans la nuit du vendredi 8 au samedi , il parvient lors de l'émission à calmer un aliéné mental du nom de Jacques Robert qui, fausse grenade et pistolet en main, était entré dans le studio de RTL, en se faisant passer pour un routier et qui souhaitait lire un message à l'antenne[5].

En 1976, la station lui aménage un studio avec une salle d'embarquement, afin d'accueillir routiers et auto-stoppeurs[4].

En 1979, il couvre le premier Paris-Dakar en compagnie de Christian Boudas et Francis Zégut. Tous les soirs de 20 h 30 à 22 h 0, il fait vivre le rallye en direct à bord de son Toyota Land Cruiser.[réf. souhaitée]

En 1981, il prend part à la création des 24 Heures du Mans camions et lance la mode des courses de camions en France et en Europe[4]. En 1982, il anime pendant six mois l'émission Les routes du bout du monde, et sillonne avec son micro de nombreux pays pour cette émission[4].

Victime d'un infarctus en 1986, il devient alors le « joker » (animateur remplaçant) de la station et anime tour à tour toutes les tranches horaires[4] ; il coanime notamment [Quand ?] avec Évelyne Pagès l'émission Le journal du jour de votre naissance, l'après-midi entre 15 h 30 et 16 h 30.[réf. nécessaire]

En 1990, il doit subir une transplantation cardiaque, puis quittera RTL en 1994[4].

Carrière télévisuelle et fin de carrière[modifier | modifier le code]

À la télévision, Max Meynier présente, en 1982, La nouvelle affiche sur Antenne 2 et anime, ensuite, également en 1982, Juge Boxe sur TF1. Il anime dès 1984 sur FR3 l'émission Sahel 84 et les camions de l'espoir et en 1986 Tous en piste. Il est aussi animateur récurrent dans Les Jeux de 20 heures de 1984 à 1987. En 1987, il adapte et lance sur TF1 le jeu télévisé Le juste prix, qu'il présentera pendant un an[4]. De 1991 à 1992, il mène le jeu Des chiffres et des lettres pendant neuf mois[6].

Il joue au théâtre en 1997 avant de cesser toute activité professionnelle en 2000.

En 2002, Max Meynier subit une deuxième transplantation cardiaque et une transplantation rénale[4]. Il meurt d'un cancer le [4] à son domicile de Neuilly-sur-Seine. Il est incinéré au cimetière du Père-Lachaise à Paris puis inhumé dans le tombeau familial[7] au cimetière de la Guillotière à Lyon.

Bilan de carrière à caractère artistique et dans les médias[modifier | modifier le code]

Publications[modifier | modifier le code]

  • Max Meynier, Mille et une nuits avec mes routiers sympa, autobiographie, éditions de la Table Ronde, 1978.
  • Max Meynier, Quoi de neuf ? Mon cœur. Livre consacré à sa première transplantation cardiaque.

Théâtre[modifier | modifier le code]

Discographie[modifier | modifier le code]

  • 1977 : Allez la France
  • 1981 : La Route
  • 2014 : Max Meynier, les routiers sont sympas, Éric Goyat, LEDLM, RTL.

Télévision[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. https://deces.matchid.io/id/dQUX0L11pdMt
  2. État civil sur le fichier des personnes décédées en France depuis 1970
  3. « Biographie Max Meynier Comédien, Animateur d´émissions de radio et de télévision », sur www.whoswho.fr (consulté le )
  4. a b c d e f g h i et j « L'animateur radio Max Meynier est mort », TF1 News.fr avec AFP, 23 mai 2006 (consulté le 31 janvier 2016).
  5. a et b « Dans la nuit du 8 au 9 février 1974, une prise d’otages à RTL », Éditorial de Jacques Pradel, RTL.fr (consulté le 16 mai 2016).
  6. À titre d'anecdote[pas clair] : Le , dans l'émission Derrière le poste sur la chaîne D8, Arielle Boulin-Prat et Bertrand Renard, les co-animateurs des Chiffres et des lettres, révèlent que lorsque l'émission était présentée par Max Meynier, cette dernière était « horrible » car il « se la jouait perso » et oubliait ses co-animateurs.[réf. nécessaire] Les audiences ayant alors chuté, Armand Jammot, le créateur du jeu, le remplaça par le présentateur météo Laurent Romejko.
  7. « Nouveau cimetière de la Guillotière », geneanet.org (consulté le 6 juin 2018).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]