Max Schmalzl — Wikipédia

Max Schmalzl
Mosaïque réalisée par Max Schmalzl, chapelle des Bénédictines de l'Adoration Perpétuelle, Clyde, Missouri
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 79 ans)
Gars am InnVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Maximilan Schmalzl
Nationalité
Allemand Drapeau de l'Allemagne
Formation
Activité
Autres informations
Ordre religieux
Maître
Theodor Spiess

Maximilan Schmalzl, connu sous le diminutif de Max Schmalzl, né le 7 juillet 1850 à Falkenstein et mort le 7 janvier 1930 à Gars am Inn, est un religieux rédemptoriste allemand, peintre, et illustrateur appartenant à l'école de Beuron et au mouvement nazaréen.

Biographie[modifier | modifier le code]

Né le 7 juillet 1850 à Falkenstein, en Bavière, dans une famille catholique d'artistes. Maximilian Schmalzl étudie à l'école royale des arts appliqués de Munich, où il reçoit l'enseignement de Theodor Spiess. Il étudie particulièrement les arts décoratifs et reçoit comme récompense de son talent une bourse d'étude de 200 florins en septembre 1871[1]. Attiré par la vie religieuse, il prononce ses vœux religieux dans l'ordre rédemptoriste à Gars am Inn le 20 juillet 1878, devenant frère Max.

Son confrère dans la congrégation du Très Saint Rédempteur, Georg Schober, responsable des publications liturgiques de la maison d'édition Pustet de Ratisbonne, a largement recours a ses services comme illustrateur de missels et d'autres livres liturgiques. Cette série de commandes fait connaître son nom, car les publications en latin de la maison Pustet sont diffusées dans le monde entier, et le pape Pie X l'invite à illustrer également les publications liturgiques des presses du Vatican. En parallèle à cette activité d'illustrateur, il réalise lui-même des fresques dans différentes églises en Allemagne, Italie, et Amérique, ou bien élabore des cartons à l'usage d'autres peintres, de scuplteurs ou de mosaïstes. En mauvaise santé, il ne peut plus travailler à partir de 1924, et meurt à Gars am Inn le 7 janvier 1930[2].

Œuvre[modifier | modifier le code]

Missale Romanum des éditions Pustet illustré par Max Schmalzl

Étant avant tout un profès d'un ordre religieux, Max Schmalzl ne pratique que l'art sacré, dans le but de servir de support à la dévotion et d'illustrer les dogmes de la religion catholique. Son travail l'apparente au mouvement nazaréen, qui s'inspire de l'art de la première Renaissance italienne, y reconnaissant un modèle de pureté spirituelle. L'influence de l'école de Beuron est également manifeste dans le caractère volontiers géométrique de sa production, et l'éthos monastique qui s'y manifeste. Cependant, son style lui est propre, et il y reste fidèle tout au long de sa carrière, ignorant les évolutions de l'art sacré. Il fut ainsi qualifié de "dernier nazaréen" et de "Fra Angelico bavarois"[3].

Schmalzl ne signe généralement pas ses œuvres, se plaçant ainsi dans la ligne des artistes médiévaux. Il lui arrive cependant d'y incorporer les initiales FMS or FrMSch, pour Frater Max Schmalzl.

Parmi les commandes les plus prestigieuses passées à Max Schmalzl, les fresques et mosaïques des églises Saint-Alphonse à l'Esquilin et San Gioacchino in Prati de Rome, le chemin de croix de la cathédrale de l'Assomption de Covington et celui de la deuxième basilique Notre-Dame d'Aparecida, le maître-autel de l'église de la Rédemption de Hernals.

Galerie d'images[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. (de) « Stipendien », sur Archiv verlassen und diese Seite im Standarddesign anzeigen, Ahnenforschung.net, (consulté le )
  2. (en) Samuel J. Boland, A dictionnary of the Redemptorists, Rome, Collegium S. Alfonsi de Urbe, , 444 p., p. 354
  3. (de) Monika Schwarzenberger-Wurster, Monika, Frater Max Schmalzl (1850–1930). Katholische Bildpropaganda in der christlichen Kunst des späten 19. Jahrhunderts, Berlin, Universität Regensburg, (lire en ligne), p. 56

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