Maxime de Naples — Wikipédia

Saint Maxime de Naples
Image illustrative de l’article Maxime de Naples
Statue de saint Maxime
Naissance IVe siècle
Décès IVe siècle 
Nationalité Romain
Activité Évêque
Lieu d'activité Naples
Vénéré à Naples
Canonisation 1888
par Pie IX
Vénéré par Église Catholique

Église orthodoxe

Fête 11 juin pour les catholique et le 12 juin pour les orthodoxes

Maxime de Naples, évêque de Naples au IVe siècle, s'opposa au nom de sa foi dans le concile de Nicée à l'hérésie arienne qui diffusait dans nombre de provinces de l'Empire romain d'Occident et qui niait la trinité et la nature divine du Christ[1]

Épiscopat[modifier | modifier le code]

Maxime de Naples fut envoyé en exil par l'empereur Constance II et remplacé par Zosime[2][réf. incomplète]. Selon la légende[Laquelle ?], Zosime fut alors interdit de parole par Dieu au profit de saint Maxime de Naples[3]. Chaque fois que Zosime prenait la parole, celle-ci ne sortait pas de sa bouche[4].

Martyre[modifier | modifier le code]

Culte et raison de son martyre[modifier | modifier le code]

Maxime de Naples fut martyrisé par l'empereur pour avoir refusé de prêcher l'hérésie arienne[5][réf. incomplète]. Son culte très vivace aux XVIIIe et début du XIXe siècles dans le royaume de Naples fut réactivé par la canonisation du pape Pie IX au moment de la question romaine, qui divisa la papauté et l'Italie unifiée issue du royaume du piémont-Sardaigne[6][réf. incomplète]. Son culte fut très vivace, comme en témoigne la monographie de l'historien napolitain Pietro Giannone dans son Histoire civile du royaume de Naples[7].

Confusion avec saint Mauxe[modifier | modifier le code]

L'historien du catholicisme Paul Guérin (1830-1908) confond aisément saint Maximilien de Naples avec saint Mauxes, mort martyr à Auxerre en Bourgogne au IVe siècle, tant leurs vies sont similaires. Tous deux furent évêques et martyrs[8][réf. incomplète].

Reliques[modifier | modifier le code]

Les reliques de saint Maxime de Naples furent transférées de Naples à Constantinople par l'empereur Justinien, empereur byzantin en 629[Passage contradictoire], à l'époque où il occupait avec ses troupes l'Italie[9][réf. incomplète].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Saint Maxime de Naples », sur Nominis (consulté le ).
  2. Les petits bollandistes vies des saints de l'Ancien et du Nouveau Testament d'apres le Père Giry, Bloud et Barral, (lire en ligne).
  3. « Saint Maxime, évêque de Naples (4ème s) », sur La lumière de Dieu (consulté le )
  4. « La lumière de Dieu: Saint Maxime, évêque de Naples (4ème s) », sur La lumière de Dieu (consulté le ).
  5. Louis Moreri, Le grand dictionnaire historique ou mélange curieux de l'histoire sacrée et profane, (lire en ligne).
  6. Les petits bollandistes vies des saints de l'Ancien et du Nouveau Testament d’après le Père Giry, Bloud et Barral, (lire en ligne).
  7. Pietro Giannone, Histoire civile du royaume de Naples, Chez Pierre Gosse & Isaac Beauregard, (lire en ligne).
  8. Paul Guérin, Les petits bollandistes vies des saints de l'Ancien et du Nouveau Testament d’après le Père Giry, Bloud et Barral, (lire en ligne).
  9. Remi Ceillier, Histoire générale des auteurs sacrés et ecclésiastiques, L. Vivès, (lire en ligne).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Pietro Gianonne, Histoire civile du royaume de Naples, autoédition, Naples, 1742.
  • Louis Moreri, Le grand dictionnaire historique ou melange curieux d'histoire sacré et profane, autoédition,Lausanne, 1683.
  • Paul Guérin , Les petits bollandistes vie et saint de l'ancien et du nouveau testaments d'après le père Giry (camérier du pape Léon XIII), autoédition, Rome, 1888.
  • Collectif , La vie des saints pour tous les jours de l'année, Bibliothèque Nationale de Naples, Naples, 744. p., 1684.
  • Jacques-Albin-Simon Collin de Plancy, Dictionnaire critique des reliques et des images miraculeuse, Lyon, 1822.

Articles connexes[modifier | modifier le code]