Meira Delmar — Wikipédia

Meira Delmar
Olga Isabel Chams Eljach.
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 86 ans)
BarranquillaVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Olga Isabel Chams EljachVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonyme
Meira DelmarVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Autres informations
A travaillé pour
Membre de
Académie colombienne de la langue (en) ()Voir et modifier les données sur Wikidata

Olga Isabel Chams Eljach, née le à Barranquilla et morte le dans la même ville, connue sous le pseudonyme Meira Delmar, est une poétesse colombienne.

Biographie[modifier | modifier le code]

Vie personnelle[modifier | modifier le code]

Olga Isabel Chams Eljach naît le à Barranquilla, en Colombie[1],[2]. Fille d'émigrants libanais, elle a pour père, Julián Élias Chams, né à Almaira, dans le district du Akkar. Il émigre à la fin du XIXe siècle à Haïti puis en Colombie. De son union avec Isabel Eljach, outre Olga qui est la benjamine de la famille[2], il aura deux autres enfants, William et Alice[3].

Carrière littéraire[modifier | modifier le code]

La jeune Olga Isabel doit son goût pour la lecture, d'abord par imitation puis par ferveur, à son père qui était un lecteur passionné. Elle se souvient de lui, lisant jusque tard dans la nuit, assis sur un fauteuil à bascule[2]. Néanmoins, c'est sa mère qui lui fait découvrir l'univers de la poésie, notamment par le biais du poète libanais Gibran Khalil Gibran à travers son recueil intitulé Le Prophète[2]. Olga voue une admiration, qui perdurera dans le temps, à Juana de Ibarbourou, Gabriela Mistral et Alfonsina Storni, considérant que ces trois femmes ont constitué « une période miraculeuse » de la poésie latino-américaine[4]. Elle écrit ses premiers poèmes d'amour durant son adolescence alors, qu'à cette époque, l'amour est un sujet tabou dans sa famille d'éducation libanaise traditionnelle[3]. En 1937, alors qu'elle a tout juste quinze ans, elle envoie ses premiers poèmes à la revue cubaine Vanidades de La Habana. Quatre de ses créations, Tú me crees de piedra, Cadena, Promesa et El regalo de la lluvia, sont alors publiées dans la rubrique « Poetisas de América » (Poétesses d'Amérique)[2].

Œuvres[modifier | modifier le code]

  • Alba de olvido (1942)
  • Sitio del amor (1944)
  • Verdad del sueño (1946)
  • Secreta isla (1951)
  • Huésped sin sombra, Antología (1971)
  • Reencuentro (1981)
  • Laúd memorioso (1995)
  • Alguien pasa (1998)
  • Pasa El Viento: Antología Poética 1942-1998 (2000)
  • Viaje al Ayer (2003)

Commémorations[modifier | modifier le code]

Façade de la bibliothèque publique départementale Meira Delmar.

Le , le gouverneur du département de l'Atlántico, Rodolfo Espinosa Meola, annonce via le décret 000924 de 1998, que la bibliothèque départementale, située à Barranquilla, portera désormais le nom de Meira Delmar. À cette occasion, il déclare que cela « constitue un acte de reconnaissance élémentaire à une femme singulière qui, au-delà de ses vertus poétiques incontestables, incarne un véritable exemple de décence, de finesse et d'exquise sensualité humaine »[5].

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • María Mercedes Jaramillo, Betty Osorio et Ariel Castillo Mier, Meira Delmar: Poesía y prosa, Barranquilla, Ediciones Uninorte, , 789 p. (ISBN 958-8133-76-9, lire en ligne)

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (es) Iván Guzmán López, « Adiós a Meira Delmar », El Mundo,‎ (lire en ligne, consulté le )
  2. a b c d et e (es) Fausto Pérez Villarreal, « Meira Delmar recuerda sus primera publicaciones, hace 70 años », El Tiempo,‎ (lire en ligne, consulté le )
  3. a et b Roberto Khatlab, « Les poètes ne meurent jamais : l'histoire de Meira Delmar (Olga Chams Eljach)... », L'Orient-Le Jour,‎ (lire en ligne [PDF], consulté le )
  4. Jaramillo, Osorio et Mier 2003, p. 15
  5. (es) « Meira encarna la poesía », El Tiempo,‎ (lire en ligne, consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]