Michèle Manceaux — Wikipédia

Michèle Manceaux
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Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Nicole Antoinette Christiane Hourlier
Nationalité
Activités
Mère
Autres informations
A travaillé pour
Distinction

Michèle Manceaux, née le à Paris et morte le à Paris [1],[2], est une journaliste et femme de lettres française. Elle était la fille d'Aimée Mortimer.

Biographie[modifier | modifier le code]

Michèle Manceaux commence sa carrière de journaliste à L'Express en 1954, où elle travaille jusqu'en 1964. De 1971 à 1972, elle collabore au Nouvel Observateur, avant de devenir, de 1978 à 2008, éditorialiste pour le magazine Marie-Claire[3].

Elle produit, de 1965 à 1968, en collaboration avec Frédéric Rossif, l'émission Cinéma pour l'ORTF[3]. Militante de gauche et féministe, elle soutient l'indépendance de l'Algérie puis plus tard la cause palestinienne[4] alors qu'elle est issue d'une famille juive[5].

En 1971, elle signe le manifeste des 343[3].

Parallèlement, elle réalise de grands reportages en Amérique latine, en Afrique occidentale et du Sud, en Europe centrale (Hongrie, Roumanie, Croatie), au Vietnam, en Inde ou encore en Palestine (Gaza)[3].

Proche de Marguerite Duras (les deux femmes ont longtemps été voisines à Neauphle-le-Château[6]), Michèle Manceaux publie, en 1997, L'Amie, témoignage de ces années d'amitié adapté et mis en scène en 2010 par Philippe Honoré au théâtre Essaïon[7].

Elle meurt à l'hôpital Cochin des suites d'une infection pulmonaire.

Œuvres[modifier | modifier le code]

Prix Alice-Louis-Barthou de l’Académie française en 1983.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Relevé des fichiers de l'Insee
  2. L’écrivaine et journaliste Michèle Manceaux est décédée, 31 mars 2015, 20minutes.fr
  3. a b c et d « Michèle Manceaux. Biographie », sur Michèle-Manceaux.com (consulté le ).
  4. Jérôme Bourdon, Le récit impossible : Le conflit israélo-palestinien et les médias, De Boeck Supérieur, 2009, p. 154-155.
  5. « Aujourd'hui, je suis juive. Je l'ai déclaré dans le journal Le Monde daté du 31 août 2001. Ainsi c'est officiel, des archives peuvent en témoigner. » [extrait de : Histoire d'un adjectif].
  6. Bernard Pivot, « La Maison de papier », sur Le Journal du dimanche, .
  7. « L'Amie ou des journées entières avec Marguerite Duras », sur Théâtre Essaïon (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Adaptation[modifier | modifier le code]

Sur l'auteur et son œuvre[modifier | modifier le code]

  • (en) Margaret Anne Hutton, « The writing cure: Marie Cardinal's Les Mots pour le dire and Michèle Manceaux's Grand reportage », in: Epidemics and Sickness in French Litterature and Culture , Durham Modern Language Series, 1995, p. 159-170.
  • « Michèle Manceaux : biographie, bibliographie, conseil de lecture, entretiens », in Dit de femmes : entretiens d'écrivaines françaises, recueillis par Michèle M. Magill et Katherine S. Stephenson, Summa Publications, p. 149-171, 2003.
  • Vincent Soulier: Presse féminine : la puissance frivole, L'Archipel (Paris), 2008.
  • « Manceaux », in Patrick Besson, Mes vieux papiers, Fayard (Paris), 2014, p.

Liens externes[modifier | modifier le code]