Michel Conte — Wikipédia

Michel Conte
Michel Conte au piano lors d’un concert privé en 1964.
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GÉNÉRALITÉS

Michel Conte, né Michel Seunes le à Villeneuve-sur-Lot et mort le en Tunisie, est un chorégraphe français pour la télévision et la scène, auteur-compositeur-interprète et metteur en scène d'opéras, d'opérettes et de comédies musicales.

En 1955, il s'installe au Québec où il a poursuivi une carrière multiple. Dans les années 1970, s'éloignant progressivement du milieu artistique il s'installe aux îles Canaries.

Biographie[modifier | modifier le code]

Michel Conte est issu d'une famille paysanne. Il a une sœur. Son père fut membre de la résistance pendant la Seconde Guerre mondiale. Il tiendrait sa vocation de sa mère.[Interprétation personnelle ?]

Son talent ayant été remarqué, il quitte sa Gascogne natale à treize ans pour étudier le piano et la composition au Conservatoire de Paris, peut-être pour échapper à sa famille. Après une dispense il obtient à quinze ans la première partie du BAC mais ne pourra terminer ses études à cause de la tuberculose et de la leucémie dont il est atteint, et qui l’obligent à interrompre ses études musicales après l’obtention d’un deuxième prix de piano à dix-sept ans et après avoir suivi des cours d’orchestration avec Elsa Barraine.[réf. nécessaire]

Michel suit[style à revoir] des cours de danse chez Gina Bartissol à Biarritz. Il entre dans le corps de ballet de l’Opéra de Strasbourg à dix-neuf ans, à temps pour la saison d’été au grand Théâtre de Vichy, en 1951. Il quitte Vichy pour Bordeaux où il rencontre Annie Fiedler, première danseuse allemande de la troupe de la ville. Puis c’est le Casino de Paris avec Jeannine Monin. Son essai Les Évangiles s'inspirera de sa relation amoureuse avec elle.[réf. nécessaire]

Après ce retour à Paris, il rencontre Paul Vervisch, un critique de danse qui le fait évoluer dans le milieu artistique de l'époque. Au début de la vingtaine, il rencontre Cocteau après un rêve prémonitoire au cours de la nuit précédente. Il est présenté dans le salon de la vicomtesse de Noailles où règne Leonor Fini autour de 1952.[réf. nécessaire]

En 1954, il rencontre Charles Trenet qui lui prodigue ses encouragements. Suivent des cours d’orchestration donnés par Maurice Thiriet. Il croise Raoul Jobin à la Maison du Québec à Paris la même année. Autre tournée des salons parisiens où Conte, un habitué, est mis en présence du Prince Alexandre Volynski avec lequel il se lie d’amitié et plus. L’auteur de Nu… comme dans nuages le décrit comme un excellent conteur qui lui fait vivre l’exil des grandes familles nobles à Paris pour fuir la révolution. Chez « Chura », il rencontre le Prince Youssoupof qui lui aurait raconté comment il fut utilisé pour attirer le moine Raspoutine dans un piège afin de le tuer.[réf. nécessaire]

Il travaille à l’âge de vingt-deux ans avec Jean Guélis qui dirige la compagnie des Ballets Parisiens et devient le partenaire et l’amant de Geneviève Kergrist, qui venait de quitter l’Opéra Comique. C’est à ce moment qu’il réalise sa première chorégraphie en mettant des pas sur cet Adagio d’Albinoni qui vient d’être dépoussiéré.[réf. nécessaire]

C’est l’époque également de son service militaire comme météorologue. Après quoi il s’embarque sur le navire Homéric au départ du Havre, en 1955.[réf. nécessaire]

Nom de scène[modifier | modifier le code]

Lors de son inscription à l’âge de dix-neuf ans au Ballet de Strasbourg, il adopte le nom de « Conte », un nom qu’il emprunte à la comédienne française Louise Conte, « pensionnaire du Théâtre-Français »[1], admirée dans Bérénice et Phèdre.

Chorégraphe[modifier | modifier le code]

Il débarque au Québec en octobre 1955 au moment où nait la télévision. Il met en place des ballets classiques présentés par Henri Bergeron à L’Heure du Concert et se charge de composer les fonds scéniques de l’émission de music-hall du dimanche aux heures de grand auditoire. Ces numéros de danse accompagnent une chanteuse populaire, ou sont montés en direct afin de servir de liens entre les segments du magicien et de l’acrobate ou celui d'artiste connue telle Petula Clark avec une version française de Downtown, au moment même où la chanson commençait à se positionner favorablement dans les palmarès britanniques. Ce premier talk show au Canada est d’abord présenté dans les deux langues la première année, puis en français seulement les années suivantes. Michelle Tisseyre y interviewe des personnalités de tous les milieux, sauf celui de la politique. De 1955 à 1960, elle anime aussi Music-Hall, première émission de variétés à grand déploiement où elle fait découvrir de nombreux artistes aujourd’hui célèbres. Sa grande aisance et sa simplicité toute naturelle lui valent le trophée Frigon pour la meilleure animatrice de télévision, ainsi que le titre de Miss Radio-Télévision pour l’artiste la plus populaire en 1959. De 1962 à 1970, elle coanime avec Wilfrid Lemoine Aujourd’hui, première grande émission quotidienne d’affaires publiques à Radio-Canada qui attire plus d’un million de téléspectateurs[réf. nécessaire] et à Pleins Feux, une émission de variétés animée par Monique Leyrac dont la diffusion commence en [réf. nécessaire].

Il chorégraphie plusieurs ballets présentés à la télévision ou écrit de la musique qui sera utilisée par les grandes troupes de ballet canadiennes[2]. Il mettra en scène plusieurs opéras, opérettes et comédies musicales, tant à la télévision que sur les planches.

Michel Conte est auteur de musique de ballet dont Un et un font deux créé par le Ballet Royal de Winnipeg en 1961 et Cantique des cantiques chorégraphié par Fernand Nault des Grands Ballets canadiens et créé lors du « Festival Expo-Théâtre » en 1974[3]. Parmi ses créations chorégraphiques pour la télévision : Le Porte-rêve de Clermont Pépin en 1958[4].

Le chorégraphe et danseur devient donc en quelques années une référence de la télévision canadienne en matière de danse et il influence directement le milieu en dehors de la télévision. Ludmilla Otzoup-Gorny Chiriaeff, la fondatrice des Grands Ballets Canadiens, travaille en même temps que lui à la télévision d’État et le noyau de la troupe à laquelle elle fait voir le jour est présent au sein du groupe de danseurs classiques de l’institution.

La troupe des émissions de variétés de la télé d’État faisait quant-à elle dans le ballet-jazz auquel Conte s’était frôlé lors d’un bref passage préalable dans la troupe de danse d’un des studios de télévision newyorkais[style à revoir].

Mandat du Conseil des Arts[modifier | modifier le code]

En 1966 il est en tournée européenne de six mois dans les grandes maisons d’opéra au nom du Conseil des Arts du Canada, pour y étudier la mise en scène particulière à cet art et ses techniques de production[réf. nécessaire].

Auteur-compositeur[modifier | modifier le code]

Au cours des années 1960, il entreprendra une carrière d’auteur-compositeur et sera dès lors interprété tout d'abord par Lucille Dumont puis entre autres par Monique Leyrac, Renée Claude (Shippagan, Viens faire un tour chez moi), Isabelle Pierre (Évangéline), Suzanne Stevens (Celui qui ne sait pas aimer, L'amour ne s'en va pas) ou Julie Arel (Kamouraska) et plusieurs autres par la suite. Julie Arel se vit décerner le premier prix au Festival d’Athènes de la chanson avec Kamouraska en 1973[5].

Interprète[modifier | modifier le code]

En 1966, il enregistre Michel Conte chante, sous étiquette Columbia. Le disque Michel Conte chante une histoire d’amour[6] est enregistré à Paris, sous étiquette Columbia, en 1967.

Voir aussi : discographie de Michel Conte.

Tragédie musicale[modifier | modifier le code]

En 1968, Michel Conte écrit, avec Robert Gauthier, et met en scène Monica la mitraille, une comédie musicale basée sur des faits vécus, ce qui lui vaut, ainsi qu’à l’artiste tenant le rôle-titre, des démêlés avec la famille de la criminelle[7] décédée qui se résolvent par un intéressement de la parenté dans les fruits du spectacle.

L’œuvre raconte de manière romancée la vie tumultueuse de Monica Proietti, dite « Monica la mitraille », une criminelle notoire braqueuse de banques qui sévit à Montréal à la fin des années cinquante et durant les années soixante et culmine sur sa fin tragique en 1967, année de l’Exposition universelle de Montréal, lors du braquage raté d’une banque où elle est abattue par balles.

Distribution de Monica la mitraille
Monica Denyse Filiatrault
James Philippe Arnaud
Thérèse Andrée Boucher
Rosaire Gilbert Chénier
Laurent Jean Perraud
Tony Yvon Thiboutot
Stie Jean-Louis Millette
La mère Juliette Petrie
Bouboule Michel Boudot
Danseuse/cliente Barbara Boudot
Une caissière Véronique Le Flaguais
Ti-Cul Michel Martin
Tutut Normand Morin
Policier/client Gilles Renaud
Policier/client Paul Renaud

Les titres des chansons de Monica la mitraille sont visibles dans la Discographie
sous « Titres détaillés des albums ».

Spectacle Aimons-nous les uns les autres[modifier | modifier le code]

Au début des années 1970, à la suite de l’enregistrement sur disque de Aimons-nous les uns les autres[8], l’artiste accomplit une tournée promotionnelle avec quatre musiciens et une équipe technique d’éclairage, de sonorisation et de transport. Cette tournée, avec retour à Montréal après chaque spectacle a ceci de particulier qu’elle s’effectue dans des églises du Québec. Les chansons de ce récital portent en effet le message évangélique des chrétiens tel que vu par l’auteur. Le spectacle est défendu par un membre de l’archevêché de Montréal, Jean-Guy Dubuc.

Musique de films[modifier | modifier le code]

Michel Conte signe la musique des films du réalisateur Jean-Claude Lord, Les Colombes[9] en 1972 et Bingo[10] en 1974. La réalisatrice de Évangéline en quête, Ginette Pellerin, le convaincra à son retour de Tenerife en 1996 de réaliser la trame musicale de ce film produit par l’ONF.

Les enfants du ciel, la comédie musicale[modifier | modifier le code]

Il prépare ensuite Les enfants du ciel, une comédie musicale qu’il présentera en 1977, un spectacle souligné par le lancement simultané d’un disque analogique London Records, sur lequel on retrouve La Source Coule, une chanson qui connaît le succès commercial et dont la partition paraît la même année.

Publications[modifier | modifier le code]

C'est en 1980 que Michel Conte parle de son homosexualité. Il fait son coming out avant que cela ne devienne courant, en publiant Nu… comme dans nuages, après la parution l’année précédente de son premier ouvrage, Le Prix des possessions[11].

Après 1980[modifier | modifier le code]

En 1981 il tue Michel Conte et devient « Melki », puis déménage à Tenerife, dans les îles Canaries. Il y enregistrera en 1982 Un piano en amour[12], un disque de « easy listening music » sous étiquette UFM[13] et distribué par Trans-Canada. Revêtant le personnage de Melki, il animera des émissions de télévision et de radio axées sur les médecines alternatives et les nouvelles thérapies. Durant ce séjour d’une quinzaine d’années dans les îles espagnoles ensoleillées et loin de l’hiver froid, il s’initie au yoga, au tai-chi et donne des conférences sur la danse sacrée, la « musicosophie », l’harmonisation des énergies féminine et masculine[14].

Il revient à Montréal en 1996. Il prépare un spectacle qu’il livre en à l’Atelier À l’Écart (Longueuil), un récital qu’il reprendra en au café-théâtre de la PdA[15].

En 1998, paraît Comme un grand cri d’amour : un récit entre le cœur et l’âme[16], à la fois sous forme de roman, de cassette et de disque numérique, dans sa version chantée.

En 2001, reparaît la partition de Évangéline, écrite plusieurs années auparavant et qui fut interprétée par Isabelle Pierre, Marie-Jo Thério, Lyne Lapierre, Marie Williams et Annie Blanchard. L’auteur-compositeur-interprète Michel Conte s’est inspiré en 1971 du poème Evangeline, A Tale of Acadie de l’auteur américain Henry Wadsworth Longfellow (1847), pour écrire cette chanson sur l’héroïne fictive des Acadiens, Évangéline et son bel amant Gabriel, lors du Grand dérangement. C’est Isabelle Pierre qui l'enregistrera pour la première fois en 1971 sur son album intitulé Heureuse[17]. Cette chanson est considérée comme son plus grand succès.

, à l’âge de soixante-quatorze ans, il reçoit de la SOCAN[18] une plaque rappelant la première position d’une de ses chansons à divers palmarès au cours de l’année écoulée. Le , lors du Gala de l’ADISQ, sa chanson « Evangéline » gagne le prix de la chanson de l’année. À cette occasion, le vétéran Michel Conte s’est déclaré « ému de recevoir » un prix pour cette chanson « Évangéline, écrite il y a quarante ans. », en poursuivant que c’était « un miracle et un cadeau. »

En visite chez des amis, il meurt à l’âge de soixante-quinze ans d'une crise cardiaque, le , en Tunisie[19].

Discographie[modifier | modifier le code]

  • Michel Conte chante Conte, Columbia, Paris, 1966.
  • Michel Conte chante une histoire d’amour, Columbia, Paris, 1967.
  • Monica la mitraille, Polydor, Montréal, 1968.
  • Aimons-nous les uns les autres, Polydor, Montréal, 1969.
  • Les enfants du ciel, London Records of Canada, Mont Saint-Hilaire, 1977.
  • Un Piano en Amour, A Piano in Love, Un Piano Enamorado, sous le nom de Melki, UFM, Montréal, 1981.
  • Comme un grand cri d’amour, Éditions Guzzi, Laval, 1998.
  • Viens faire un tour, Disques XXI-21 et Intermède Music, Montréal, 2008.

Musique de ballet et chorégraphie[modifier | modifier le code]

Musique
  • Un et un font deux, créé par le « Montreal Theatre Ballet », une compagnie éphémère, et repris par le Ballet Royal de Winnipeg en 1961. À la création de l’œuvre, Conte était à la fois auteur de la musique, chorégraphe et premier danseur de la jeune compagnie de danse qui ne devint pas vieille.
  • Cantique des cantiques, Les Grands Ballets canadiens, Fernand Nault, 1974.
Chorégraphie

Chansons[modifier | modifier le code]

Certains titres qu’il a enregistrés ont été repris par d’autres interprètes. Certains ont été écrits à la suite de la demande d’une artiste ou en pensant à une chanteuse en particulier. La majorité des interprètes de Michel Conte sont des femmes.

Le tableau qui suit n’est pas exhaustif.

Titre Interprète Année
Tes vingt ans Lucille Dumont 1963
Agapi mou Ginette Ravel 1967
Je veux t’aimer longtemps Donald Lautrec 1967
Évangéline Isabelle Pierre 1971
Jean Sébastien Bach Monique Leyrac 1967
Kamouraska Julie Arel 1973
La source coule Michel Conte, Angela Laurier 1977
Le jour où tu viendras Renée Claude 1969
Les colombes Lise Thouin 1973
Ouvre un petit peu les yeux Renée Claude 1969
Shippagan Renée Claude 1967
Tout mais pas ça Monique Leyrac 1964
Celui qui ne sait pas aimer Suzanne Stevens 1973
Un homme dans une île Renée Claude 1969
Viens faire un tour Renée Claude 1970

† Année de création ou d’enregistrement de la chanson

Publications[modifier | modifier le code]

  • 1979 : Le prix des possessions, Éditions de Mortagne, Boucherville.
  • 1980 : Nu... comme dans nuages, Éditions de Mortagne, Boucherville.
  • 1984 : Les bergers, Éditions de Mortagne, Boucherville.
  • 1998 : Comme un grand cri d'amour : un récit entre le cœur et l'âme avec Michel Conte et Melki, Éditions Guzzi, Sainte-Dorothée (Laval).
  • 2007 : Évangéline, ou, L’amour en exil : chansons et récits, Éditions VLB, Montréal.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. p. 17, Nu… comme dans nuages, op.cit.
  2. Le Ballet Royal de Winnipeg avec Un et un font deux en 1961 et Les Grands Ballets canadiens avec Cantique des cantiques en 1974.
  3. Voyez l’affiche et le programme dans les archives de la Bibliothèque de la danse de l’École supérieure de ballet contemporain.
  4. « Séduit par le théâtre et la danse, [Clermont] Pépin écrivit successivement deux ballets, L'Oiseau-phénix et Le Porte-rêve, le premier créé à la scène sous sa direction, avec chorégraphie de Ludmilla Chiriaeff, et le second à la télévision de la SRC, chorégraphie de Michel Conte. Pour la première fois, Pépin introduisit des éléments de jazz dans sa musique. »

    — Voir l’article de l’Encyclopédie de la musique au Canada sur Clermont Pépin.

  5. La chanson est inspirée du film homonyme de Claude Jutra, film lui-même tiré du roman d’Anne Hébert.
  6. Michel Conte chante une histoire d’amour, Paris, Columbia, 1967 (Voir la fiche de la Bibliothèque nationale du Québec)
  7. Monica Proietti, braqueuse, Montréal, Québec, 1940-1967. source : Le Petit Journal, 24 septembre 1967
  8. Aimons-nous les uns les autres, Polydor, Montréal, 1969. (Voir la fiche de la BNQ). Titres de l’album : Prologue — En ce temps-là — Les roses de Marie-Madeleine — Il est revenu — Pierre — La colombe et le serpent — Je reviendrai parler d'amour — Aimons-nous les uns les autres
  9. Voir Les Colombes sur imdb.
  10. Voir Bingo sur imdb.
  11. Le Prix des possessions, Éditions de Mortagne, Boucherville, 1979.
  12. Melki, Un Piano en Amour, A Piano in Love, Un Piano Enamorado, UFM-999
  13. Unidentified Flying Music ; cf. fiche de la BAnQ Un piano en amour
  14. Selon l’information parue dans un article sur le site des éditions Guzzi, en 1999. cf. Michel Conte sur web.archive.org La référence originale n’est plus disponible.
  15. Le café-théâtre en question, où dans une atmosphère détendue on peut écouter des vers dits, des chansons ou voir du théâtre, s’appelait autrefois « Théâtre du Café de la Place » et a été renommé « Studio-théâtre » en 1994, appellation sous laquelle il est connu depuis. C’est un théâtre parmi le public, un lieu d’esprit élizabéthain.
  16. Comme un grand cri d’amour : un récit entre le cœur et l’âme, Éditions Guzzi, 1998. (Voir la fiche de la BNQ)
  17. (Écouter un extrait de la chanson)
  18. cf. article à la SOCAN
  19. [1]

Liens externes[modifier | modifier le code]