Michel Drach — Wikipédia

Michel Drach
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Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Cimetière du Père-Lachaise, Grave of Vanderheym-Drach (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Michel Philippe DrachVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Conjoint
Marie-José Nat (de à )Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Distinction
Œuvres principales

Michel Drach, né le à Paris 3e et mort le [1] à Neuilly-sur-Seine, est un réalisateur français.

Ayant commencé sa carrière au début de la Nouvelle Vague mais n'appartenant à aucun courant, il a dirigé aussi bien des films romantiques que des films politiques qui ont fait scandale, ou encore des films à la mélancolie très personnelle.

Biographie[modifier | modifier le code]

Tombe de Michel Drach au cimetière du Père-Lachaise (division 7).

Après des études de peinture à l'Académie des beaux-arts, il s'oriente vers le cinéma sous l'influence de son cousin Jean-Pierre Melville, dont il devient l'assistant. Il débute par des courts métrages de facture très personnelle, dont Les Soliloques du pauvre (1951) et Auditorium (1957), puis passe au long métrage avec On n'enterre pas le dimanche (1959), une réflexion sur la solitude existentielle d'un « Noir » à Paris qui lui vaut le prix Louis-Delluc et annonce, par le style de tournage et le mode de production, la Nouvelle Vague.

Le mélancolique Amélie ou le Temps d'aimer (1962) caractérise bien son approche des êtres. Après la parenthèse de La Bonne Occase (1965) et de Safari diamants (1966), il revient au cinéma d'auteur (il est scénariste de tous ses films) avec Élise ou la Vraie Vie (1970), qui raconte l'histoire d'une Française amoureuse d'un Algérien au temps de la guerre d'Algérie.

Son engagement se manifeste à nouveau dans Les Violons du bal (1974), évocation de son enfance juive pendant l'Occupation, et dans Le Pull-over rouge (1979), chronique de ce qu'il présente comme une erreur judiciaire. Dans Parlez-moi d'amour (1975), Le Passé simple (1977), et Guy de Maupassant (1982), il confirme son attrait pour les intrigues psychologiques.

En 1986, avec Sauve-toi, Lola, il aborde le thème du cancer, puis celui des relations entre grand-père et petit-fils dans Il est génial, papy ! (1987).

Vie privée[modifier | modifier le code]

Il a été l'époux de Marie-José Nat, avec qui il a eu trois enfants : David, Julien et Aurélien. Il est par ailleurs le cousin de l'actrice Nicole Stéphane.

Mort[modifier | modifier le code]

Michel Drach meurt dans la nuit du 14 février 1990 des suites d'un long combat contre le cancer du poumon, à l'Hôpital américain de Neuilly-sur-Seine[2]. Il était un grand fumeur, consommant des cigarettes y compris lorsqu'il était interviewé. Michel Drach est enterré au cimetière du Père-Lachaise (7e division)[3].

Filmographie[modifier | modifier le code]

Cinéma[modifier | modifier le code]

Assistant réalisateur
Réalisateur

Télévision[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. M. DRACH Michel Philippe sur [1]
  2. « Fin de la vraie vie pour Michel Drach », sur Lesoir.be (consulté le )
  3. « DRACH Michel (1930-1990) - Cimetières de France et d'ailleurs », sur www.landrucimetieres.fr (consulté le )
  4. Adaptation du ballet La Boucle de Jean Babilée.
  5. Voir l'interview de Michel Drach et Serge Avedikian pour la sortie du film Le Pull-over rouge sur ina.fr.
  6. Les Compagnons de Jéhu sur na.fr.

Liens externes[modifier | modifier le code]