Miguel de la Paz — Wikipédia

Miguel de la Paz
Image illustrative de l’article Miguel de la Paz

Titre Prince de Portugal (en)
(1498-1500)
Autres titres Prince des Asturies
Prince de Gérone
Prédécesseur Jacques Ier de Bragance
Successeur Jean III
Biographie
Dynastie Maison d'Aviz, maison de Bourgogne au Portugal
Naissance
Saragosse
Décès (à un an)
Grenade
Père Manuel Ier de Portugal
Mère Isabelle d'Aragon

Miguel de la Paz de Avís y Trastámara (en portugais Miguel da Paz de Trastâmara e Avis) (, Saragosse, Grenade) était un prince portugais, fils de Manuel Ier et de sa première épouse, Isabelle d’Aragon, princesse des Asturies[1], héritier des couronnes de Portugal, Castille, León et Aragon.

Biographie[modifier | modifier le code]

La péninsule Ibérique du temps de Miguel de la Paz.

Petit-fils des rois catholiques et du roi de Portugal, l'infant Miguel de la Paz est né à Saragosse, en Espagne, le . Sa mère meurt en couches, moins d’une heure après l’avoir mis au monde. Dès sa naissance, il hérite des titres dynastiques de trois couronnes de la péninsule Ibérique (Portugal, Castille et Aragon)[1]. Dans les deux années qui suivent sa naissance, il est reconnu héritier du trône de son père, le roi de Portugal, ainsi que des possessions de ses grands-parents maternels, Ferdinand II d’Aragon et Isabelle la Catholique. En plus du Portugal, il est appelé à régner sur la Castille, le León et l' Aragon[2]. Il est dès lors titré prince de Portugal (en), prince des Asturies et prince de Gérone.

Le , Miguel meurt à Grenade, dans les bras de sa grand-mère[3]. Il est inhumé en la chapelle royale de Grenade.

En octobre, son père se remarie à Marie d’Aragon, sœur cadette d’Isabelle. Marie donnera naissance à dix enfants, parmi lesquels le prince héritier et futur Jean III[4].

Les espoirs de Ferdinand II et d’Isabelle de voir s’unifier tous les royaumes de la péninsule s’éteignent avec la mort de Miguel[1]. Son autre tante maternelle, Jeanne, mariée à l'archiduc Philippe d'Autriche, comte de Bourogne, prince des Pays-Bas bourguignons et fils aîné de l'empereur Maximilien Ier du Saint-Empire, reçoit la Castille, le León et l’Aragon en héritage, qui passeront vite à son fils, le futur Charles Quint.

Il faudra attendre quatre-vingts ans pour voir le vœu de Ferdinand II et d’Isabelle se réaliser lorsque Philippe II, roi d’Espagne, réunira les royaumes de 1580 à 1640.

Ascendance[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Fernández Álvarez 2003, p. 387.
  2. Downey 2014, p. 331.
  3. Downey 2014, p. 332.
  4. Downey 2014, p. 376.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (en) Kirsten Downey, Isabella: the Warrior Queen, New York, Nan A. Talese/Doubleday, (ISBN 9780385534116).
  • (es) Manuel Fernández Álvarez, Isabel la Católica, Madrid, Espasa-Calpe, S.A, (ISBN 84-670-1260-9).
  • (es) Luis Suárez Fernandez, Isabel I, Reina, Barcelone, Ariel, (ISBN 84-344-6620-1).
  • (pt) António Caetano de Sousa, História Genealógica da Casa Real Portugueza, t. III, Lisbonne, Occidental, Joseph Antonio da Sylva, Imprimenterie de l’Académie royale, .