Mireille Fanon-Mendès-France — Wikipédia

Mireille Fanon-Mendès-France
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Mireille FanonVoir et modifier les données sur Wikidata
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Mireille Fanon-Mendès-France est une militante française, née à Cahors le [1], présidente de la Fondation Frantz Fanon internationale. Elle a écrit de nombreux articles sur les droits humains et le droit international et humanitaire, sur le processus de radicalisation et de discriminations[2], sur la colonialité du pouvoir, des savoirs et de l'Être.

Biographie[modifier | modifier le code]

Fille aînée de Frantz Fanon et de Michèle Weyer, elle épouse en premières noces à Abidjan le Pierre-Michel Arnaud (né en 1945) dont elle divorce en 1983. Elle se marie en secondes noces dans le 14e arrondissement de Paris, le , avec Bernard Mendès-France (fils du président du Conseil, Pierre Mendès France), mort en 1991.

De formation littéraire, elle a enseigné la littérature à l’Éducation nationale et la didactique[3] au centre de formation continue de l'Université Paris V- Descartes et a été invitée par de nombreuses universités dont celle de Californie à Berkeley sur des questions de droit international et résolution des conflits. Elle a aussi travaillé pour l'UNESCO et pour l'Assemblée nationale[4].

En 2009, elle a reçu le Prix des Droits de l'Homme du Conseil pour la justice, l'égalité et la paix[5],[3]. Elle est membre de l'Union juive française pour la paix[6]. Depuis 2011, elle est experte au sein du Groupe de travail des Nations unies sur les personnes d'ascendance africaine, dont elle a été la présidente de 2014 à 2016[3],[7].

Elle signe une tribune le sur le site Mediapart aux côtés d'une cinquantaine de personnalités « pour une justice impartiale et égalitaire » pour Tariq Ramadan, mis en examen pour viols et placé en détention provisoire, et dans laquelle il est demandé de libérer immédiatement ce dernier en raison de son état de santé[8].

En , elle participe à la conférence internationale « Bandung du Nord », organisée par le Decolonial International Network afin de « questionner la mémoire coloniale »[9], à laquelle participe aussi Angela Davis, Fred Hampton Jr. (en) et Muntadhar al-Zaidi.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Joseph Valynseele et Denis Grando, À la découverte de leurs racines (seconde série), L'Intermédiaire des chercheurs et curieux, 1994, p.132
  2. « UJFP », sur www.ujfp.org, (consulté le )
  3. a b et c « Africultures - Biographie de Mireille Fanon-Mendesfrance », sur www.africultures.com (consulté le )
  4. « Members of the Working Group of Experts on People of African Descent », sur www.ohchr.org (consulté le )
  5. « Prix des droits de l’homme à Mireille Fanon-Mendès France du BN de l’UJFP », La Feuille de Chou,‎ (lire en ligne, consulté le )
  6. Mireille Fanon-Mendès France, « Intervention de Mireille Fanon-Mendes-France à la Journée internationale des prisonniers politiques », sur www.ujfp.org, (consulté le )
  7. « Décennie internationale des personnes d'ascendance africaine », sur www.un.org (consulté le )
  8. https://blogs.mediapart.fr/les-invites-de-mediapart/blog/210218/tariq-ramadan-pour-une-justice-impartiale-et-egalitaire, mediapart.fr, le 21 février 2018.
  9. « Un « Bandung du Nord » antiraciste, féministe et anticapitaliste », Politis.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]