Misère — Wikipédia

Illustration de la misère, Le Marchand de violettes par Fernand Pelez 1885.
Illustration de la misère, Le Marchand de violettes par Fernand Pelez 1885.

Le terme misère a plusieurs significations qui se rejoignent pour traduire une situation de détresse : grand dénuement, malheur, souffrance, ennui, tristesse mais aussi petitesse (« un salaire de misère ». Il est souvent utilisé pour décrire un état extrême de pauvreté mais a aussi une connotation péjorative, liée à un sentiment d'exclusion sociale.

Dans la Bible, le récit de Job est une réflexion sur le sens de la misère humaine.

Misère contraire aux droits de l'homme[modifier | modifier le code]

C'est ce que proclame le texte gravé sur le Parvis des droits de l'homme sur le parvis du palais du Trocadéro, à Paris :

« Là où des hommes sont condamnés à vivre dans la misère, les droits de l'homme sont violés. S'unir pour les faire respecter est un devoir sacré. »

— Joseph Wresinski, (Extrait du texte figurant sur la dalle inaugurée en 1987)

Statistiques[modifier | modifier le code]

Selon la Banque Mondiale, la part de la population mondiale vivant dans la misère est tombée en 2015 sous le seuil de 10% contre 37,1% en 1990 et devrait atteindre 0% en 2030[1]. Ces progrès sont dus à la mondialisation[1]. L’aide internationale au développement serait au contraire contre productive « en soutenant des gouvernements corrompus et réduisant la croissance économique, en sabotant les activités locales et en perpétuant ainsi un cycle de dépendance »[1].

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Slate.fr, « La misère recule dans le monde et ce n’est surtout pas grâce à l’aide au développement », sur Slate.fr, (consulté le )

Lien externe[modifier | modifier le code]

Rapport final sur l'extrême pauvreté et les droits de l'Homme de Léandro Despouy, rapporteur spécial de la Sous-commission des Droits de l'Homme des Nations Unies - E/CN/4/Sub.2/1996/13