Missel de Thomas James — Wikipédia

Missel de Thomas James
Frontispice du missel, fo 6 vo.
Artiste
Date
vers 1483-1484
Type
Technique
Dimensions (H × L)
39,2 × 28 cmVoir et modifier les données sur Wikidata
Format
434 folios reliés
No d’inventaire
Ms 5123, Inv. 36.1Voir et modifier les données sur Wikidata
Localisation
Protection
Objet classé monument historique (d) ()Voir et modifier les données sur Wikidata

Le Missel de Thomas James est un manuscrit enluminé vers 1483 pour Thomas James, évêque de Dol en Bretagne.

Présentant le texte d'un missel à l'usage de Rome, il a été commandé par le prélat breton, proche du pape Sixte IV et des milieux humanistes italiens, alors qu'il résidait dans la cité papale. La réalisation de l'ouvrage a été confiée à l'enlumineur Attavante degli Attavanti et son atelier, à Florence. Il contient deux miniatures en pleine page, deux autres en tiers de page, 165 lettrines historiées ainsi que de nombreuses marges décorées notamment de médaillons représentant des saints ou des scènes de la vie du Christ. Ces décors sont représentatifs de l'art florentin de la Renaissance, inspiré d'objets antiques et de l'art flamand. Il sert de modèle pour d'autres manuscrits du même enlumineur, dont le Missel de Matthias Corvin. Le manuscrit reste à Dol-de-Bretagne jusqu'au XIXe siècle, lorsqu'il est vendu puis acquis par un archevêque de Lyon. Il est actuellement conservé à la Bibliothèque municipale de Lyon sous la cote Ms.5123, même s'il a été partiellement mutilé : le frontispice a été découpé et cinq feuillets en ont été détachés. L'un d'entre eux, représentant la Crucifixion, est conservé au musée d'art moderne André-Malraux du Havre.

Historique[modifier | modifier le code]

Contexte de création[modifier | modifier le code]

Attavante degli Attavanti, le peintre qui a signé le manuscrit (fo 6 vo), est un enlumineur très célèbre à la fin du XVe siècle. De nombreux aristocrates et prélats de toute l'Europe cherchent à obtenir un manuscrit décoré de sa main : c'est le cas de Frédéric de Montefeltro, duc d'Urbino, Mathias Corvin, roi de Hongrie, Manuel Ier, roi du Portugal ou encore Georges d'Amboise, archevêque de Rouen, et Laurent de Médicis[1]. Ce dernier contribue par ses relations diplomatiques avec Rome à faire connaître les artistes florentins dans la cité papale. Sixte IV fait ainsi appel aux meilleurs artistes de la cité pour la décoration de la chapelle Sixtine entre 1477 et 1483. Parmi eux figure Domenico Ghirlandaio, un artiste qui a profondément influencé le style d'Attavante avec qui il a probablement travaillé. Ils ont notamment collaboré sur la décoration de la bible de Frédéric de Montefeltro en compagnie du frère de Domenico, Davide[2]. C'est dans ce contexte que l'un des premiers ouvrages identifiés comme provenant de son atelier est commandé par un religieux breton installé à Rome.

Commanditaire et datation[modifier | modifier le code]

Moine agenouillé entouré de plusieurs personnages en robe et longs cheveux agenouillés
Représentation du commanditaire en prière au sein de la miniature du Jugement dernier, fo 203 ro.
Écu surmonté d'une mitre encadré de vert et doré tenu par deux anges sur fonds de rinceaux.
Les armes de Thomas James tenues par des angelots, fo 17 vo.

Le commanditaire de cet ouvrage peut être identifié par ses armes représentées à plusieurs reprises dans les marges du manuscrit : « D'or, au chef d'azur chargé d'une rose d'or » qui correspondent à celles de Thomas James. Originaire de Saint-Aubin-du-Cormier, docteur In utroque jure, il mène une carrière d'ecclésiastique en Bretagne, cumulant de nombreuses charges religieuses dont le titre d'archidiacre du Penthièvre. Proche de Pierre Landais, conseiller du duc François II de Bretagne, il entame une carrière de diplomate auprès du Saint-Siège à Rome qu'il rejoint dans les années 1470. Il devient alors un familier du pape Sixte IV. Il est nommé sur place évêque de Léon en 1478, évêché qu'il ne rejoint jamais, gouverneur du château Saint-Ange à la fin de l'année 1478 puis évêque de Dol en 1482. Il appartient alors à l'entourage du cardinal Guillaume d'Estouteville, archevêque de Rouen, qui lui fait probablement fréquenter les milieux artistiques. L'humaniste Giulio Pomponio Leto lui dédie une grammaire latine en 1483 et il fait graver par des artisans romains un sceau épiscopal[3],[4].

La commande du missel est connue par deux lettres signées de l'enlumineur florentin Attavante degli Attavanti datées de 1483 et 1484. Elles sont adressées à Taddeo Gaddi (descendant du peintre florentin homonyme), installé dans la cité papale, qui est chargé de suivre la réalisation de l'ouvrage pour le compte du commanditaire. Le peintre signe d'ailleurs ses lettres « le miniaturiste de l'évêque de Dol » (« miniatore del vescovo di Dolo »). Cette commande, pour un montant de près de 200 ducats, remonte probablement à sa nomination à l'évêché de Dol. En , après l'évasion d'un prisonnier du château Saint-Ange, la fonction de gouverneur est retirée à Thomas James. Ce dernier quitte Rome à la fin de cette même année, probablement à la mort du cardinal d'Estouteville, avant l'achèvement de l'ouvrage. C'est son neveu François qui lui permet de le récupérer à Florence en 1484 par l'intermédiaire de la famille Rinieri. Attavante signe l'ouvrage sur le frontispice et indique sa date de fabrication : 1483[5],[6].

Parcours du manuscrit[modifier | modifier le code]

Le manuscrit est mentionné dans l'inventaire après décès de l'évêque en 1504. Il est alors évalué à 1 200 ducats. Il est encore recensé dans l'inventaire des biens de la cathédrale le  : « Missel à l'usage de Rome en veslin garni de peintures »[7]. Il reste conservé dans les collections de la cathédrale de Dol jusqu'au XIXe siècle. En 1847, il est cédé à un libraire parisien par l'archiprêtre de la paroisse après l'avoir proposé en vain à Godefroy Brossay-Saint-Marc, l'archevêque de Rennes. Il y est rapidement étudié par les érudits Charles Cahier et Auguste de Bastard d'Estang. Il est ensuite vendu au cardinal Louis-Jacques-Maurice de Bonald, archevêque de Lyon, grand collectionneur d'œuvres d'art. À la mort de ce dernier, il est légué, avec le reste de la collection de l'archevêque, au trésor de la primatiale Saint-Jean de Lyon. Il est ensuite redécouvert et étudié pour la première fois dans le détail par Léopold Delisle en 1882[8],[9] puis classé monument historique au titre objet en 1902[10]. Après la loi de séparation des Églises et de l'État en 1905, les manuscrits de la primatiale sont transférés à la Bibliothèque municipale de Lyon[11].

Le manuscrit fait l'objet de plusieurs mutilations au cours de son histoire : cinq feuillets ont notamment été découpés. Un seul est localisé, il s'agit de la représentation de la Crucifixion actuellement conservée au musée d'art moderne André-Malraux du Havre, où elle est entrée à la suite d'un legs de la famille Langevin-Berzan en 1903. On ne sait pas quand le feuillet a été détaché du manuscrit. Il pourrait avoir été découpé entre son départ de Dol et son arrivée à Lyon. Il pourrait aussi avoir été séparé dès le XVIIIe siècle, à l'occasion de sa nouvelle reliure[2].

Description[modifier | modifier le code]

Page avec 2 colonnes de textes et 4 lettrines ornées.
Exemple de page de texte au début du propre de l'Avent, fo 7 recto.

Codicologie[modifier | modifier le code]

L'ouvrage contient le texte traditionnel des missels romains en latin[12],[13] :

Le texte est écrit sur deux colonnes de 26 lignes chacune. Il est formé de 430 feuillets en parchemin In-folio formant des cahiers de 8 feuillets. Les pages, qui mesurent 39,2 × 28 cm, ont été légèrement coupées au moment de sa nouvelle reliure au XVIIIe siècle. Le manuscrit comporte des lacunes : cinq feuillets ont disparu. Les feuillets manquants sont celui contenant les mois de novembre et décembre dans le calendrier, avant le frontispice (fo 6 ro), ainsi que celui de l'office du premier dimanche de l'avent après le frontispice ; au milieu de l'ouvrage, il manque aussi un feuillet hors texte avant le début du canon, ainsi que le second feuillet de ce même canon et enfin un dernier feuillet constituant le début de l'office de Pâques[13].

Décoration[modifier | modifier le code]

Le manuscrit contient encore deux miniatures en pleine page, deux à tiers de page, 165 lettrines historiées et de nombreuses marges décorées notamment de vignettes historiées[11]. Une miniature en pleine page a été découpée et est aujourd'hui conservée au musée d'art moderne André-Malraux du Havre, après un legs en 1903 (inv.36.1)[6].

Frontispice[modifier | modifier le code]

Le frontispice (fo 6 vo, reproduit en haut de la page) contient une décoration recouvrant toute la page et encadrant autrefois l'incipit du texte du missel écrit en lettres capitales d'or. Le petit cadre central contenant le texte a été découpé à une date inconnue et reste aujourd'hui vide. Le texte était inscrit dans un grand retable sculpté placé sur un autel. Le devant de cet autel est décoré d'un bas-relief représentant un Triomphe de Neptune, inspiré du décor d'un panneau de sarcophage romain, actuellement conservé à la villa Médicis[2],[14]. Tout autour sont représentés des éléments de décors architecturaux et sculptés inspirés de l'Antiquité et de la Renaissance florentine. L'arrière-plan gauche représente d'un côté une loggia à deux étages faisant face à un palais inspiré du palais Medici-Riccardi de Florence. L'arrière-plan droit contient un bâtiment inspiré du baptistère Saint-Jean de Florence qui fait face à un autre bâtiment inspiré des basiliques romaines. Se trouve inscrite tout en bas la signature de l'artiste : « ACTAVANTE DE ACTAVANTIBUS DE FLORENTIA / HOC OPUS ILLUMINAVIT + D MCCCCLXXXIII ». La marge est décorée de nombreux rinceaux entourant des médaillons formant de petits tableaux. Les médaillons, placés aux quatre angles, représentent des sibylles habillées à la florentine. Le médaillon au milieu à gauche contient saint Antonin de Florence et à droite saint Bonaventure. Six autres médaillons reproduisent des camées antiques conservés alors dans les collections de Laurent de Médicis. Les deux du bas représentent Bacchus trouvant Ariane endormie dans l'île de Naxos et Le Char d'Ariane et de Bacchus trainé par des Psychés (aujourd'hui au musée archéologique national de Naples). La marge basse en son centre contient les armes de l'évêque tenues par deux angelots[15].

Incipit du canon de la messe[modifier | modifier le code]

Page découpée en 6 cadres décorés de tableaux ou de textes et 2 bandes de 5 médaillons sur chaque côté.
Le Jugement dernier, fo 203 ro.

L'autre page entièrement décorée toujours présente dans le manuscrit est le début du canon de la messe (fo 203 ro). Cette page contient en partie haute une miniature représentant Le Jugement dernier. Le commanditaire, Thomas James, y est représenté en prière, tonsuré, tête nue, agenouillé devant saint Michel. Son visage n'est pratiquement pas représenté, le peintre ayant adopté un quasi-profil perdu pour éviter de dessiner les traits d'un modèle qu'il n'a probablement jamais rencontré. L'arrière-plan de cette scène contient des paysages inspirés de la Toscane ainsi qu'une ville abritant entre ses murs une église inspirée de la cathédrale Santa Maria del Fiore de Florence. En bas à gauche le T du « Te Igitur » est recouvert d'un petit tableau représentant La Résurrection du Christ. Douze médaillons sont placés dans la marge décorée de la page, contenant des épisodes avant et après cette scène de l'évangile : La Descente de croix, La Pietà, La Mise au tombeau, La Descente aux limbes, Les Saintes Femmes au tombeau dans la marge de gauche de haut en bas ; Noli me tangere et Les Disciples d'Emmaüs dans deux vignettes quadrangulaires en bas de page ; puis dans la marge droite, de bas en haut : L'Incrédulité de saint Thomas, L'Ascension, L'Assomption et Le Couronnement de la Vierge. On retrouve de nouveau les armoiries de Thomas James entre deux anges au milieu du bas de page[16].

Feuillet du Havre[modifier | modifier le code]

Page avec une grande peinture du Christ sur La Croix entourée d'un cadre doré.
Crucifixion, folio du Havre.

Le feuillet du Havre contient lui La Crucifixion, qui était placée en face du folio 203. La miniature en pleine page prend la forme d'un petit tableau reprenant les canons de la peinture florentine du XVe siècle. Elle incorpore les influences de la peinture flamande avec le soin du détail des paysages, parcourus d'une légère brume, ou du rendu des matières. Thomas James y est de nouveau représenté sous des traits jeunes, en prière, agenouillé au pied de saint Jean, tonsuré et vêtu d'une robe bleue, dans la même position que sur la page précédente mais inversée. Dans la ville dessinée à l'arrière plan, sont figurés plusieurs monuments romains : la coupole du Panthéon, les murs du quartier de la basilique Saint-Pierre et le château Saint-Ange. Dans la foule, un étendard rouge porte les lettres SPQR[17],[2].

Dans le cadre doré entourant la scène, se trouvent représentés des épisodes de la vie du Christ et de sa Passion[18]. Il s'agit, pour la partie gauche, des mystères joyeux : de haut en bas, L'Annonciation, La Nativité, L'Épiphanie, La Circoncision, Le Christ parmi les docteurs et, en bas à gauche de la page, le baptême. Cette dernière scène est une reproduction du Baptême du Christ peint par Andrea del Verrocchio et Léonard de Vinci. À droite, il s'agit de la Passion, qui commence par La Cène en bas à droite puis de bas en haut les mystères douloureux : La Prière dans le Jardin des oliviers, L'Arrestation du Christ, Le Christ devant Pilate, La Flagellation jusqu'au Portement de Croix et La Crucifixion pour la scène principale[19],[17].

Incipit du commun des saints et décoration secondaire[modifier | modifier le code]

La dernière page la plus décorée est le début du commun des saints (fo 358 vo). Elle représente L'Assemblée céleste dans le tiers haut de la page : le groupe central de personnages est directement inspiré par ceux présents dans celle du Jugement dernier (fo 203 ro). Parmi les autres décorations du manuscrit, on trouve onze pages contenant des marges ornées entre le fo 18 vo et le fo 31 vo, accompagnées chacune d'une lettrine historiée. Les marges sont ornées de fins rinceaux d'acanthe entourant un médaillon représentant des scènes bibliques. Les autres pages, jusqu'au folio 200, sont simplement illustrées de lettrines ornées ainsi que de grappes de rinceaux. Dans la seconde partie (du fo 203 vo à la fin), les pages reprennent des rinceaux identiques à ceux de la première partie, accompagnés de lettrines, au nombre de 150, représentant soit un personnage à mi-corps, soit un groupe de personnages, soit, plus rarement, une scène complète[20].

Attributions des décorations[modifier | modifier le code]

Toutes les enluminures du manuscrit ne sont pas de la main d'Attavante : son atelier a aussi participé à la décoration. Le maître semble être intervenu sur le frontispice, la page initiale du canon, ainsi que quelques lettrines de la première moitié du volume : La Nativité (fo 16 vo), L'Adoration des bergers (fo 19 ro), La Vierge sur un trône (fo 20 ro), Le Massacre des Innocents (fo 24 ro), Le Martyre de Thomas Becket (fo 25 vo), La Circoncision (fo 28 ro) et L'Adoration des mages (fo 29 vo). Les autres sont attribuées à deux proches collaborateurs d'après le style moins précis de leurs interventions. L'un d'entre eux, jugé le plus habile par les historiens de l'art, est l'unique auteur des décorations de l'incipit du commun des saints (fo 358 ro) et il a réalisé les encadrements les plus riches de la première partie du manuscrit. Toute la seconde moitié est entièrement de la main de ces deux mêmes collaborateurs d'atelier qui ne sont pas identifiés. Le plus habile pourrait être l'auteur des lettrines historiées de cette partie[20]. Il a été aussi avancé l'hypothèse que le Maître du Xénophon Hamilton, qui avait déjà travaillé avec Attavante à la Bible de Frédéric de Montefeltro, ait participé à la décoration de la page de frontispice[21].

Influences sur les autres manuscrits d'Attavante[modifier | modifier le code]

Les décorations du manuscrit ont été reprises dans d'autres ouvrages décorés par la suite par Attavante degli Attavanti et son atelier : le Bréviaire de Matthias Corvin, par exemple, aujourd'hui conservé à la Bibliothèque apostolique vaticane (Urb.lat.112), daté entre 1487 et 1492 qui reprend le même type de frontispice. Mais c'est surtout le cas de son missel aujourd'hui à la Bibliothèque royale de Belgique (Ms.9008), daté entre 1485 et 1487. Le Missel de Thomas James est très proche de ce dernier, Attavante ayant repris les mêmes dimensions, les mêmes modèles, croquis et presque la même pagination pour ce second missel, trois ans plus tard. La miniature de la Crucifixion est presque identique, seuls l'arrière-plan et quelques petits détails comme les deux anges au-dessus du bon larron diffèrent[22]. Il diffère aussi dans le nombre de lettrines historiées dans la seconde partie du manuscrit : celui de Bruxelles n'en contient qu'une cinquantaine contre 150 pour celui de Lyon. Il permet de deviner le contenu des pages disparues dans le manuscrit lyonnais. Ainsi, le feuillet présent autrefois en face du frontispice, au début du missel, contenait des médaillons dans ses marges représentant des scènes de la vie de la Vierge et une lettrine figurant David. La page du jour de Pâques contenait en lettrine la résurrection du Christ[23]. De manière plus ponctuelle, la lettrine de la Nativité (fo 16 ro) se retrouve dans une autre œuvre d'Attavante plus tardive : le livre d'heures conservé au Fitzwilliam Museum de Cambridge (Ms.154, fo 14 ro)[24].

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Léopold Delisle, « Le missel de Thomas James, évêque de Dol. Lettre à Mr le comte Auguste de Bastard », Bibliothèque de l'école des chartes, t. 43,‎ , p. 311-315 (DOI 10.3406/bec.1882.447089).
  • Émile Bertaux et G. Birot, « Le missel de Thomas James », Revue de l’Art Ancien et Moderne, vol. 20,‎ , p. 129-146 (lire en ligne).
  • Victor Leroquais, Les sacramentaires et les missels manuscrits des bibliothèques publiques de France, t. 3, (lire en ligne), p. 223-225 (notice 802).
  • Henry Joly, Le Missel d’Attavante pour Thomas James. Evêque de Dol publié, Lyon, Aux dépens des Amis de la Bibliothèque de Lyon, , 33 p.
  • (it) Ada Labriola, « Crocifissione e storie della vita di Cristo », dans Bert W. Meijer, Firenze e gli antichi Paesi Bassi 1430-1530 : dialoghi tra artisti da Jan van Eyck a Ghirlandaio, da Memling a Raffaello..., Florence, Sillabe, , 272 p. (ISBN 978888347730-0, lire en ligne), p. 111-112 (notice 10).
  • Elisabeth Taburet-Delahaye (dir.), Geneviève Bresc-Bautier (dir.) et Thierry Crépin-Leblond (dir.), France 1500 : Entre Moyen Age et Renaissance : Catalogue de l’exposition du Grand Palais à Paris, 6 octobre 2010-10 janvier 2011, Paris, Réunion des Musées nationaux, , 399 p. (ISBN 978-2-7118-5699-2), p. 360 (notice 184a-b).
  • Nicolas Hatot et Marie Jacob (dir.), Trésors enluminés de Normandie. Une (re)découverte, Rennes, Presses universitaires de Rennes, , 294 p. (ISBN 978-2-7535-5177-0), p. 255-256 (notice 82).
  • Diane E. Booton, « Le mécénat et l’acculturation italienne de Thomas James, évêque de Dol-de-Bretagne, à la fin du XVe siècle », Pecia, Le livre et l’écrit, Brepols, vol. 21 « Livres manuscrits et mécénat du Moyen Âge à la Renaissance »,‎ , p. 231-258 (DOI 10.1484/J.PECIA.5.118861)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Références[modifier | modifier le code]

  1. (en) Patrizia Ferretti, « Notice du Grove Art Online », sur Oxford Art Online
  2. a b c et d Labriola 2008, p. 111.
  3. Bertaux et Birot 1906, p. 129-130.
  4. (en) Patricia Osmond (with additions by Diane Booton), « Thomas James », sur Repertorium Pomponianum (consulté le ).
  5. Bertaux et Birot 1906, p. 130-131.
  6. a et b Taburet-Delahaye, Bresc-Bautier et Crépin-Leblond 2010, p. 360 (notice 184a-b).
  7. Article du blog Pecia.
  8. Léopold Delisle, « Le missel de Thomas James, évêque de Dol. Lettre à Mr le comte Auguste de Bastard », Bibliothèque de l'école des chartes, t. 43,‎ , p. 311-315 (DOI 10.3406/bec.1882.447089).
  9. Bertaux et Birot 1906, p. 131-132.
  10. Notice no PM69000374, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  11. a et b Notice du catalogue de la Bibliothèque municipale.
  12. Jean-Marie Horemans, Le Missel de Mathias Corvin et la Renaissance en Hongrie, Bruxelles, Dossier de la Bibliothèque royale Albert Ier, , 106 p. (ISBN 2-87093-080-1, lire en ligne), p. 61.
  13. a et b Bertaux et Birot 1906, p. 133.
  14. (en) Phyllis Bober et Ruth Rubinstein, Renaissance Artists and Antique Sculpture : A Handbook of Sources, Brepols, , notice 100.
  15. Bertaux et Birot 1906, p. 135-136 et 145-146.
  16. Bertaux et Birot 1906, p. 136 et 144.
  17. a et b Hatot et Jacob 2016.
  18. Michel Mauger, Bretagne chatoyante. Enluminures et histoire, Rennes, Éditions Apogée, , 111 p. (ISBN 2-84398-126-3), p. 104-105.
  19. Bertaux et Birot 1906, p. 142 et 145.
  20. a et b Bertaux et Birot 1906, p. 136-138.
  21. Labriola 2008, p. 112.
  22. Jean-Marie Horemans, Le Missel de Mathias Corvin et la Renaissance en Hongrie, , p. 78-79.
  23. Bertaux et Birot 1906, p. 139-140.
  24. (en) Stella Panayotova (dir.), COLOUR : The Art and Science of Illuminated Manuscripts, London and Turnhout, Harvey Miller/Brepols, , 420 p. (ISBN 978-1-909400-56-6, lire en ligne), p. 320 (notice 93).