Monerac — Wikipédia

Monerac N
Monerac

Le monerac N[N 1] est un cépage noir de cuve français récent (1960). C'est un métis créé par l'INRA.

Origine[modifier | modifier le code]

Le monerac a été créé par Paul Truel, chercheur de l'INRA au domaine de Vassal, en 1960. C'est un croisement entre le grenache noir N et l'aramon N[1].

En 1994, il ne représentait que 2 hectares en France[2].

Caractères ampélographique[modifier | modifier le code]

L'apex du rameau (extrémité) est cotonneux. Les jeunes feuilles sont jaunâtres. Le rameau est vert.
Les feuilles adultes sont orbiculaires, trilobées, avec un sinus pétiolaire peu ouvert ou fermé. Les dents sont courtes et droites. Les grappes sont moyennes à grosses.

Aptitudes[modifier | modifier le code]

Culturales[modifier | modifier le code]

C'est un cépage vigoureux a port demi-érigé. Il peut être conduit en gobelet ou palissé sur cordon, mais doit être taillé court. Il donne une production régulière.

Sensibilité aux maladies[modifier | modifier le code]

Ses grappes lâches le rendent peu sensible à la pourriture grise.

Technologiques[modifier | modifier le code]

Le potentiel d'accumulation du sucre est très important. Les vins sont souples, manquant parfois un peu de couleur. Sa destination est essentiellement dirigée vers la production de vin rosé.


Sources[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Le code international d'écriture des cépages mentionne de signaler la couleur du raisin : B = blanc, N = noir, Rs = rose, G = gris.

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Le monerac » (consulté le )
  2. ENTAV-INRA-ENSAM-ONIVINS, Catalogue des variétés et clones de vigne cultivés en France, Le Grau-du-Roi, ENTAV éditeur, , 357 p. (ISBN 2-9509682-0-1), p. 180

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]