Myspace — Wikipédia

Myspace LLC
logo de Myspace
illustration de Myspace

Création
Fondateurs Chris DeWolfe (en)
Tom Anderson
Personnages clés Tim Vanderhook (CEO/DG)

Chris Vanderhook (COO)

Forme juridique Limited liability company
Slogan A Place for Friends (Un endroit pour les amis)
Siège social Beverly Hills, Californie
Drapeau des États-Unis États-Unis
Activité Internet
Société mère Specific Media LLC
Effectif 200
Site web myspace.com

Myspace est un site web de réseautage social fondé aux États-Unis en , qui met gratuitement à disposition de ses membres enregistrés un espace web personnalisé, permettant de présenter diverses informations personnelles et d'y faire un blog[1]. Il héberge notamment de nombreuses pages internet de groupes de musique et de DJ qui y entreposent et présentent leurs compositions musicales.

Le site possède aussi un système de messagerie et permet par ailleurs d'envoyer ses photos.

Historique[modifier | modifier le code]

Ancien logo de Myspace

Myspace est fondé par Tom Anderson et Chris DeWolfe en , puis est racheté par le groupe de Rupert Murdoch, News Corp., en . D'après les taux de fréquentation fournis par le site Alexa, MySpace est en le quatrième site le plus consulté au monde derrière ceux de Yahoo!, AOL, et MSN et devant eBay et Facebook.

La version officielle en langue française du site est sortie le , avec une équipe marketing et commerciale française basée à Paris[2].

En date du , le nombre total de comptes ouverts atteint 230 182 000.

En décembre 2009, le client de messagerie instantané, Myspace IM, est lancé.

En , Rupert Murdoch cède Myspace à Specific Media pour 35 millions de dollars (soit seize fois moins que le prix d'acquisition de 2005)[3],[4].

Le , Time Inc. achète la société Viant qui contrôle Specific Media, propriétaire de MySpace[5].

Identité visuelle[modifier | modifier le code]

Succès[modifier | modifier le code]

La très grande fréquentation de Myspace permet au milieu des années 2000 à certains contributeurs « musicaux » d'atteindre une notoriété leur ouvrant la porte des majors[7].

Les pages Myspace de certains musiciens sont alors plus consultées que leur propre site officiel[8] et certains éditeurs conseillent même à leurs artistes de créer non pas un site officiel mais plutôt une page MySpace[8]. Les avantages perçus sont une réactivité et visibilité accrues, grâce à la facilité pour annoncer les concerts et lancer des invitations, mais aussi pour rester en contact entre musiciens[8] ; ce succès entraine alors un commentaire célèbre en 2007 : « Si Myspace était un pays, il se placerait au 5e rang des pays les plus peuplés du monde, tout juste entre l’Indonésie et le Brésil »[9].

Ce succès s'altérera cependant à la fin des années 2000, à cause de la prédominance d'autres réseaux sociaux, particulièrement Facebook[10],[11] et de plate-forme d'écoute et de distribution de musique en ligne comme SoundCloud ou encore de Mixcloud.

Controverses et critiques[modifier | modifier le code]

  • Selon un article de Wired News (qui appartenait aussi à News Corp. au moment de cette publication), Myspace subit la pression des majors de l'industrie du disque pour ne plus laisser diffuser par ses membres de la musique sous copyright sans autorisation[12]. Une procédure judiciaire a d'ailleurs été entamée par Universal Music en .
  • En mai 2016, les données de plusieurs millions de comptes MySpace hackées en 2008, furent mises en vente sur un site de recel de données volées[13].
  • En , MySpace annonce que tous les contenus téléchargés sur son site avant 2016 sont perdus, soit des millions de chansons, de photos et de vidéos. La plateforme attribue cette suppression massive à une migration de serveur erronée, qui semble s'être produite en 2018[14].

Culture[modifier | modifier le code]

  • Le réseau social Myspace est le sujet d'un titre de l'album Best of Vol. 1 du groupe Les Rois de la Suède, Myspace tu vas mourir.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en) Chris Foresman, « Myspace concedes to Facebook, changes focus », Arstechnica.com, (consulté le ).
  2. Estelle Dumout, « MySpace installe sa communauté en France », sur ZDNet France (consulté le ).
  3. (en) Dominic Rushe, « Myspace sold for $35m in spectacular fall from $12bn heyday », The Guardian, (consulté le ).
  4. Jennifer Saba et Benoit Van Overstraeten, « News Corp va vendre MySpace pour $35 millions », Reuters, (consulté le ).
  5. Sébastien Gavois, Time Inc rachète Viant (mais pas pour Myspace), Next INpact, .
  6. (en) John D. Sutter, « Praise for MySpace's new look - but that logo? », CNN, (consulté le ).
  7. « Les artistes révélés grâce au Web », sur rfm.fr (consulté le )
  8. a b et c MySpace, un ami qui vous veut du bien ? Jazzman no 50, novembre 2007, p. 50-51.
  9. Karl Fish, Scott McLeod et Jeff Brenman, Did you know?, 2007.
  10. Julien L., La valeur de MySpace ne cesse de s'effondrer, Numérama, .
  11. (en) Rhiannon Williams, MySpace users threaten to sue after years of blogs deleted, The Telegraph, .
  12. (en)Myspace Will Block Music Uploads, Wired, .
  13. « Les informations de millions de comptes MySpace en vente en ligne », Le Monde, (consulté le ).
  14. (en-GB) Alex Hern, « Myspace loses all content uploaded before 2016 », The Guardian,‎ (ISSN 0261-3077, lire en ligne, consulté le ).

Annexe[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]