Níkos Anastasiádis — Wikipédia

Níkos Anastasiádis
(el) Νίκος Αναστασιάδης
Illustration.
Níkos Anastasiádis en 2022.
Fonctions
Président de la république de Chypre

(10 ans)
Élection 24 février 2013
Réélection 4 février 2018
Gouvernement Anastasiádis I et II
Prédécesseur Dimítris Khristófias
Successeur Níkos Christodoulídis
Président du Rassemblement démocrate

(15 ans, 11 mois et 2 jours)
Prédécesseur Giannakis Matsis
Successeur Avérof Neofýtou
Député chypriote

(31 ans, 8 mois et 23 jours)
Élection 24 mai 1981
Réélection 8 décembre 1985
19 mai 1991
26 mai 1996
27 mai 2001
21 mai 2006
22 mai 2011
Circonscription Limassol
Groupe politique DISY
Biographie
Date de naissance (77 ans)
Lieu de naissance Péra Pedí (Chypre)
Nationalité Chypriote
Parti politique Rassemblement démocrate
Conjoint Andri Moustakoudi
Diplômé de Université d'Athènes
University College de Londres
Religion Église grecque orthodoxe

Signature de Níkos Anastasiádis(el) Νίκος Αναστασιάδης

Níkos Anastasiádis
Présidents de la république de Chypre

Níkos Anastasiádis (en grec : Νίκος Αναστασιάδης, /ˈnikos anastasiˈaðis/), né le à Péra Pedí dans le district de Limassol, est un homme d'État chypriote. Président du Rassemblement démocrate (parti conservateur) de 1997 à 2013, il est président de la République entre 2013 et 2023.

Biographie[modifier | modifier le code]

Né dans le village de Péra Pedí dans le sud-ouest de l'île, Nikos Anastasiades étudie le droit à Athènes et obtient son diplôme en droit du transport maritime en 1971 à Londres. Il est marié et père de deux filles. Il exerce comme avocat d'affaires avant de s'engager en politique[1].

Ce pro-européen est député sans interruption de 1981 à 2013[2]. Il est un des fondateurs du parti Disy.

Candidat à l'élection présidentielle de 2013, il critique le gouvernement pour sa gestion de la crise et défend l'adoption d'un plan de sauvetage européen en contrepartie de mesures d'austérité. Il remporte le scrutin au second tour avec 57,48 % des suffrages contre 42,52 % à son opposant, Stávros Malás, du parti communiste.

Il retrouve le même opposant principal lors de l'élection présidentielle de 2018. Il arrive en tête du premier tour[3] avant d'être élu à 55,99 % des voix au second tour. Il s'engage notamment à mettre en œuvre les réformes structurelles réclamées par la Commission européenne afin d'obtenir une aide économique[1].

Il réduit les prestations sociales, les retraites et les salaires dans le public et le privé, tout en augmentant la TVA et les taxes sur les carburants. Il décide également de diminuer le nombre de fonctionnaires[4].

Avant qu'il ne devienne président, le cabinet d'avocats d'affaires qu'il avait fondé proposait des services offshore et aidait en particulier les clients russes. Une fois devenu président, Níkos Anastasiades a conclu des accords avec le gouvernement russe de Vladimir Poutine afin de promouvoir des liens économiques et financiers plus étroits entre la Russie et Chypre. Chypre est devenue un moyen important pour les oligarques russes de dissimuler leurs richesses et d'échapper aux sanctions occidentales[5].

En octobre 2021, son nom est cité dans les Pandora Papers[6].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Le conservateur Nicos Anastasiades a été élu président de Chypre », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne)
  2. Le Point avec AFP, « Nicos Anastasiades, un pragmatique pro-Européen à la tête de Chypre », Le Point,‎ (lire en ligne)
  3. « Présidentielle à Chypre : le sortant, Nicos Anastasiades, arrivé en tête du premier tour », sur lemonde.fr, (consulté le )
  4. « A Chypre, les mesures d'austérité dépassent les demandes de la Troïka », sur RFI,
  5. (en-US) « How Cyprus rose to become the beating heart of the Putin regime’s shadow financial system - ICIJ »,
  6. « Pandora Papers: nouvelles révélations sur la finance offshore », sur paperjam.lu (consulté le )

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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