Narmada — Wikipédia

Narmada
नर्मदा, નર્મદા, Narmadā
रेवा, રેવા, Revā
Illustration
Chutes de la Narmadâ à Marble Rocks.
Carte.
Bassin de la Narmadâ.
Caractéristiques
Longueur 1 289 km
Bassin 98 800 km2
Bassin collecteur Narmadâ
Débit moyen 1 216 m3/s (Garudeshwar) [1]
Cours
Source Narmada Kund
· Localisation Amarkantak, Madhya Pradesh
· Altitude 1 048 m
Embouchure golfe de Cambay
dans la mer d'Arabie
· Altitude m
· Coordonnées 21° 34′ 18″ N, 72° 43′ 43″ E
Géographie
Pays traversés Drapeau de l'Inde Inde
État Madhya Pradesh, Maharashtra et Gujarat

La Narmada ou Narbada (aussi Nerboudda ou Nerbuddah, également connu sous le nom de Reva) est un fleuve qui coule d'Est en Ouest dans le centre de l'Inde. Il fait partie des sept rivières sacrées de l'Inde.

Géographie[modifier | modifier le code]

Le fleuve Narmada forme la limite traditionnelle entre le Deccan et la plaine indo-gangétique. Il prend sa source à Amarkantak dans les monts Maikal au Madhya Pradesh. L'essentiel de son cours se trouve dans cet État. Il traverse sur quelques dizaines de kilomètres l'État du Maharashtra puis se jette dans l'océan Indien dans le golfe de Cambay au Gujarat (mer d'Arabie).

Fossile humain[modifier | modifier le code]

En , Arun Sonakia découvre une demi-calotte crânienne humaine fossile sur la rive droite de la Narmada, près du village d'Hathnora (Madhya Pradesh), à environ 40 km à l'est de la ville de Hoshangabad. Ce crâne, usuellement dénommé Homme de la Narmada ou Homme d'Hathnora, est actuellement le plus ancien fossile humain découvert en Inde. Sa datation demeure néanmoins très imprécise, entre 500 000 et 100 000 ans, c'est-à-dire probablement au Paléolithique moyen. Plus de 40 ans après sa découverte, il n'est toujours pas attribué à une espèce humaine déterminée[2]. Le fossile était accompagné d'une industrie lithique comprenant des bifaces, des hachereaux et des racloirs[3].

Principales villes[modifier | modifier le code]

Hydrologie[modifier | modifier le code]

Barrages[modifier | modifier le code]

Le fleuve Narmada a connu un regain d'intérêt à travers le barrage de Sardar Sarovar, barrage ayant été l'objet de très vives controverses, notamment à la suite d'un rapport de la Banque mondiale.

Galerie[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. site en anglais de la station d'observation
  2. (en) Eric Delson, « An early dispersal of modern humans from Africa to Greece », Nature,‎ (DOI 10.1038/d41586-019-02075-9)
  3. Jacques Dupuis, Histoire de l'Inde, Éditions Kailash, (ISBN 2-84268-122-3), p 19.
  4. Thomas Berger (en) (1994) The Independent Review of the Sardar Sarovar Projects 1991–1992, Impact Assessment, 12:1, 3-20, DOI: 10.1080/07349165.1994.9725848

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

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Liens externes[modifier | modifier le code]