Natakamani — Wikipédia

Statue de Natakamani, île d’Argo, temple de Tabo, v. 60 ap. J.-C.

Natakamani est un roi de Koush qui a régné de l'an 1 à l'an 20 ap. J.-C.[1],[2]. Natakamani est le monarque le plus connu de la période méroïtique. Il est le fils de la reine Amanishakhéto[3].

Vestiges[modifier | modifier le code]

Natakamani sur une stèle au Musée égyptien de Berlin.

Le nom de Natakamani apparaît sur de nombreux bâtiments et sur l'une des pyramides de Méroé. C'est sous son règne qu'eut lieu la restauration du temple d'Amon[2], qui vint honorer Pharas. Sur de nombreux monuments, il est inscrit à côté du nom de sa corégente, la reine Amanitore. La relation entre les deux n'est pas claire. On pense qu'elle a pu être sa femme ou sa propre mère, qui aurait régné alors que Natakamani était jeune. Cependant, on sait que pendant cette diarchie, les deux avaient des droits presque égaux, comme en témoignent les nombreuses sculptures du temple[4]. Dans le temple d'Apademek, on trouve un relief le représentant avec son successeur, le prince Arijanjarer[5].

Natakamani a été précédé par Amanishakhéto et remplacé par la reine Amanitore.

Galerie[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Garlake Peter, Early Art and Architecture of Africa, Oxford University Press, (ISBN 0-19-284261-7), p. 60.
  2. a et b Roland Oliver, Brian M. Fagan, Africa in the Iron Age, Cambridge University Press (ISBN 0-521-09900-5), p. 40.
  3. G. Mokhtar, Ancient Civilizations of Africa, University of California Press, (ISBN 0-85255-092-8), p. 168.
  4. (en) Teresa A. Meade, Merry E. Wiesner-Hanks, A Companion to Gender History, Blackwell Publishing, (ISBN 0-631-22393-2), p. 259-260.
  5. a et b (en) László Török, The Image of the Ordered World in Ancient Nubian Art: The Construction of the Kushite Mind, 800 Bc-300 Ad, Brill, (ISBN 978-90-04-12306-9, lire en ligne), p. 226.