New York Gazette — Wikipédia

New-York Gazette
Image illustrative de l’article New York Gazette

Périodicité Hebdomadaire
Fondateur William Bradford
Date de fondation

La New-York Gazette, dont le premier numéro est sorti le , a été le premier journal de l’histoire de New York, fondé par un imprimeur, William Bradford (1663-1752)[1]

Histoire[modifier | modifier le code]

La New-York Gazette est publiée à une époque où il n’y avait encore à Manhattan qu’une des treize colonies anglaises d’Amérique[Quoi ?]. Ses premiers numéros ne font que deux pages, mal imprimées, avec essentiellement des nouvelles de l’étranger, parfois vieilles de plusieurs mois, la liste des bateaux arrivés dans le port et quelques publicités[2].

La seconde publication locale dont la trace a été conservée n’est apparue que huit ans plus tard, The New-York Weekly Journal, publiée par John Peter Zenger à partir du . Son éditeur sera emprisonné pendant les neuf mois d’un procès pour diffamation en 1735, durant lequel sa femme Anna, continuera la publication, ce qui en fera la troisième femme journaliste de l’histoire américaine et la première de l’État de New York.

La New York Gazette était toujours à la pointe de l’actualité dans les années 1780, avec des nouvelles militaires importantes[3]. En 1788, le titre est repris par J. and A. Mc Lean, propriétaires de l’Independant Journal, domicilié à Hannover Square, à New York[4]. C’est alors un quotidien du matin, appelé New-York Gazette and General Advertiser, successivement propriété d’Archibald McLean et de John Lang & Sons[5]. Il est très connu au début du siècle suivant, lorsque John Lang et son fils éponyme, le dernier propriétaire, mort le , à l’âge de 67 ans, allaient à la rencontre des navires en provenance de l’Europe, dans le port de Boston, pour se procurer des nouvelles avant les autres journaux. Cette pratique aurait débuté en 1795[6]. Le [7], le journal disparait après que sa liste d’abonnés été acquise par le Journal of Commerce en 1840[4].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en) Writers’ Program of the Work Projects Administration in the State of New York et New York State Historical Association, New York : A Guide to the Empire State, St. Clair Shores, Scholarly Press, (lire en ligne).
  2. (en) Frank Luther Mott, American Journalism, A History : 1690-1960, New York, Macmillan, , 901 p. (lire en ligne).
  3. (en) Robert Morris, The Papers of Robert Morris, 1781-1784 : August-September 1781, Pittsburgh, University of Pittsburgh Press, , xxxv, 400, 25 cm (ISBN 978-0-8229-3297-0, lire en ligne), p. 59.
  4. a et b (en) Frederic Hudson, Journalism in the United States, from 1690 to 1872, Londres, Routledge/Thoemmes, , 789 p., 22 cm (ISBN 978-0-415-22890-9, lire en ligne), p. 178.
  5. « Alphabetical and Analytical Catalogue of the New York Society Library », vol. 1 par la New York Society Library.
  6. (en) Richard Allen Schwarzlose, The Nation’s Newsbrokers : The formative years, from pretelegraph to 1865, t. 1, Evanston, Northwestern University Press, , 370 p. (ISBN 978-0-8101-0819-6, lire en ligne), p. 13.
  7. (en) « Eighteenth-Century American Newspapers in the Library of Congress: New York », Library of Congress (consulté le )

Articles connexes[modifier | modifier le code]