Nicolas Hurtault-Pinchart — Wikipédia

Nicolas Hurtault-Pinchart
Fonction
Maire
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 77 ans)
ReimsVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités

Nicolas Hurtault-Pinchart, né à Reims, dans la paroisse Saint-Pierre, le , y est mort le , est un homme de loi et un homme politique français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Fils de Nicolas Hurtault, marchand, et de Marguerite Pinchart, Nicolas Hurtault-Pinchart fait des études de droit à l'Université de droit de sa ville natale. Il devient avocat en parlement en 1758, puis docteur agrégé à la faculté de droit et professeur de cette école. Il achète une charge de conseiller du roi auprès du bailliage de Reims, receveur des consignations et commissaire aux saisies réelles[1].

Partisan des idées nouvelles, il fait partie de l'assemblée du tiers état du bailliage de Reims, en 1789, puis de l'assemblée électorale de la Marne, réunie à Châlons du 17 au pour l'organisation du département[1].

Notable à partir du 1er mars, il devient maire de Reims du au . Il est également élu premier suppléant de la Marne à l'Assemblée législative le par 190 voix sur 367 votants, mais ne siège pas. Ce patriote ardent, démocrate sincère et ami de Prieur de la Marne, participe avec lui à la défense du territoire lors de l'invasion de la Champagne, en . Après son départ de la mairie, il n'en continue pas moins, comme notable, à faire partie du conseil général de la commune. À la suite de désaccords avec le représentant Jean-Baptiste Massieu sur l'opportunité des mesures de déchristianisation, qu'il juge trop brutales, celui-ci le destitue le 3 nivôse an II (). Il conserve néanmoins son influence à la Société des Jacobins de la ville, qu'il préside du 29 floréal au 28 prairial an II (18 mai-)[1].

Il épouse à Reims, dans la paroisse Saint-Jacques, le , sa cousine germaine, Marguerite Pinchart (1732-1810). Franc-maçon, il est l'un des fondateurs la loge « La Triple Union », dont il est le vénérable plusieurs fois, en 1784-1785 et 1790-1792[1].

Il meurt pensionné de l'État à Reims le [1].

Postérité[modifier | modifier le code]

Son nom a été donné à une rue de Reims par une délibération du conseil municipal du [1].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e et f Annales historiques de la Révolution française, Société des études robespierristes, Firmin-Didot & Cie, vol. 1, 1924, p. 591-592.

Lien externe[modifier | modifier le code]