Nicole Pasquier — Wikipédia

Nicole Pasquier
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Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Nicole Marie NiogretVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Autres informations
Partis politiques

Nicole Pasquier est une femme politique française libérale née le à Lyon (Rhône) où elle est morte le [1].

Biographie[modifier | modifier le code]

Formation[modifier | modifier le code]

Docteur en médecine diplômée de la faculté de Lyon, elle est titulaire d'un certificat d'études supérieures de neuro-psychiatrie[2].

Carrière médicale[modifier | modifier le code]

Elle se spécialise en psychiatrie infantile et exerce à l'hôpital Edouard-Herriot de Lyon de 1960 à 1976 et à l'hôpital de Caluire-et-Cuire de 1971 à 1976[3].

Elle est membre de la Société de psychologie médicale de langue française et de la Société française de psychiatrie de l'enfant et de l'adolescent[3].

Carrière politique et associative[modifier | modifier le code]

Nicole Pasquier est membre du Parti républicain. Elle est élue conseillère municipale de Caluire-et-Cuire de 1971 à 1983.

En 1974, elle est nommée déléguée générale du Centre d'information féminin pour la région Rhône-Alpes par la secrétaire d'État à la Condition féminine Françoise Giroud. Entre 1976 et 1978, Nicole Pasquier devient présidente du Centre d'information féminin de Paris qui, sous sa présidence, prendra le statut d'association nationale[4]. Elle devient également en 1976 déléguée nationale à la Condition féminine auprès du Premier ministre Raymond Barre[5].

Fonctions ministérielles[modifier | modifier le code]

Nicole Pasquier est nommée secrétaire d’État à l'Emploi féminin du gouvernement Raymond Barre (3) le . Son arrivée au gouvernement, avec 8 autres femmes, se veut un geste symbolique fort de la part de Valéry Giscard d'Estaing[6]. Sa nomination et celle de ses collègues féminines sont cependant critiquées par la gauche et l'extrême gauche. La sociologue Évelyne Sullerot, classée à gauche, les accusent de servir d'« alibis » pour les hommes du gouvernement[4].

Durant ses fonctions, Nicole Pasquier œuvre en faveur du repos prénatal des femmes enceintes et pour l'égalité professionnelle entre hommes et femmes[7]. Elle lance un groupe de travail sur le problème relatif au travail à temps partiel avec les organisations syndicales[3].

Nicole Pasquier quitte le gouvernement le après l'élection de François Mitterrand à la présidence de la République et la nomination du premier gouvernement de Pierre Mauroy[7].

Vie privée[modifier | modifier le code]

Elle est mariée et mère de trois enfants[4].

Mandats[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. État civil sur le fichier des personnes décédées en France depuis 1970
  2. « Le gouvernement français compte pour la première fois deux femmes ministres », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  3. a b et c Véronique Helfz-Malz, Encyclopédie des femmes politiques sous la Ve République, Paris, Patrick Banon, coll. « Opinions publiques », (ISBN 978-2841920167, lire en ligne).
  4. a b et c Bard 2007.
  5. Véronique Helft-Malz et Paule-Henriette Levy, À part égale : les femmes dans la société française, Patrick Banon, , 246 p. (ISBN 978-2841920389, lire en ligne).
  6. Larysa Karaliova, La politique de Valéry Giscard d’Estaing en matière de condition féminine 1974-1981, Oslo, Universitetet i Oslo, , 138 p. (lire en ligne), p. 53-54.
  7. a et b « Nicole Pasquier », Le Monde,‎ (lire en ligne Accès payant).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Article connexe[modifier | modifier le code]