Noël Champoiseau — Wikipédia

Noël Champoiseau, né le à Tours et mort le au Mans, était un industriel, archéologue et homme politique français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Négociant et maire[modifier | modifier le code]

Issue d'une famille originaire de Saint-Calais établie en Touraine en 1721, Noël Champoiseau naît le [1] d'Armand Noël Champoiseau, marchand-fabricant, et de Marie Françoise Monique Marchandon.

Négociant et manufacturier, il est propriétaire d'une manufacture de draps et de tapisseries. Il reçoit la médaille de bronze (section soie) à l'Exposition des produits de l'industrie française de 1827.

Il est nommé maire de Tours le . Démissionnaire deux jours plus tard, il assure l'intérim jusqu'à la nomination de son successeur le [1].

Il préside la Chambre de commerce de Tours de 1842 à 1844.

Historien et archéologue[modifier | modifier le code]

Il étudie les murs gallo-romains de Tours avec Arcisse de Caumont.

Cofondateur de la Société archéologique de Touraine en octobre 1840, il en devient le second président en avril 1845, à la suite de la démission de Henri Goüin pour raison de santé en janvier de la même année[2].

Membre correspondant du Comité des travaux historiques et scientifiques partir de 1845, il est correspondant du ministère de l'Instruction publique, membre de la Société de géographie et de la Société d'agriculture, sciences, arts et belles-lettres d'Indre-et- Loire.

Il est le secrétaire général du Congrès scientifique de France se tenant à Tours en 1847.

Vie privée[modifier | modifier le code]

Il avait épousé Aglaé Fourier, fille du libraire Louis-Olivier Fourier et de Marie-Thérèse Mame, de la célèbre dynastie. Aglaé était la cousine germaine d'Alfred et d'Ernest Mame. Ils seront les parents de Charles Champoiseau, ainsi que les beaux-parents de Charles Busson et grands-parents d'Armand Champoiseau.

La rue Champoiseau, dans le quartier Rabelais-Tonnellé à Tours, est baptisée en son honneur[3].

Publications[modifier | modifier le code]

  • Dissertation sur la tête de vermeil renfermant un crane humain trouvée près de Tours en 1827 (1829)
  • Essai sur les ruines romaines qui existent encore à Tours et dans les environs (183A)
  • Notice sur les voyages de M. Diard : naturaliste français, aux Indes-Orientales
  • Tablettes chronologiques de l'histoire de Touraine (1841)
  • Communication sur les rapports entre la commune de Tours et Louis XI (1848)

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Laurencin 1980, p. 159.
  2. Monique Zollinger, « Les présidents et officiers de la SAT (1840-2016) : table pour une étude prosopographique », bulletin de la Société archéologique de Touraine, t. LXII,‎ , p. 146.
  3. Geneviève Gascuel, Les Noms des rues de Tours, Montreuil-Bellay, CMD, coll. « Découverte », , 288 p. (ISBN 978-2-84477-024-0), p. 66.

Pour en savoir plus[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Dictionnaire de biographie française, t.8, Paris, 1959
  • Tableaux chronologiques de l'Histoire de Touraine, 1840
  • Michel Laurencin, Dictionnaire biographique de Touraine, Chambray-lès-Tours, CLD, , 607 p. (ISBN 9782854432107).
  • Hélène Vialles, Tours pas à pas : ses rues, ses monuments, ses hommes célèbres, 1985

Liens externes[modifier | modifier le code]