Observatoire fédéral de radioastrophysique — Wikipédia

L'Observatoire fédéral de radioastrophysique, ou OFR (Dominion Radio Astrophysical Observatory, DRAO) est un observatoire astronomique fondé en 1960 situé au Sud-Ouest d'Okanagan Falls, au Canada. Le site comprend trois instruments : un radiotélescope interféromètre, une antenne radioélectrique de 26 mètres de diamètre et un moniteur de flux solaire.

L'OFR est exploité par l'Institut Herzberg d'astrophysique du Conseil national de recherche du Canada. Il est considéré comme un élément clé (en) des premières observations d'interférométrie à très longue base[1].

Installations[modifier | modifier le code]

Canadian Hydrogen Intensity Mapping Experiment[modifier | modifier le code]

Le télescope CHIME vise à cartographier la raie à 21 centimètres pour un décalage vers le rouge variant de 0,8 à 2,5. Les données serviront notamment pour mesurer les oscillations acoustiques des baryons[2].

Synthesis telescope[modifier | modifier le code]

Synthesis Telescope.

L'interféromètre est constitué de sept coupoles de neuf mètres de diamètre réparties sur un rail de 600 mètres de longueur et orienté Est-Ouest. Les antennes sont équipées d'un polarimètre circulaire simple à 408 MHz et double à 1 420 MHz, qui permettent de retrouver les quatre paramètres de Stokes. On peut également utiliser un spectromètre à 1 420 MHz afin d'étudier la raie à 21 centimètres[3],[4].

Télescope de 26 mètres[modifier | modifier le code]

Télescope de 26 m de l'OFR.

L'antenne de 26 m peut être équipée pour observer à 408 MHz ainsi qu'à 1,5, 2,7, 4,9, 6,6 et 8,4 GHz, incluant les raie d'hydrogène à 1,4 GHz, d'OH près de 1,6 GHz et de méthanol près de 6,6 GHz[5].

Solar-flux monitor[modifier | modifier le code]

Le Solar flux monitor.

Le moniteur est constitué de deux antennes observant à une longueur d'onde de 10,7 cm[6],[7].

Ingénierie[modifier | modifier le code]

En plus des installations d'observations, l'OFR possède des laboratoires permettant de manufacturer et d'entretenir de l'équipement électronique. Ces derniers possèdent des équipements provenant d'observatoires externes tels le Very Large Array et le James Clerk Maxwell Telescope[8].

Notes et références[modifier | modifier le code]

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Dominion Radio Astrophysical Observatory » (voir la liste des auteurs).
  1. (en) « List of IEEE Milestones », IEEE Global History Network, IEEE (consulté le )
  2. « CHIME - The Canadian Hydrogen Intensity Mapping Experiment » (consulté le )
  3. (en) « DRAO Synthesis Telescope - Facilities - NRC-CNRC », National Research Council Canada (consulté le )
  4. (en) T. L. Landecker, P. E. Dewdney, T. A. Burgess et al., « The synthesis telescope at the Dominion Radio Astrophysical Observatory », Astronomy and Astrophysics Supplement Series, vol. 145,‎ , p. 509-524 (ISSN 0365-0138, DOI 10.1051/aas:2000257, lire en ligne)
  5. (en) « DRAO 26-m Telescope - Facilities - NRC-CNRC », National Research Council Canada (consulté le )
  6. (en) « Highlights of DRAO - Facilities - NRC-CNRC », National Research Council Canada (consulté le )
  7. (en) John White and Ken Tapping, « The Penticton Solar Flux Receiver », QST, The American Radio Relay League (en),‎ , p. 39–45
  8. (en) « Astronomy Technology Research Facilities at Penticton - Facilities - NRC-CNRC », National Research Council Canada (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]