14 octobre : création par la Diète de la Commission de l'Éducation nationale(Komisja Edukacji Narodowej), le premier ministère de l’Instruction publique en Pologne (le premier en Europe). Les biens de l’ordre des jésuites, supprimé par Clément XIV, sont transférés à la commission, qui prend en charge quatre-vingt gymnases et les universités de Cracovie et de Vilno[2]. Stanislas Poniatowski et la commission travaillent à remettre sur pied les collèges et les universités affaiblies par le départ des jésuites. L’esprit des Lumières apparaît dans les programmes. Une école moyenne est instituée par départements, soit 74 écoles pour 17 000 élèves. On y enseigne le polonais, le latin, les mathématiques et l’histoire de la Pologne. Parmi les élèves se trouvent de nombreux roturiers. Dans les campagnes la commission encourage la création d’écoles rurales autour du curé. Une presse politique se développe en liaison avec l’action de la commission de l’Éducation nationale.
↑Jean-Pierre Poussou, Anne Mézin, Centre Roland Mousnier, Yves Perret-Gentil, L'influence française en Russie au XVIIIe siècle, Presses Paris Sorbonne, , 735 p. (ISBN978-2-7204-0392-7, présentation en ligne)