Offensive de Narva (15-28 février 1944) — Wikipédia

Première offensive de Narva
Description de cette image, également commentée ci-après
Carte soviétique du début de l'opération estonienne (février - avril 1944).
Informations générales
Date du au
Lieu Narva, Estonie (URSS)
Issue Victoire défensive allemande
Belligérants
Drapeau de l'Allemagne nazie Reich allemand Drapeau de l'URSS Union soviétique
Commandants
Drapeau de l'Allemagne Johannes Frießner Drapeau de l'URSS Leonid Govorov
Forces en présence
123 541 soldats
100 véhicules blindés
1 500 pièces d'artillerie
400 avions
200 000 soldats

Front de l'Est de la Seconde Guerre mondiale
(Bataille de Narva)

Batailles

Coordonnées 59° 23′ nord, 28° 12′ est

La première offensive de Narva est une campagne menée du 15 au 28 février 1944 entre le détachement de l'armée allemande « Narwa » et le front soviétique de Léningrad pour l'isthme de Narva, d'une importance stratégique[1].

Au moment de l'opération, Staline était personnellement intéressé par la prise de l'Estonie, la considérant comme une condition préalable pour forcer la Finlande à sortir de la guerre. La 2e armée de choc élargit la tête de pont dans le marais de Krivasoo au sud de Narva, coupant temporairement le chemin de fer derrière le groupe d'armée de Sponheimer. Le général d'armée Leonid Govorov n'a pas pu profiter de l'occasion pour encercler le groupe d'armées allemand plus petit qui parvient à appeler des renforts. Ceux-ci provenaient principalement des Estoniens nouvellement mobilisés, motivés pour résister à la réoccupation soviétique imminente. Le 30e corps de fusiliers de la Garde soviétique et le 124e corps de fusiliers, reprenant les rênes de l'opération, seront épuisés par le IIIe SS Panzerkorps dans des batailles féroces. L'offensive est stoppée le 20 février. Coïncidant symboliquement avec le jour de l'indépendance de l'Estonie le 24 février, les nouveaux 45e et 46e régiments SS de Grenadier (1re et 2e estoniennes) détruisent la tête de pont soviétique de Riigiküla au nord de Narva.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. David M. Glantz, The Soviet-German War 1941-1945: Myths and Realities, Glemson, South Carolina, Strom Thurmond Institute of Government and Public Affairs, Clemson University, (lire en ligne)

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

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