Olivia Umurerwa Rutazibwa — Wikipédia

Olivia Rutazibwa
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Olivia Umurerwa Rutazibwa (1979 -) est une journaliste, docteure en science politique et enseignante-chercheuse belgo-rwandaise.

Biographie[modifier | modifier le code]

Cursus académique[modifier | modifier le code]

Elle est maîtresse de conférences à l'université de Portsmouth au département des études de développement européen et international[1]. Elle travaille ensuite comme chargée de recherche senior au Johannesburg Institute for Advanced Study. En 2021, elle intègre le département de sociologie de la London School of Economics où elle est engagée comme professeur assistante endroits humains et politique[2].

Journalisme[modifier | modifier le code]

Ressortissante belge, Olivia Rutazibwa fut journaliste à plein temps au sein du magazine MO* pendant quelques années durant lesquelles elle a publié des articles concernant l'Afrique subsaharienne, l'Union européenne, le racisme, le pluralisme et la diversité en Occident[3]. Elle y rédige toujours une chronique mensuelle en néerlandais ainsi qu'en anglais[4].

Principaux thèmes de recherche[modifier | modifier le code]

Olivia Umurerwa Rutazibwa axe ses recherches sur la déconstruction de la pensée occidentale concernant la solidarité internationale et sur les stratégies anti-coloniales à employer dans les politiques d'aide au développement[5] dont elle prône en 2020 la disparition[6].

Son approche intersectionnelle repose en partie sur des textes de droit et de philosophie qui nourrissent une réflexion sur la dignité humaine et le rétablissement de l'autonomie des anciennes colonies[1]. Elle cite en exemple et met en parallèle le rétablissement de l'autonomie au Somaliland, le fonds de développement AGACIRO au Rwanda et les mouvements Black Power aux États-Unis[7].

En elle participe aux Ateliers de la pensée à Dakar où elle introduit la notion de "décolonialité", qui consiste à « désilencer un tas de connaissances » et s'intéresse aux mécanismes de persistance des pensées coloniales dans notre société post-coloniale[8].

Ouvrages[modifier | modifier le code]

  • (en) Sara de Jong, Rosalba Icaza, Olivia U. Rutazibwa, Decolonization and Feminisms in Global Teaching and Learning (Teaching with Gender), Routledge, , 238 p. (ISBN 978-0-8153-5594-6)
  • (en) Olivia U. Rutazibwa et Robbie Shilliam, Routledge Handbook of Postcolonial Politics, Routledge, , 484 p.
  • (nl-BE) Olivia U. Rutazibwa, Het einde van de witte wereld : Een dekoloniaal manifest, Epo, , 160 p. (ISBN 978-94-6267-115-7)

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Olivia Rutazibwa, Maîtresse de conférences au département des études de développement européen et international », sur ID4D (consulté le )
  2. (en) Menna Agha et Sara Salem, « Engaging Narrative Epistemic Blackness — Disembodied Territories », sur disembodiedterritories.com, (consulté le )
  3. (nl) « Olivia Rutazibwa », sur MO* (consulté le )
  4. « Dr Olivia Umurerwa Rutazibwa | FutureFest », sur www.futurefest.org (consulté le )
  5. « Dix femmes qui pensent l’Afrique et le monde », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  6. « Olivia Umurerwa Rutazibwa : « Vers la fin du monde blanc » », sur Imagine, (consulté le )
  7. (en) « Epistemic Diversity I Understanding epistemic diversity », sur www.iss.nl (consulté le )
  8. « Olivia Rutazibwa : "Pour en finir avec la colonialité" », sur Le Point Afrique,

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]