Omar Racim — Wikipédia

Omar Racim
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 75 ans)
AlgerVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom dans la langue maternelle
عمر راسمVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Formation
Mouvement
Fratrie

Omar Racim est un enlumineur, calligraphe et militant nationaliste algérien né le à Alger et mort le à Alger. Il est considéré également comme étant un des précurseurs de la Presse algérienne.

Biographie[modifier | modifier le code]

Omar Racim est né en 1884[1], dans une populaire famille d'artistes d'origine turque[2].

Comme beaucoup d'enfants algériens de son époque Omar Racim a appris le Coran dans sa prime jeunesse. Il va également s'initier à l'art de l'enluminure dans l'atelier familial à la Casbah d'Alger.

Autodidacte bilingue, il commence à travailler dans une imprimerie coloniale à l’âge de 14 ans. Ce qui lui permet de découvrir le monde de la presse, son importance et de s’intéresser à la politique et aux courants idéologiques de l’époque. Ses premiers articles journalistiques datent de 1909. Ils sont publiés dans les journaux "El Moudjahid" et "Mourchid El Ouma" qui paraissent en Tunisie. Il dénonce la pauvreté et les maux sociaux.

En 1913 il crée le journal Dhou el Fikar, publication de 4 numéros qui va être interdite de parution par l'administration coloniale le .

Le , il est arrêté et emprisonné pour ses idées politiques et nationalistes. Libéré le , il va se consacrer à ses activités en matière d'arts appliqués et voyage en Tunisie, Maroc, Égypte et France.

Il publie des écrits sur la musique, l'art andalou et l'architecture dans des revues marocaines, tunisiennes et égyptiennes.

En 1931, il participe à l'exposition coloniale internationale de Paris où il obtient un diplôme d'honneur.

Omar Racim fonde en 1939 une école de miniature, enluminure et calligraphie à Alger où il forme une pléiade de jeunes artistes dont Temmam, Ben Debbagh, Boutaleb. À la même époque, il appartient à l'Union Artistique de l'Afrique du Nord et expose dans ses salons.

À partir de 1940 il se consacre uniquement à l'enluminure du Coran.

En 1947 il est nommé professeur à l'École supérieure des beaux-arts d'Alger.

Omar Racim est le frère aîné de Mohammed Racim.

Musées[modifier | modifier le code]

Elèves[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Mansour Abrous, "Racim Omar" : Dictionnaire des artistes algériens : 1917–2006, Editions L'Harmattan, , p. 180
  2. (en) Roger Benjamin, Orientalism, modernism and indigenous identity : Art of the Avant-Gardes, Yale University Press, , p. 100

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Djamila Flici-Guendil, Diwan El-Fen, Dictionnaire des Peintres, Sculpteurs et Designers Algériens, ENAG/ANEP, Alger, 2008.
  • Marion Vidal-Bué, Alger et ses peintres 1830-1962, Éditions Paris Méditerranée, 2000
  • Élisabeth Cazenave, Les Artistes de l'Algérie, Bernard Giovanangeli, Éditions Association Abd-el-Tif, 2001

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]