Ong-bak — Wikipédia

Ong-bak

Titre original องค์บาก
Réalisation Prachya Pinkaew
Scénario Prachya Pinkaew
Panna Rittikrai
Suphachai Sittiaumponpan
Acteurs principaux
Pays de production Drapeau de la Thaïlande Thaïlande
Durée 105 minutes
Sortie 2003

Série

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Ong-bak est un film thaïlandais réalisé par Prachya Pinkaew, sorti le en Thaïlande et le en France.

La préquelle du film Ong-bak est Ong-bak 2 : La Naissance du dragon sorti en 2008. Il existe aussi Ong-bak 3 : L'Ultime Combat, suite directe du film Ong-bak 2, sorti en 2010.

Synopsis[modifier | modifier le code]

Le film raconte l'histoire du jeune Ting originaire du village de Nong Pradu, un village paisible niché dans une vallée boisée de Thaïlande. Il est adepte du Muay Thai et s'y entraîne secrètement. Les villageois lui confient la tâche de retrouver la tête de la statuette de bouddha (Ong-Bak) qui leur a été dérobée. Ting va dans la fournaise de Bangkok, y découvre la mafia qui est responsable du vol de la tête d'Ong-Bak et à laquelle il sera confronté. Il devra également se défendre contre les voyous de la ville et autres opposants. Action, cascades et courses poursuites vont désormais guider sa quête.

Fiche technique[modifier | modifier le code]

Distribution[3][modifier | modifier le code]

Source et légende  : Version Française (V.F.) sur Voxofilm[5]

Postérité[modifier | modifier le code]

Les films thaïlandais les plus connus en France et dans le monde sont Ong-bak et L'Honneur du dragon (Tom yum goong / The protector), deux films réalisés par Prachya Pinkaew avec pour acteur principal Tony Jaa ; ainsi que Oncle Boonmee, celui qui se souvient de ses vies antérieures de Apichatpong Weerasethakul (Palme d'or au festival de Cannes 2010).

Curieusement, le film de Tony Jaa qui a connu le plus de succès en Thaïlande n'est pas Ong-bak : c'est L'honneur du dragon que l'on trouve dans le top 10 du box office des films thaïlandais[6].

Autour du film[modifier | modifier le code]

  • Toutes les cascades du film ont été réalisées sans cascadeurs[7] et sans effets spéciaux[8]. Les acteurs étaient protégés (des casques étaient dissimulés sous leurs cheveux par exemple) afin qu'ils puissent échanger de vrais coups[9].
  • Afin d'assurer la distribution du film en France et à l'exportation, celui-ci a subi un remontage de la part de EuropaCorp, afin de rendre les scènes de combat plus nerveuse[10] ainsi qu'un nouvel habillage musical.
  • Dans la scène du pousse-pousse, quand un des petits taxis vole et s'écrase contre un bâtiment, sur un mur en bas à gauche de l'écran on peut lire le message Hi Luc Besson we are waiting for you, qu'on pourrait traduire par hé, Luc Besson, nous vous attendons. Mais l'équipe semble également apprécier Steven Spielberg, puisque durant la course poursuite dans la ruelle, après que Tony Jaa a effectué quelques mouvements sur une table, il saute et repart en courant, tandis qu'on peut lire sur un mur en arrière-plan le message Hi Spielberg let do it together, qu'on pourrait traduire par hé Spielberg, faisons le ensemble.
  • L’Ong bak est également une spécialité culinaire du sud de la Thaïlande à base de petit poulet mariné, de lait de coco, de piment et de basilic

Récompenses et distinctions[modifier | modifier le code]

Bande originale[modifier | modifier le code]

Ong Bak

Bande originale de Divers artistes
Sortie 30 Mars 2004
Genre Rap, R'n'B
Compositeur Street Fabulous, Excellence, Djam-L, Niko Noki, Romaric Laurence, DJ Stan, Felly Sax, Aymeric Beguin & Eric Melville
Label Up Music / Warner

La Bande Originale du Film est sortie le , sous le label Up Music, distribué par Warner Music France. Elle Comporte des titres symphoniques du film, réalisés et adaptés pour la France et l'exportation, ainsi que des titres inédits des artistes issues de la scène urbaine, composés uniquement pour la bande originale.

Le titre "Je Reste Ghetto", interprété par Tragédie en featuring Reed The Weed, bénéficie d'un video clip, réalisé par Olivier Megaton, pour promouvoir la bande originale du film, ou l'acteur principal du film Tony Jaa fera son apparition.

Liste des titres
  1. Je Reste Ghetto - Tragédie & Reed The Weed (composé par Tizy Bone, Silky Shai, D.B.Boo & DJ Dem's)
  2. Le Son Des Gosses Bo' - Busta Flex & Djam-L (composé par Djam-L)
  3. Battle Royale - OGB (composé par Romaric Laurence)
  4. Le Code De L'honneur - Kayliah (composé par Street Fabulous)
  5. Hors D'atteinte - Koba Ali (composé par DJ Stan, Felly Sax)
  6. Have Ya Heard - King James III (composé par James Jerkins III & Damon Williams)
  7. Le Temps D'une Chanson - Pegguy Tabu & J.R. (composé par Street Fabulous)
  8. Le Nouveau Dragon - Kamnouze & Candy Ken (composé par Niko Noki)
  9. Me Battre Encore - Horseck (composé par David Koudakoff & Yanis Pasquin)
  10. Wake Me Up - Rapp' Dezé & Faya-D (composé Aymeric Beguin & Eric Melville)
  11. Wine Up - Lord William (composé DJ Stan & Felly Sax)
  12. Challenger - Tony Stone (composé par Street Fabulous)
  13. J'ai Pas Voulu Frapper Fort - Asto & Omyk (composé par Niko Noki)
  14. La Rage De Vaincre - Prince D'Arabee & Kimy (composé Excellence)
  15. Le Combat - Ol Kainry & Jazzy Jazz (composé par Excellence)
  16. Final Fight - Aymeric Beguin & Eric Melville (composé Aymeric Beguin & Eric Melville)


  • Supervision musicale & production exécutive: Jérôme Lateur pour EuropaCorp.
  • Masterisé par Lionel Nicod.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (th) Sahamongkol Film, « องค์บาก (Ong Bak) » (Texte et bande annonce de 2 min 05s), sur sahamongkolfilm.com,‎
  2. « Ong-bak », Studio, nos 199-200,‎ , p. 32 (ISSN 0982-8354)
  3. « Ong-Bak », sur telerama.fr, Télérama
  4. (en) Mary J. Ainslie et Katarzina Ancuta (Eds), Thai Cinema : The Complete Guite, I.B. Tauris, , 288 p. (ISBN 978-1-78831-141-0), Chapitre 6 Muay Thai / Action Photographie The stoical Ting reclaims Thai masculinity and virtue in Ong-Bak : The Thai Warrior (2003) page 153
  5. « Fiche du doublage français du film »
  6. (en) Collectif, Thailand at Random, Didier Millet, , 160 p. (ISBN 978-981-4385-26-8, lire en ligne), Top 10 local film blockbusters of all-time page 9
  7. (fr + en) Bastian Meiresonne (sous la direction de), Thai Cinema : Le cinéma thaïlandais, Asiexpo Edition, , 256 p. (ISBN 978-2-9528018-0-5), Panorama du cinéma d'action thaï depuis les années 1970 par Alongkorn Klysrikhew (Pulp Magazine n°25 de Juillet 2005) page 60 à 78 (page 66)
  8. Marc Toullec, « Ong Bak », Ciné Live (n°83),‎ , p. 124 (ISSN 1253-4250)
  9. vu dans les coulisses du tournage dans les bonus du DVD. On peut s'en apercevoir facilement en regardant bien les scènes de combats.
  10. Vance, « [critique] Ong-Bak : Coude poing en Thaïlande », sur l'Ecran Miroir (consulté le )
  11. Alexandre Boussageon, « Festival du film asiatique de Deauville : c'est parti pour le Lotus d'or », sur nouvelobs.com, Le Nouvel Observateur,

Liens externes[modifier | modifier le code]