Opération Birke — Wikipédia

L'opération Birke est une opération militaire allemande de la Seconde Guerre mondiale en Laponie.

Arrière-plan[modifier | modifier le code]

Les tentatives finlandaises pour trouver une sortie acceptable de la guerre au printemps 1944 ont alarmé les Allemands qui possédaient des entrepôts de taille dans le nord de la Finlande. En , les Allemands ont commencé à construire des positions défensives contre les avancées possibles en provenance du sud[1],[2].

Plan[modifier | modifier le code]

Le nom Birke fut donné à l'opération du , sa tâche première étant d'assurer la protection des mines de nickel de Petsamo. L'opération fut préparée méticuleusement et se déroula en plusieurs phases. La première, nom de code Birke anschlagen (« abattre le bouleau »), consista à évacuer les entrepôts militaires et préparer les prochaines phases. La deuxième phase, nom de code Birke zerkleinern (« déchiqueter le bouleau ») envoyait des unités allemandes sur des positions fortifiées autour de Rovaniemi pendant qu'ils retardaient l'action[3].

Opération[modifier | modifier le code]

La première phase de l'opération s'est tenue le 3 septembre 1944 après que les Finlandais les ont informé de leur intentions. Bien que la première phase dût durer deux semaines, les Allemands ont pressé le pas et commencé la deuxième phase le lendemain, le . La XXe armée de montagne a évacué une grande quantité de matériel de guerre par la Norvège sous l'opération Birke[3],[4],[5].

Résultat[modifier | modifier le code]

Quand les stocks allemands existants de nickel ont été jugées suffisants et que de nouveaux dépôts ont été créés en Autriche, l'importance de tenir la région de Petsamo et la Laponie a considérablement diminué. Dans le même temps, les difficultés logistiques et militaires liées à la défense de la Finlande du Nord furent réalisées. Ces facteurs ont permis aux Allemands dès le de gagner l'approbation d'Hitler pour passer de l'opération Birke à l'opération Nordlicht et d'abandonner la Finlande du Nord et fortifier Lyngen, Norvège[6],[7].

Références[modifier | modifier le code]

  1. Ahto 1980, p. 37.
  2. Lunde 2011, p. 322-325.
  3. a et b Ahto 1980, p. 38-41
  4. Ahto 1980, p. 70.
  5. Lunde 2011, p. 327.
  6. Ahto 1980, p. 92-99.
  7. Lunde 2011, p. 342-343.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]