Périostracum — Wikipédia

Coquille de Distorsio muehlhaeusseri (en) : le périostracum est clairement visible et forme des soies (sortes de « poils »).
Sur ce Conus leopardus, on voit nettement les parties de la coquille couvertes par le périostracum et celles où l'abrasion l'a fait disparaître (photo prise à Mayotte).

Le périostracum est la fine enveloppe qui constitue la partie la plus externe de la coquille des mollusques et des brachiopodes, entre autres. On le trouve aussi bien chez des espèces terrestres, marines ou dulçaquicoles. Le périostracum fait partie intégrante de la coquille. Il se forme en même temps que les autres couches de la coquille.

Étymologie[modifier | modifier le code]

Le terme signifie en grec « autour de la coquille ». C’est une référence au fait que cette couche recouvre les parties minéralisées de la coquille, ou ostracum.

Mollusques[modifier | modifier le code]

Le périostracum des mollusques est composé de polysaccharides et d'une protéine, la conchyoline[1].

Le périostracum est souvent jaune ou brun. Il peut être noir dans certaines espèces. En général, il est de couleur différente de la couche sous-jacente, et sert souvent au camouflage (d'autant qu'il est souvent couvert d'épibiontes). Chez certaines espèces comme Conus tulipa, il se prolonge par des excroissances formant des soies, donnant un aspect velu à la coquille. Il est couramment manquant sur une partie de la coquille, en particulier sur les zones les plus vieilles. Il peut ainsi ne rester visible que sur les parties les plus récemment synthétisées.

Le périostracum disparaît rapidement à la mort de l'animal, raison pour laquelle les coquilles abandonnées sont souvent plus claires (avant d'être recouvertes d'algues ou abîmées par l'érosion).

Brachiopodes[modifier | modifier le code]

Le périostracum des brachiopodes est constitué de chitine. Il est sécrété par des cellules situées sur la bordure du manteau. Ces cellules sont poussées vers la partie périphérique du manteau par des cellules plus récentes, et sécrètent alors la partie minérale de la valve.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Périostracum », sur DORIS.