Paimpont — Wikipédia

Paimpont
Paimpont
Église et maison abbatiale de Paimpont.
Blason de Paimpont
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bretagne
Département Ille-et-Vilaine
Arrondissement Rennes
Intercommunalité Communauté de communes de Brocéliande
Maire
Mandat
Alain Lefeuvre
2020-2026
Code postal 35380
Code commune 35211
Démographie
Gentilé Paimpontais
Population
municipale
1 781 hab. (2021 en augmentation de 6,52 % par rapport à 2015)
Densité 16 hab./km2
Population
agglomération
18 066 hab. (2016)
Géographie
Coordonnées 48° 01′ 08″ nord, 2° 10′ 11″ ouest
Altitude 160 m
Min. 62 m
Max. 258 m
Superficie 110,28 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Rennes
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Montfort-sur-Meu
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Paimpont
Liens
Site web Site de la commune

Paimpont (Pempont en breton) est une commune française de l'Ouest de la France, située dans le département d'Ille-et-Vilaine en région Bretagne.

La commune est principalement couverte par la forêt du même nom (communément assimilée à la forêt de Brocéliande), ses habitants se répartissant encore aujourd'hui entre quelques vastes et antiques clairières à vocation agricole et le bourg situé en son centre, mais qui n'a connu qu'un développement tardif et toujours limité. Le bourg s'est peu développé — quelques commerces, une abbaye du XIIIe siècle —, cerné par la forêt classée.

En 2018, la commune a obtenu le label « Communes du Patrimoine Rural de Bretagne » pour la richesse de son patrimoine architectural et paysager[1].

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Située tout à l'ouest du département d'Ille-et-Vilaine, elle est contiguë sur la moitié de sa périphérie avec le département du Morbihan. Dans celui-ci, la commune de Guer est surtout couverte par les landes qui prolongent au sud les feuillus de la forêt de Paimpont proprement dite. La rivière de l'Aff sert de limite communale et délimite également le camp de Coëtquidan, terrain d'entraînement réservé aux militaires et élèves des trois écoles militaires qui se sont implantées à Guer à la fin de la guerre de 1939-1945.

Selon la classification de l'INSEE, Paimpont fait partie de l'ensemble de l'aire urbaine de Rennes (mais pas de l'unité urbaine de Rennes).

Avec plus de onze mille hectares, c'est la plus grande commune du département. Atteignant 17 km, son axe ouest-est est plus grand que l'axe nord-sud.

Vers le bourg convergent plusieurs routes départementales, l'accès principal à cette commune se situant au sud-est par la sortie de la quatre-voies N 24 au niveau de Plélan-le-Grand.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Forêt de Paimpont[modifier | modifier le code]

Le bourg de Paimpont, l'abbaye essentiellement, vu depuis la forêt sur la rive ouest de l'étang.

Étangs et hydrographie[modifier | modifier le code]

Le bourg de Paimpont épouse le contour oriental d'un étang de 50 ha appelé étang de Paimpont ou étang de l'Abbaye. C'est sur sa rive que s'est installée et développée l'abbaye de Paimpont. La pêche et des activités nautiques (planche à voile, pédalos, canoë) y sont pratiquées. Il est la propriété du conseil général d'Ille-et-Vilaine.

Le ruisseau principal - l'Aff - ne prend pas sa source dans l'étang de Paimpont, dont l'eau ne fait que rejoindre celle de plusieurs ruisseaux en amont alimentés presque toute l'année par les pluies apportées par les vents de sud-ouest et de l'ouest, la végétation libérant progressivement l'excès d'humidité des jours de fortes précipitations. Longé dans ses multiples méandres par un sentier de grande randonnée, l'Aff grossit très progressivement depuis une origine incertaine mais située aux approches de la commune de Campénéac au sud-ouest de la forêt. Après avoir transité par le village des Forges où il a longtemps fourni son énergie, énergie qui reconstituée assurait ensuite le fonctionnement d'un grand nombre de moulins tout au long de son cours, il rejoint l'Oust quelques kilomètres avant de se joindre à la Vilaine à Redon.

Également en position centrale et de taille comparable, l'autre grand étang avec 75 ha est l'étang du Pas-du-Houx, bordé de châteaux du XIXe siècle (châteaux privés de Brocéliande et du Pas-du-Houx). Sa faible profondeur jointe aux variations climatiques lui donne une surface assez variable. Les étangs de l'Abbaye et du Pas-du-Houx sont des exemples d'étang dystrophe d'Ille-et-Vilaine[2]

Les eaux de ces étangs rejoignent celles d'étangs plus petits ; ensemble elles actionnaient autrefois les machines des forges, en dehors de la saison chaude :

Cascade du déversoir de l'étang de Beauvais à son plus haut niveau (avril).
  • étang du Chatenay, situé au village de Beauvais, à l'ouest. D'environ quatre hectares et alimenté lui-même par l'étang de Beauvais ou étang d'En-haut, ce sont les premiers étangs à alimenter l'Aff alors encore à proximité de sa source. Près de la digue et de l'ancien moulin se dresse sur des piliers de béton le restaurant panoramique, avancée de la Station biologique (Université de Rennes 1). Le moulin, propriété de l'Université de Rennes 1, fut restauré en 1973 par l'association des Amis du Moulin du Chatenay.
  • étang de la Fenderie, au milieu de la forêt, alimenté lui-même par l'étang d'En-haut. Une scierie a existé longtemps dans des bâtiments adossés à la digue de l'étang avant de fermer définitivement vers 1995. Elle avait pris la suite de l'atelier de fenderie, annexe des forges situées un peu plus au sud. Le site est maintenant reconverti en gîte rural.
  • étang des Forges, au village du même nom, au sud, alimenté par l'étang du Perray, contigu mais sis en Plélan-le-Grand. Les deux communes se partagent la propriété de l'étang.
  • étang Bleu, au nord du bourg où son eau rejoint celle de l' étang de l'Abbaye décrit ci-dessus. À l'opposé de l' étang du Pas-du-Houx qui est dans le même secteur, il est très profond (15 à 50 mètres) puisqu'il résulte de l'abandon à l'eau de la minière principale de la forêt au début du XXe siècle. « Puis cette vaste fosse de plus d'un hectare remplie à plein bord en hiver d'où reflète une eau claire, qui semblerait, peut-on dire, coloriée d'un bleu presqu'azuréen. » [3]. Contrairement aux autres étangs, l'accumulation de l'eau ne provient pas pour l'essentiel du ruissellement des pluies, ce qui lui confère une limpidité sans comparaison. Cette eau n'a jamais été utilisée avant la seconde moitié du XXe siècle [4], quand une station de pompage a été construite pour exploiter cette réserve d'eau d'excellente qualité (riche en fer cependant) et à peu près constante.

La forêt comporte d'autres étangs, plus petits encore (le Miroir aux Fées dans le Val-sans-Retour, exemple d'étang oligotrophe[5]) ou situés dans les communes voisines, le plus vaste et parmi les plus beaux de la forêt étant celui qui est à l'abri des regards à l'arrière du château de Comper en Concoret, plan d'eau de 37 ha (entrée payante). Certains participaient à leur mesure à l'alimentation de l'étang des Forges, dernière retenue avant l'usine à fer.

Le secteur comprend trois des vingt-deux sites de tourbières du département : la tourbière de queue d'étang de l'étang du Pas-du-Houx d'intérêt national ; la tourbière de Vaubossard-Lambrun et la tourbière de queue d'étang de l'étang de l'Abbaye d'intérêt régional[6].

Préservée autant que possible de la pollution d'origine agricole ou urbaine, l'eau du massif est convoitée. Dès 1963, une station de pompage est construite à l'étang Bleu pour alimenter treize communes. Une usine d'embouteillage a été implantée à proximité du bourg vers 2002. Peu de temps auparavant, un projet de barrage de l'Aff presque au cœur du massif a soulevé l'indignation des habitants et des innombrables amoureux de ce pays. Certains craignent que les besoins en eau de Rennes et de sa région amènent le renouvellement de tels projets.

Flore[modifier | modifier le code]

Du point de vue de la richesse de la flore, Paimpont est à la neuvième place des communes du département possédant dans leurs différents biotopes le plus de taxons, soit 606 pour une moyenne communale de 348 taxons et un total départemental de 1 373 taxons (118 familles). On atteint ainsi des nombres records pour le département avec 219 taxons à forte valeur patrimoniale (total de 207 !) ; 94 taxons protégés et 171 appartenant à la liste rouge du Massif armoricain (total départemental de 237). Outre son étendue et la faible place de l'agriculture, la présence de petites tourbières contribue à cette importance. À titre de comparaison, les quatre dernières valeurs sont pour Plélan-le-Grand sa voisine, respectivement, 521 ; 21 ; 12 ; 11[7].

Transports[modifier | modifier le code]

  • Transport collectif public par autocar régional BreizhGo 1 Rennes - Paimpont

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[8]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation[9]. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Intérieur Est », avec des hivers frais, des étés chauds et des pluies modérées[10].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 12,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 868 mm, avec 13,2 jours de précipitations en janvier et 6,8 jours en juillet[8]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Guer à 13 km à vol d'oiseau[11], est de 12,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 872,7 mm[12],[13]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[14].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Paimpont est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[15],[16],[17].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rennes, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 183 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[18],[19].

Occupation des sols simplifiée[modifier | modifier le code]

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols simplifiée de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est la suivante : forêts (68,9 %), zones agricoles hétérogènes (13,6 %), terres arables (6,7 %), prairies (6,1 %), végétation arbustive ou herbacée (3,2 %), eaux continentales (1,1 %), zones urbanisées (0,3 %)[20]. Elle met en évidence la nette prédominance de la forêt sur les espaces agricoles ainsi qu'une faible urbanisation du territoire.

Occupation des sols détaillée[modifier | modifier le code]

Le tableau ci-dessous présente l'occupation détaillée des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC). Elle met en évidence la prédominance des essences de conifères sur celles de feuillus.

Occupation des sols en 2018
Type d’occupation Pourcentage Superficie
(en hectares)
Tissu urbain discontinu 0,3 % 34
Terres arables hors périmètres d'irrigation 6,7 % 736
Prairies et autres surfaces toujours en herbe 6,1 % 674
Systèmes culturaux et parcellaires complexes 13,2 % 1449
Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants 0,4 % 49
Forêts de feuillus 26,2 % 2885
Forêts de conifères 37,1 % 4091
Forêts mélangées 5,4 % 597
Landes et broussailles 1,4 % 158
Forêt et végétation arbustive en mutation 2,0 % 217
Plans d'eau 1,1 % 126
Source : Corine Land Cover[21]

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la commune est attesté sous les formes Caput Pontis et Penpont en 850, Penpont en 1192, Panis Pontis en 1330[22].

Du latin vulgaire pontus, repris en vieux breton sous la forme pont[22], et du breton pen (bout, extremité) : « Tête de pont » ou « Le bout du pont »[23].

Histoire[modifier | modifier le code]

Portail de l'abbatiale de Paimpont, datant du XIIIe siècle.

Le site est fréquenté avec certitude depuis au moins le Néolithique, avec ensuite une présence gauloise puis gallo-romaine. Bien plus tard, le monastère est fondé au VIIe siècle par Judicaël est devenu abbaye Notre-Dame de Paimpont au XIIIe. Longtemps le bourg ne fut constitué que de l'abbaye avec ses bâtiments associés tels que l'hôtellerie pour l'accueil des pèlerins, du cimetière et de quelques habitations.

Ce n'est qu'au cours du XIXe siècle, bien après la vente de l'abbaye comme bien national en 1790, que le bourg commença à prendre la physionomie qu'on lui connaît aujourd'hui.

Paimpont sous l'ancien régime[modifier | modifier le code]

Les arrières de l'abbaye au bord de l'étang.

Paimpont était une des paroisses de l'évêché de Saint-Malo. L'évêque avait d'ailleurs à sa disposition une résidence d'été dans la paroisse de Saint-Malo-de-Beignon située au sud de Paimpont. La paroisse avait comme succursale la paroisse de Saint-Péran au nord-est. On trouve par exemple certains registres des actes de naissance, mariage ou décès de Saint-Péran incorporés à ceux de Paimpont.

Les principaux villages possédaient leur chapelle et même certains leur école au XIXe siècle, évitant ainsi de longs déplacements vers une abbatiale qui n'aurait peut-être pas pu tous les accueillir. À Beauvais, la chapelle Saint-Mathurin se dresse toujours à mi-pente, au carrefour de la voie en direction du château de Trécesson et celle allant vers le Val-sans-Retour, près d'une fontaine-lavoir qui laisse son eau approvisionner l'Aff naissant non loin de là. Au village de Coganne, la chapelle Saint-Jacques-le-Mineur a été préservée et appartient maintenant au domaine public. Telhouët possédait également une chapelle ainsi que le village des Forges, celle-ci étant dédiée à saint Éloi le patron des forgerons.

La paroisse de Paimpont relevait également de l'archidiaconé de Porhoët et du doyenné de Beignon.

Plusieurs juridictions seigneuriales se partageaient en principe l'essentiel du territoire de la paroisse de Paimpont. Mais on sait que ces juridictions dites inférieures - surtout les plus petites - avaient partout une activité très variable dans le temps et de l'une à l'autre selon le caractère ou intérêt de leurs possesseurs et le zèle des sénéchaux, procureurs fiscaux et autres officiers de juridiction. Peu d'archives nous sont parvenues. La juridiction royale immédiatement supérieure était la sénéchaussée de Ploërmel, c'est elle qui assurait le respect minimal du droit en cas de défaillance des juridictions ou par sa compétence propre.

Pour ce qui concernait l'administration de l'Intendance de Bretagne au XVIIIe siècle, Paimpont faisait partie de la subdélégation de Plélan. Certainement soucieux au nom du roi de la prospérité du secteur, l'intendant n'ignorait pas l'importance des forges et pas moins celle de la considérable activité exercée dans le village du Cannée entre lesdites forges et le bourg : le blanchiment de fil et de toiles. Dans des prés ou parcelles de petite taille entourées de haies, appelés parcs, étaient exposées à la lumière et au soleil de grandes pièces de toile. Cette activité s'est éteinte au XIXe siècle avec la concurrence des procédés chimiques. Extrait des archives : « Le village du Cannée est tellement populeux qu'il serait difficile de commettre un vol semblable en plein jour sans être aperçu.» Déposition Gentilhomme, 1837, tribunal correctionnel de Montfort.

XXe siècle[modifier | modifier le code]

Comme en beaucoup d'endroits, seul fut possible un inventaire extrêmement sommaire des biens de l'église en raison de la forte hostilité des habitants[réf. nécessaire].

Maison de Gaulle

Durant la Première Guerre mondiale, 585 Paimpontais sont mobilisés. Au moins 157 en perdront la vie selon la liste gravée sur l'obélisque du monument aux morts inauguré en 1923 et dressé près de l'abbaye (place des Litières maintenant place du Roi-Saint-Judicaël)[24].

Plaque commémorative sur la maison habitée par Mme Henri de Gaulle, mère du général de Gaulle

À la suite de la débâcle de 1940, la mère du général de Gaulle se réfugia à Paimpont. Menant une existence nécessairement discrète, elle entendit à la radio que son fils avait été condamné par le régime de Vichy[25]. À sa mort, quelques semaines plus tard, le 16 juillet 1940, une foule importante assista à ses obsèques[25] bien que le faire-part de décès ait été censuré par les autorités[25] et elle fut enterrée dans le cimetière du village. On doit, devant cette ferveur, supposer que son fils était déjà porteur d'un grand espoir de libération[réf. nécessaire]. Le 21 août 1944, le général De Gaulle après s'être rendu à Rennes, quinze jours après la libération de la ville, viendra s'incliner sur sa tombe.

Entre 1946 et 1956, les derniers charbonniers - les trois frères Guégan - cessèrent successivement leur activité. Pourtant, il fut un temps où environ quarante charbonniers faisaient vivre leur famille dans la forêt. En 1978, les frères Guégan font une fouée de démonstration (cinq cordes de bois contre 20 à 25 ordinairement) pour faire connaître cette technique au public. En juillet 1979, c'est aux Forges qu'eut lieu une reconstitution par les anciens employés de la société Edet qui avait cessé son activité en 1954.

En juillet 1967, a lieu l'inauguration de la Station biologique de Paimpont, principalement destinée à l'étude des primates. Cette station biologique dépend de l'Université de Rennes 1 et accueille chaque année des étudiants venant de différentes formations. Elle accueille également deux unités mixtes de recherche du Centre national de recherche scientifique (CNRS), l'UMR 6552 d'Éthologie animale et humaine (EthoS) et l'UMR 6553 Ecosystèmes, Biodiversité, Évolution (ECOBIO).

Le Syndicat des eaux et forêts de Paimpont assure la distribution dans treize communes de l'eau limpide de l'étang Bleu.

La rénovation principale de l'abbatiale portant en particulier sur la nef se terminent en 1970. Mais en septembre 1974, des peintures murales sont découvertes sous les boiseries en cours de restauration. Datant des XIVe-XVe-XVIe siècles, elles sont - en dépit de leur état - exceptionnelles au niveau de la Bretagne.

Le projet de centre régional d'initiation à l'écologie qui devait se réaliser au moulin rénové du Châtenay reste sans suite.

Événement symbolique le sous les chênes majestueux du bord de l'étang et en présence du public, la Confraternité philosophique des Druides intronise six druides dont deux femmes. On se presse ensuite pour emporter un peu de gui, alors que l'incendie qui sévit encore au loin a dissuadé d'allumer le feu rituel.

Dans les années 1977-80, les Six Heures de Voile de Paimpont se déroulant sur l'étang est l'événement sportif local. Création du camping municipal.

En 1978, ouvre la Résidence de Brocéliande, foyer pour personnes âgées, avec environ quarante studios. Le bourg continue son urbanisation modérée.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
vers 1850   Edmond Duval   directeur des forges de Paimpont, conseiller général
vers 1965   Pierre du Chelas   général, conseiller général
mars 1977 mars 1983 Fernande Chantoux    
mars 1983[26] juin 1995 Daniel Bricon   Enseignant
juin 1995 mars 2001 Guy Larcher app.PS Professeur de mathématiques
mars 2001 novembre 2010 Daniel Bricon[27],[28]   Enseignant
novembre 2010 En cours Alain Lefeuvre[29] DVD Agriculteur
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[31].

En 2021, la commune comptait 1 781 habitants[Note 3], en augmentation de 6,52 % par rapport à 2015 (Ille-et-Vilaine : +5,32 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
3 6873 7733 3763 4623 7913 6953 4793 5963 666
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
3 4203 3873 3573 2503 3443 2503 2363 1273 016
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
3 0223 0862 8282 6872 5062 4502 3442 2391 986
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
1 7911 7141 5591 4491 3851 3951 6141 6211 689
2021 - - - - - - - -
1 781--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[32] puis Insee à partir de 2006[33].)
Histogramme de l'évolution démographique

Le nombre d'habitants a été globalement constant ou en légère augmentation depuis le XVIIe siècle jusqu'en 1850. À partir de cette date, si le bourg a gagné régulièrement quelques habitants, les villages se sont dépeuplés lentement, mais constamment. À la fin du XXe siècle, les habitants ne sont guère plus de 1500 dont 300 pour le bourg.

Économie[modifier | modifier le code]

Le minerai de fer et les ressources énergétiques constituées par la forêt et son hydrographie ont orienté l'évolution du territoire vers l'activité métallurgique. Très ancienne, la production de fer et dérivés par les forges de Paimpont à partir de ce minerai s'est finalement éteinte vers la fin du XIXe siècle.

En 2002, s'est implantée une usine d'embouteillage de l'eau du sous-sol de Paimpont. Employant une quinzaine de personnes, en 2005 la Société des eaux de source de Paimpont (Groupe des Mousquetaires) a produit plus de 45 millions de bouteilles (2 l). À partir de 2006, cette eau est commercialisée sous l'appellation Brocéliande.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Mégalithes et autres sites[modifier | modifier le code]

Arbres remarquables[modifier | modifier le code]

La commune de Paimpont compte plusieurs arbres remarquables :

  • le hêtre de Ponthus,
  • le chêne des Hindrés,
  • le hêtre du voyageur,
  • le hêtre de Roche Plate.

Le passé métallurgique[modifier | modifier le code]

La prospection archéologique a révélé un très grand nombre de sites ou emplacements de la forêt et de sa périphérie ayant connu une activité touchant l'exploitation du minerai de fer : points d'extraction du minerai, bas fourneaux tels que ceux découverts vers 1980 sur la rive de l'étang du Perray, ferriers, c'est-à-dire accumulation de scories et autres déchets ferreux, sans parler des emplacements plus récents des fouées des charbonniers dans la forêt ni des maisons des cloutiers si nombreux au XIXe siècle.

Les plus anciens sites datent de Halstatt et/ou du début de la Tène ancienne (750 à 500 av. J.-C.). Plusieurs sites de réduction de minerai, fouillés ces dernières années, sont à relier à la Tène moyenne. On dispose aussi de plus rares indices gallo-romains et du haut Moyen Âge. Les ferriers les plus importants en volume, atteignant parfois jusqu'à plus d'un millier de tonnes de déchets, sont datés entre la deuxième moitié du XIIIe siècle et le début du XVe siècle. On y a découvert des types de fours de réduction de minerai appartenant à une lignée technique inédite. Enfin, une première datation radiocarbone (C14) situerait le fonctionnement d'un premier haut-fourneau au niveau de l'étang du Pas du Houx dans le courant du XVIe siècle, quelques dizaines d'années avant l'implantation des Forges. En 2010, l'ensemble de ces sites était en cours d'étude dans le cadre de plusieurs thèses de doctorat et alimentait un Programme Collectif de Recherche intitulé Brécilien, étude interdisciplinaire d'une forêt mythique.

Fête du fer 2014 à Paimpont Forgerons

En complément de ces données archéologiques, de rares et brèves mentions dans les archives assurent furtivement le relai avec l'histoire des Forges créées au XVIIe siècle. Elles mettent en avant, non pas les Forges célèbres sous l'ancien Régime, mais des forges dites "grossières" réparties à divers endroits de la forêt, ainsi que l'activité du village du Gué situé sur le territoire de Plélan et cœur de cette commune jusqu'au milieu du XIXe siècle.

La fête du fer a lieu tous les deux ans (2014-2016-...) et met en avant les différentes pratiques de la forge.

Les cloutiers XVIIIe et XIXe siècles

De nombreux ateliers de clouterie existèrent longtemps principalement dans les villages de Gaillarde, la Ville Danet et Telhouët.
« Ils fabriquaient les clous à ardoises, les clous à lattes, les clous à chevron, les clous à bois pour charpentes, les broches pour les "senans", instruments avec lesquels on faisait la filasse, les clous de girofles pour les talons de souliers, les caboches pour les fers des chevaux, les "maillettes" pour les sabots. Entre cinq et douze ouvriers pouvaient travailler dans chaque forge : Au printemps on entendait les maillets dès 3 heures, 4 heures du matin. À l'hiver, les cloutiers continuaient leur besogne jusqu'à 9 et 10 heures du soir. Ils travaillaient aux pièces, et les plus actifs pouvaient faire jusqu'à 1 200 à 1 500 clous par jour. Ils se servaient d'enclumes que l'on appelait clouxière. [...] Les cloutiers confectionnaient leurs clous avec des baguettes de fer rachetées en bottes de 25 kg à Rennes et à Angers [depuis que l'usine des Forges avait fermé]. » [34].

Les Forges de Paimpont[modifier | modifier le code]

L'entrée des Forges.

À l'instar de la légèreté de la Paimpolaise de Théodore Botrel contrastant avec la rudesse d'un métier que certains ont qualifié de bagnard, la pêche à la morue, la chanson Les filles des Forges peu paraître insolite à l'égard d'un site qui était entièrement façonné et marqué par l'industrie. Installé en contrebas de la digue de l'étang, lui-même cerné par la forêt, le village ne semble jamais avoir eu d'autre perspective que la production. Les bâtiments industriels situés à l'est et en partie sur la commune de Plélan ne sont accompagnés que de rares logements, ceux du maître des forges et des ouvriers spécialisés peu nombreux. Tous les autres ouvriers et travailleurs de diverses spécialités (mineurs et autres manouvriers, bûcherons, charretiers, charbonniers, etc.) se retiraient dans leurs villages selon un rythme quotidien et en fonction de l'activité variable des hauts-fourneaux. On peut apprécier ce site de la digue même, en évitant de pénétrer sur les terrains privés, les deux chapelles, le chenil des chiens de meute et d'autres bâtiments préservés forment un ensemble harmonieux. Enfin, sur le bord de la route, l'ancienne cantine des ouvriers est devenu un restaurant apprécié.

Depuis l'achat d'une partie de la forêt de Paimpont en vue de la création de forges en 1653 par les familles de Farcy et d'Andigné jusqu'à la fin du XIXe siècle (1884), ce site a absorbé l'essentiel de l'énergie humaine et naturelle de la commune de Paimpont et partiellement de Plélan en échange d'une production relativement intense. Après l'eau, variable sur laquelle il était difficile d'agir, c'est sur la ressource en bois que la pression était la plus forte, les besoins en charbon de bois étant considérables. Ainsi toute l'histoire du développement des forges se déroule en parallèle d'un conflit jamais complètement réglé entre les propriétaires de la forêt et des forges et les habitants de Paimpont, acceptant mal que l'accès à la forêt et les pratiques ancestrales leur soient interdites pour des impératifs de croissance de la forêt aussi obscurs qu'elle.

Un document du tribunal correctionnel de Montfort nous renseigne sur le prix du fer : « Le sieur Marchand [à Ploërmel] me dit qu'on lui vendait ce fer vingt cinq centimes le kilogramme [...] et que nous le vendons à peu près le double pris aux forges. » (Déposition du directeur des Forges, le Sieur Nicolle, 1838). Un autre nous donne un détail sur l'évolution de l'usine : « Le Sieur Herpe nous a aussi observé que l'année dernière [1836], on a démoli aux forges de Paimpont un moulin à farine pour le remplacer par un marteau à l'usage des forges. » (Procès-verbal Cochet, 1838).

Au bord de la route allant des Forges au Pont du Secret, se trouve le bâtiment principal des forges d'en-bas qui étaient alimentées en eau par un petit canal.

Même si pour certains la forge était à plus de deux heures de marche, chacun avait parmi ses proches au moins une personne dont le revenu principal était lié plus ou moins directement à la production de fer, revenu de surcroît moins soumis aux aléas de la conjoncture et du climat. Ce simple constat ne devait pas suffire à faire oublier à la multitude laborieuse, considérant la médiocrité des terres ingrates, l'intérêt et même la nécessité de tirer de la forêt si proche et si familière tout ce qu'il était possible, au mépris de toutes les défenses sentencieusement faites même devant le Parlement de Bretagne. Ainsi, jusque dans les années 1950, des agriculteurs certes rares avaient entretenu la possibilité de faire paître quelques têtes de bétail en périphérie de la forêt.

« Quant aux prétendus vols de cordes de bois dans la forêt, on a fait le mal plus grand qu'il n'était et tout porte à croire que le peu qui a été soustrait ne l'a été que par les ouvriers de l'usine auxquels il est dû des fagots pour chauffage qui auraient pris soin d'y mêler chacun quelques pièces de gros bois. La chose serait difficile autrement, la forêt étant surveillée par au moins vingt gardes-brigadiers et maréchaux des logis qui ne dorment guère. » Lettre du juge de paix Joubaire le 8 février 1835 (même source).

En 2004, les forges de Paimpont sont classées monument historique et la restauration du bâtiment du laminoir a été commencée.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • René Mathurin Robert, (1763 à Paimpont-1852 à Ploërmel), homme politique, député du Morbihan pendant les Cent-Jours.
  • Donatien Levesque (1842-1908), écrivain, aquiculteur, chasseur et voyageur, propriétaire des forges de Paimpont.
  • Xavier de Gaulle (1887-1955), ingénieur civil des Mines, percepteur, résistant, consul général de France en Suisse, frère aîné du général de Gaulle, est venu habiter dans la commune avec sa famille à la mobilisation.
  • Marthe Niel (1878-1928), aviatrice pionnière, née à Paimpont le 29 décembre 1878, où ses parents sont cultivateurs. Elle s'y remarie en 1915 avec le constructeur d'avion Paul Koechlin. Elle a donné son nom à l'école municipale, sans nom jusqu'à 2018.
  • La chanson traditionnelle locale Les filles des Forges a notamment été interprétée et popularisée par le groupe Tri Yann sur l'album Tri Yann an Naoned (1972).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • X. de Bellevue, La forêt druidique, la forêt enchantée et les romans de la table ronde, 1902 (rééd. 1980), Marseille, 278 p.
  • Bénédicte de Massol, Droits d'usage et utilisation de la forêt dans l'ancienne forêt de Paimpont, Mémoire pour le Diplôme d'Études Approfondies d'Histoire du Droit, Université de Rennes, 1982, (Archives d'I&V - Mémoire 2 J 423).
  • A. Deniaud, Le peuplement à la lisière de la forêt de Paimpont, Maîtrise de géographie, Universite de Haute Bretagne, Rennes II, 1959, 181 p.
  • M. Denis, Grandeur et décadence d'une forêt. Paimpont du XVIe au XIXe siècle, Annales de Bretagne, vol.64, 3, 1957, p. 257-273.
  • Jacques Jouvance, Paimpont, étude démographique : 1670-1769, Rennes, 1984, (Archives d'I&V - Mémoire 2 J 992).
  • Laurence Roux, Les forges de Paimpont : monographie d'un établissement métallurgique rural en Bretagne aux XVIIIe et XIXe siècles, Rennes, 1987, (Archives d'I&V - Mémoire 2 J 476).
  • Colette Guilmault, Le bourg de Paimpont, évolution de l'espace au XIXe siècle, dans Société archéologique et historique d'Ille-et-Vilaine, 2007, Tome CXI, p. 123-129.
  • J.-B. Vivet (dir.), Métallurgie médiévale et forêt en prélude aux Grandes Forges de Paimpont (Ille-et-Vilaine), Les dossiers du Centre Régional d'Archéologie d'Alet, n°AF, 221 p.
  • Du 18 avril 1760 - "Arrest du conseil d'état du roy qui condamne le nommé Gauthier, procureur fiscal de la jurisdiction de Paimpont, en 300 livres d'amende pour avoir refusé de délivrer au subdélégué de M. l'intendant de Bretagne, un état des crimes dignes de mort ou de peines afflictives, commis dans ladite jurisdiction, ou un certificat négatif." Cet imprimé de grand format a été adressé à tous les subdélégués de la province. Source : C 137.
  • Louis Diard, La flore d'Ille-et-Vilaine : Atlas floristique de Bretagne, Rennes, Siloë, .

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Alain Lefeuvre, « L'Edito », Bulletin municipal «Vivre à Paimpont»,‎ , p. 3 (lire en ligne [PDF])
  2. Diard 2005, p. 64.
  3. Armand Gernigon, Mémoires & souvenirs d'Armand Gernigon, garde en forêt de Paimpont, 2005, p. 71.
  4. « Au bourg, n'y avait-il pas une pompe et la bonne source de Jacob ? » et puis le « danger était trop grand » en raison du bord abrupt. Mémoires & souvenirs d'Armand Gernigon, garde en forêt de Paimpont, p. 71.
  5. Diard 2005, p. 69.
  6. Diard 2005, p. 77.
  7. Diard 2005, carte p. 170.
  8. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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  14. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
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  17. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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  23. Hervé Abalain, « Noms de lieux bretons - Page 42, Editions Jean-paul Gisserot » (ISBN 2877474828, consulté le ).
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  31. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  32. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  33. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  34. Armand Gernigon, Mémoires & souvenirs d'Armand Gernigon, garde en forêt de Paimpont, 2005, p. 73.