Paléoxylologie — Wikipédia

Paléoxylologie
Poignard à lame en silex, manche en sureau avec brai de bouleau, conservé dans la vase anoxyque, ~2 900 BC. Site palafitte d'Allensbach (lac de Constance)[1].

La paléoxylologie est l'étude du bois fossilisé dans un milieu aqueux sans oxygène, ni lumière[2]. Cet état de conservation permet d'éviter la survie de micro-organisme xylophage, le bois conserve donc sa forme originale[3].

Application de la xylologie[modifier | modifier le code]

  • Découvrir l'environnement ligneux d'un site archéologique pour mieux comprendre son évolution et de reconstituer le paysage[2]. Il est aussi possible de découvrir des ustensiles en bois ayant été jeté ou égaré sur des sites archéologiques, cela permet de savoir le mode de vie des civilisations passées et la manière dont ils travaillaient leurs outils.
  • Analyse de micro-charbon, pour découvrir la nature d'un combustible.
  • Il est possible de reconstituer des éléments historiques à l'aide de bois minéralisé comme des fourreaux d'épée ou autre, mais aussi d'étudier sépultures avec la fossilisation du bois des cercueils. Cette application permet d'analyser la méthode de fabrication de ces objets en contact avec du fer pour savoir comment ils ont été construits.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. [Borrello, Mottes & Schlichtherle 2009] Maria Angelica Borrello, Elisabetta Mottes et Helmut Schlichtherle, « Traverser les Alpes au Néolithique », Le Globe. Revue genevoise de géographie, t. 149 « Alpes et préhistoire »,‎ , p. 29-60 (lire en ligne [sur persee]), p. 45, fig. 7a et p. 46.
  2. a et b « La paléoxylologie » [PDF], sur gaaf-asso.fr (consulté le ).
  3. « La xylologie », sur web.archive.org (consulté le ).