Parti socialiste (Belgique) — Wikipédia

Parti socialiste
Image illustrative de l’article Parti socialiste (Belgique)
Logotype officiel.
Présentation
Président Paul Magnette
Fondation (POB)
1945 (PSB)
1978 (PS)
Siège Boulevard de l'Empereur 13,
1000 Bruxelles
Vice-Présidents Anne Lambelin
Philippe Close
Duygu Celik
Secrétaire général Laurent Pham[réf. nécessaire]
Mouvement de jeunesse MJS
Positionnement Centre gauche[1] à gauche[2],[3]
Idéologie Social-démocratie[4]
Progressisme[5]
Écosocialisme[5]
Europhilie
Affiliation européenne Parti socialiste européen
Groupe au Parlement européen S&D
Affiliation internationale Internationale socialiste
Couleurs Rouge
Site web www.ps.be
Représentation
Députés européens
(collège électoral franc.)
2  /  8
Députés fédéraux
(groupe francophone)
20  /  63
Sénateurs
(groupe francophone)
7  /  24
Députés de la Comm. fr.
28  /  94
Députés wallons
23  /  75
Députés bruxellois
(groupe francophone)
17  /  72
Députés de la Comm. germanophone (SP)
4  /  25

Le Parti socialiste (PS) est un parti politique belge social-démocrate classé au centre gauche et présent en Belgique francophone.

Le mouvement socialiste joue un rôle important sur la scène politique belge francophone depuis la fin du XIXe siècle. Le Parti socialiste est issu de la scission en 1978 du Parti socialiste belge (lui-même né sur les cendres du POB) en une aile flamande, le Socialistische Partij (SP, aujourd'hui Vooruit) et une aile francophone. Le parti est aujourd'hui le premier parti francophone de Belgique et était présent à tous les niveaux de pouvoir (Gouvernement fédéral, Région wallonne, Communauté française, Région de Bruxelles-Capitale, Communauté germanophone de Belgique), depuis 1988, où il participait à des gouvernements de coalition. Il a finalement été exclu du pouvoir fédéral le avec la mise en place du Gouvernement Michel, mais est toujours présent dans les gouvernements des entités fédérées jusqu'en , où le parti est relégué dans l'opposition en Wallonie à la suite du choix du cdH de ne plus gouverner avec lui. Le parti revient au pouvoir dans les entités fédérées à la suite des scrutins de 2019.

À l'exception d'une brève période entre 2007 et 2010 où il fut supplanté par le MR, le PS est depuis sa création le plus grand parti francophone de Belgique[6].

Histoire[modifier | modifier le code]

1885-1940 : le Parti Ouvrier Belge (POB)[modifier | modifier le code]

Voir Parti ouvrier belge pour l'histoire du socialisme en Belgique avant 1940.

Charte de Quaregnon[modifier | modifier le code]

Résultat d'un travail de commissions installées à Gand, la déclaration de principes et le programme seront discutés au Congrès socialiste de Bruxelles les 25 et 26 décembre 1893 avant d'être adoptés lors du congrès de Quaregnon (dans le Borinage) des 25 et 26 mars 1894.

1940-1978 : le Parti socialiste Belge (PSB)[modifier | modifier le code]

Voir Parti socialiste belge pour l'histoire du socialisme en Belgique avant 1978.

Depuis 1978 : le Parti socialiste (PS)[modifier | modifier le code]

Si la Flandre a effectivement obtenu en 1970 l'autonomie culturelle qu'elle souhaitait, la Wallonie n'a eu que la promesse de la régionalisation économique qu'elle réclamait.

Tous les efforts des socialistes francophones tendront au cours de la décennie à la concrétisation de cette revendication, que la crise économique rend encore plus justifiée à partir de 1975. Dans ce contexte, les tensions et les divergences entre socialistes du nord et du sud du pays - comme dans les autres familles politiques - aboutissent à la constitution d'un Parti socialiste et d'un Socialistische Partij en 1978. C'est l'aboutissement d'une évolution alors en cours depuis quarante ans. André Cools devient le premier président des socialistes francophones. En 1981, il est remplacé par Guy Spitaels qui exerça la fonction jusqu'en 1992.

En 1980, un nouveau gouvernement social-chrétien-socialiste fait voter les lois concrétisant la régionalisation. Mais celle-ci n'est encore que limitée. Comme celle de 1970, l'étape de 1980 n'est qu'un pas vers une Belgique fédérale. Il faudra attendre 1988 et le retour des socialistes au pouvoir, après sept ans d'opposition, pour qu'une nouvelle étape soit franchie lors d'une nouvelle réforme de l'État qui voit notamment enfin la création de la région Bruxelles-Capitale.

Années 1990[modifier | modifier le code]

En 1992, Philippe Busquin succède à Guy Spitaels au poste de président du parti.

Le processus institutionnel conduisant à la création d'un véritable État fédéral est poursuivi par le gouvernement socialiste-social-chrétien lors de la réforme en 1993.

À la suite des élections de mai 1995, la même majorité est reconduite avec un programme centré sur les problèmes socio-économiques. Pour le Parti socialiste, il s'agit de faire de l'emploi la priorité du gouvernement fédéral notamment par la redistribution et la réduction du temps de travail. S'engageant à maintenir la concertation sociale, l'indexation des salaires et des allocations sociales, le Parti socialiste se prononce en faveur d'une réforme de la sécurité sociale qui préserve les mécanismes de solidarité entre les personnes et les générations. S'opposant à toute fédéralisation ou privatisation de la sécurité sociale, le PS exige et obtient le financement alternatif qui met à contribution les revenus du capital. Exprimant leur loyale volonté de faire fonctionner au mieux les institutions fédérales qu'ils ont contribué à mettre en place, les socialistes francophones, tant wallons que bruxellois, réaffirment, lors de leur congrès respectif tenu à Ans, le , et à Bruxelles, le , leur entière solidarité et leur détermination à renforcer l'alliance Wallonie-Bruxelles.

Convaincu par ailleurs de la nécessité d'une Europe forte et unie, le PS a toujours œuvré en faveur de la construction européenne, facteur de progrès, de sécurité et de paix. Face à la crise économique particulièrement grave et au moment où l'Europe cherche un nouveau souffle, le PS, membre du Parti socialiste européen, réaffirme son engagement en faveur d'une véritable Communauté basée sur la démocratie parlementaire, les droits de la personne et l'État social. Considérant que l'espace communautaire ne peut se réduire à un simple marché, les parlementaires du PS exigent tout à la fois la mise en œuvre d'une véritable politique sociale européenne, l'harmonisation fiscale et le développement de la coopération en matière environnementale.

Dans les années 1990, le parti est secoué par le scandale de l'affaire Agusta-Dassault. Des ministres socialistes sont condamnés pour avoir accepté des sommes en échange de l'attribution d'un marché public (l'achat d'hélicoptères pour l'armée belge). Liée à cette première enquête, l'« affaire Dassault »", aboutit, en 1998, à la condamnation d'une douzaine de dirigeants socialistes de premier plan, dont Guy Spitaels, ancien président du PS[7].

Ces affaires, ainsi que la mauvaise gestion de l'affaire Dutroux et de la crise de la dioxine, conduit à de mauvais résultats électoraux. Ainsi, aux élections législatives et régionales de 1999, le parti voit une partie de l'électorat de gauche se détourner de lui au profit d'Ecolo et sa position de premier parti francophone menacée par le PRL-FDF-MCC (aujourd'hui le Mouvement réformateur).

Le PS reste cependant au pouvoir à tous les niveaux, dans des gouvernements de coalition avec le PRL-FDF-MCC (aujourd'hui le Mouvement réformateur) et Ecolo. Une majorité symétrique fut formée en Flandre (SP, VLD et Agalev). Cette majorité fut surnommée la majorité arc-en-ciel (ou paars-groen en néerlandais).

Elio Di Rupo devient président en octobre 1999.

Années 2000 et 2010[modifier | modifier le code]

Le logo du parti en 2008.

Lors du , Di Rupo lança un appel en faveur de la création d'un « pôle des gauches ». Cet appel se concrétisera le par l'établissement des « convergences à gauche » avec Ecolo.

Grâce à une nouvelle direction et à un effort de modernisation, le parti réussit à se redresser et enregistre coup sur coup deux très bons scores électoraux, aux élections législatives de 2003 et surtout aux régionales de 2004. Sa position de premier parti francophone est alors incontestée et le parti est dans la majorité à tous les niveaux de pouvoir dans des coalitions différentes. Au gouvernement fédéral, son partenaire est le MR (et symétriquement, les partis flamands VLD et SPA), cette coalition est qualifiée de violette (paars en néerlandais), car alliant le bleu libéral et le rouge socialiste. À la Communauté française et à la Région wallonne, il gouverne avec le CDH. À la Région de Bruxelles-Capitale, il s'agit d'une coalition PS-CDH-Ecolo.

Dans les années 2000, le parti reste « englué dans les scandales »[7] :

En mars 2005, le parti est secoué par une « affaire » : Anne-Marie Lizin, présidente du Sénat, a écrit une lettre à la présidente de la cour d'appel de Liège dans laquelle elle incite la juge à être bienveillante envers une des parties dans une affaire strictement privée[8]. Anne-Marie Lizin s'explique et présente ses excuses devant l'assemblée, mais garde son poste[9].

Fin 2005, c'est l'affaire de La Carolorégienne : gestion des sociétés d'habitations sociales de Charleroi qui affaiblit le parti. Il s'agit alors de malversations dans la gestion d'une société de logements sociaux de Charleroi[10]. Trois échevins PS de Charleroi sont privés de leur mandat par le conseil communal et l'un d'eux, Claude Despiegeleer, est incarcéré préventivement et inculpé[11]. Déstabilisé, une autre personnalité socialiste, Jean-Claude Van Cauwenberghe, ministre-président de la Région wallonne, démissionne de son poste[12]. Elio Di Rupo le remplace et promet une « traque aux parvenus » au sein du PS.

Le PS de la ville de Charleroi fait encore parler de lui en mai 2006. Il s'agit à nouveau de malversations dans la gestion de sociétés publiques : l'ICDI, intercommunale de traitement des déchets de la région et le Foyer marcinellois, autre société de logement social[13]. Un échevin carolo, Lucien Cariat, est privé de ses compétences, inculpé et incarcéré préventivement. Simultanément, d'autres dossiers, impliquant des personnalités du PS carolo, font surface : l'un concernant le passé de curateur de faillite d'un membre du Collège provincial et l'autre un homme d'affaires proche du PS[14].

À Fontaine-l'Évêque, près de Charleroi, le bourgmestre sortant Georges Rovillard est placé le sous mandat d'arrêt pour détournements de fonds par fonctionnaire public[15]. Le , c'est au tour du bourgmestre carolo sortant Jacques Van Gompel d'être placé sous mandat d'arrêt dans le cadre de l'affaire de la « Carolorégienne ». À peine vainqueur des dernières élections communales, il est inculpé de faux, usage de faux et de détournement par fonctionnaire public. Les hauts fonctionnaires Jean-Pol Incecca et Patrick Roeland, ont également été inculpés dans ce dossier[16].

Dans le même temps, à Namur, le bourgmestre sortant Bernard Anselme, l'échevin Jean-Louis Close[17] et le secrétaire communal Jean-Marie Van Bol[18] sont inculpés d'entrave à la liberté des soumissions, de prise d'intérêt et de faux et usage de faux dans le cadre de l'affaire « Sotegec ».

À la suite de ces affaires, les électeurs sanctionnent durement le parti socialiste aux élections fédérales de juin 2007. Le parti fait son plus mauvais score historique et est, pour la première fois, dépassé par les libéraux du Mouvement réformateur en Wallonie. Malgré cette défaite, le PS sera appelé à participer au pouvoir. En effet, après qu'Yves Leterme a échoué dans ses tentatives de constituer une coalition orange-bleue, Guy Verhofstadt forme un gouvernement rassemblant les familles libérale et socio-chrétienne et le PS.

Début 2009, Anne-Marie Lizin fait encore parler d'elle lorsqu'il est révélé qu'elle a effectué pour 40 000 euros de dépenses non justifiées avec la carte de crédit de l'hôpital de Huy (commune dont elle est bourgmestre). Sous la pression, la direction du PS décide de la suspendre provisoirement de sa qualité de membre.

Aux élections régionales de juin 2009, le PS recule, tant en Wallonie qu'à Bruxelles par rapport aux chiffres de 2004. Cependant, il réalise un meilleur score qu'aux élections fédérales de 2007 et reste le premier parti en Région wallonne et en Communauté française[19]. Il forme dans une coalition dite olivier avec le Centre démocrate humaniste et Ecolo et entre dans les gouvernements de la Communauté française, de la Région de Bruxelles-Capitale et de la Région wallonne. L'objectif affiché de ces gouvernements, qui choisissent pour slogan « Une énergie partagée pour une société durable, humaine et solidaire », est de renforcer les collaborations entre les institutions francophones (notamment par le biais de ministres « à double casquette »).

Aux élections fédérales de 2010, le PS est le grand vainqueur dans la partie francophone avec 26 sièges (+6) et devient le deuxième parti à la chambre après la N-VA. La famille socialiste devient la première au parlement et après la longue crise politique belge de 2010-2011, Elio Di Rupo devient Premier ministre dans le gouvernement dont il a négocié la formation. Empêché, il est alors remplacé à la tête du parti par Thierry Giet, désigné par le bureau du parti pour devenir président faisant fonction.

Le , le bureau du PS désigne Paul Magnette comme président (faisant fonction) et désigne Jean-Pascal Labille comme son remplaçant comme ministre fédéral. Paul Magnette reste le bourgmestre de Charleroi.

En , dans un contexte marqué par de nombreuses affaires (Publifin, ISPPC et Samusocial), le Parti socialiste est contraint de revenir dans l’opposition après de longues années de pouvoir quasi interrompu. En dehors d'une période de deux ans et deux mois entre et , le PS dirigeait la Région wallonne depuis sa création en 1981[20]. Ce bouleversement dans la vie politique belge est interprété comme « un ras-le-bol sociétal et la fin d’une génération politique »[20].

Les élections 2019 bouleversent le PS : après quatre ans passés dans l'opposition au gouvernement Michel I, le parti chute aux élections et perd plusieurs de ses sièges. Il perd trois sièges à la chambre des représentants et sept sièges au parlement wallon. Le Parti Socialiste reste cependant la première force politique en Wallonie ainsi qu'à Bruxelles. En communauté germanophone, le précédent gouvernement garde sa majorité et ainsi le gouvernement Paasch II est formé juste après l'élection.Le gouvernement Vervoort III est formé le à Bruxelles, les partis écologistes se substituant aux chrétiens-démocrates pour la formation de la nouvelle majorité .En Wallonie, à la suite du retrait du CdH et du PTB des négociations[21], le gouvernement Di Rupo III est formé avec les libéraux et les écologistes. La formation du gouvernement fédéral tardant, les porte-paroles du PS déclarent que la formation d'une coalition comprenant le PS et la NV-A sera compliquée en raison de divergences importantes entre les deux partis[22],[23].

Le , à l'issue d'une élection interne où il était le seul candidat, Paul Magnette remporte la présidence du Parti Socialiste et succède à Elio Di Rupo[24].

Années 2020[modifier | modifier le code]

Il forme avec les libéraux, les écologistes et le CD&V le gouvernement Vivaldi, à partir d'octobre 2020[25].

Le , Paul Magnette est de nouveau élu président du PS avec 93,5% des voix [26].

Idéologie[modifier | modifier le code]

Charte de Quaregnon[modifier | modifier le code]

Résultat d'un travail de commissions installées à Gand, la déclaration de principes et le programme seront discutés au Congrès socialiste de Bruxelles les 25 et avant d'être adoptés lors du congrès de Quaregnon (Borinage) des 25 et .

Programme[modifier | modifier le code]

Économie[27][modifier | modifier le code]

Le PS se prononce en faveur d'une augmentation du rôle de l'État dans l'économie et s'oppose aux politiques néolibérales, qui seraient responsables d'une augmentation des inégalités économiques et des dommages environnementaux.

Le parti souhaite notamment interdire les licenciements collectifs provenant d'entreprises réalisant des bénéfices, obliger les entreprises à donner suite aux offres de reprises au lieu de laisser à l'abandon leur activité, l'adoption d'un nouveau Code de la consommation, la création d'un compte d'épargne populaire, une régulation accrue du secteur financier et le développement d'une banque publique.

Éducation[28][modifier | modifier le code]

L'éducation est vue comme un vecteur d'inégalités à cause de son coût qui serait trop élevé et de son fonctionnement qui serait inadapté. Le parti s'oppose aussi au "recours massif au redoublement" et au "parcours différencié précoce".

Le Parti Socialiste souhaite notamment tendre vers une "véritable gratuité scolaire" et propose l'obligation scolaire dès 3 ans, la création d'un nouveau tronc commun, un accompagnement des élèves en difficulté, une limitation du nombre d'élèves par classe ainsi que la suppression de la distinction entre filière technique et filière professionnelle.

Politique fiscale[29][modifier | modifier le code]

En matière fiscale, le parti souhaite des modifications dans le but d'assurer "davantage de justice entre les contribuables".

Le parti propose entre autres la globalisation des revenus, l'instauration d'un impôt sur la fortune et une lutte accrue contre la fraude fiscale.

Sécurité[30][modifier | modifier le code]

Le parti entend garder la sécurité comme monopole d'État et s'oppose à la privatisation de certaines missions ayant trait à la sécurité. Le PS souhaite aussi développer la police de proximité et augmenter le financement de la police fédérale.

Union européenne[modifier | modifier le code]

Le PS fait partie, tout comme son parti frère le sp.a, du Parti socialiste européen. Il a envoyé, à la suite des élections européennes de 2019, deux députés : Marie Arena et Marc Tarabella[31].

Structure[modifier | modifier le code]

Présidents[modifier | modifier le code]

Période Présidents
1978-1981 André Cools
1981-1992 Guy Spitaels
1992-1999 Philippe Busquin
1999-2011 Elio Di Rupo
2011-2013 Thierry Giet
2013-2014 Paul Magnette
2014-2019 Elio Di Rupo
Depuis 2019 Paul Magnette

Le PS est organisé en entités locales.

Il existe 14 fédérations régionales, qui chapeautent le travail des USC (Union socialiste communale) et des sections locales.

Le PS en compte 259 (soit quasi exactement le nombre de communes wallonnes). C’est là que les militants discutent avec les élus PS de toutes les questions liées à la politique communale. Pour être aussi au plus proche des attentes des gens et des militants, les USC regroupent des sections locales. Il y en a 489. Là, les militants sont affiliés et se réunissent.

Il n’y a pas d’USC à Bruxelles mais bien des sections locales.

Les statuts du PS prévoient que le Président « national » du parti et ceux des sections locales sont élus au suffrage universel des membres du PS (à bulletin secret tous les 4 ans).

Structures internationales[modifier | modifier le code]

Le Parti socialiste est membre de l'Internationale socialiste (I.S), qui est l'organisation mondiale des partis socialistes, sociaux-démocrates et travaillistes. Elle rassemble actuellement 139 partis et organisations politiques de tous les continents.

Au niveau européen, le Parti socialiste, ainsi que l'ensemble des militants du PS adhèrent au Parti socialiste européen.

Organisations associées[modifier | modifier le code]

Le Parti socialiste travaille avec des organismes issus du pilier socialiste.

  • Le Mouvement des jeunes socialistes est une structure autonome qui réunit les jeunes qui souhaitent y adhérer, de 15 à 30 ans. Il est issu de l'exclusion de la Jeune Garde Socialiste au tournant des années 1970, considérée par les patrons du parti comme trop radicale et infiltrée par les mouvances trotskystes.
  • L’Institut Émile Vandervelde, constitue le centre d’étude du parti.

Scandales liés au Parti socialiste[modifier | modifier le code]

Le Parti socialiste est critiqué pour l'implication à répétition de nombre de ses membres, députés ou mandataires de fonctions publiques, dans des affaires de corruption, des pratiques « dignes de la mafia »[32], des scandales ou encore des affaires de mœurs[32],[33],[34],[35].

Personnalités liées au Parti socialiste[modifier | modifier le code]

Résultats électoraux[modifier | modifier le code]

Parlement fédéral[modifier | modifier le code]

Année Chambre des représentants Sénat Gouvernement
Voix % Sièges Voix % Sièges
1978 689 876 12,46
31  /  212
685 307 12,51
17  /  106
Martens I, Martens II, Martens III, Martens IV, Eyskens
1981 733 137 12,2
35  /  212
755 512 12,7
18  /  106
Opposition
1985 834 488 13,8
35  /  212
832 792 13,9
18  /  106
Opposition
1987 961 361 15,6
40  /  212
958 686 15,7
20  /  106
Martens VIII
1991 831 199 13,5
35  /  212
814 136 13,3
18  /  106
Martens IX, Dehaene I
1995 720 819 11,9
21  /  150
764 610 12,8
5  /  40
Dehaene II
1999 631 653 10,16
19  /  150
597 890 9,65
4  /  40
Verhofstadt I
2003 855 992 13,02
25  /  150
840 908 12,84
6  /  40
Verhofstadt II
2007 724 787 10,86
20  /  150
678 812 10,24
4  /  40
Verhofstadt III, Leterme I, Van Rompuy, Leterme II
2010 894 543 13,71
26  /  150
880 828 13,62
7  /  40
Di Rupo
2014 787 058 11,67
23  /  150
N/A
10  /  60
Opposition
2019 641 623 9,46
20  /  150
7  /  60
Opposition (2019-2020), soutien (03-10/2020), De Croo (depuis 10/2020)

Résultats électoraux à la Chambre des représentants.

Élections législatives fédérales belges de 2019Élections législatives fédérales belges de 2014Élections législatives fédérales belges de 2010Élections législatives fédérales belges de 2007Élections législatives fédérales belges de 2003Élections législatives fédérales belges de 1999Élections législatives fédérales belges de 1995Élections législatives fédérales belges de 1991Élections législatives fédérales belges de 1987Élections législatives fédérales belges de 1985Élections législatives fédérales belges de 1981Élections législatives fédérales belges de 1978

Entités fédérées[modifier | modifier le code]

Parlement wallon[modifier | modifier le code]

Année Voix % Sièges Gouvernement
1995 665 986 35,22
30  /  75
Collignon II
1999 560 867 29,44
25  /  75
Di Rupo I, Van Cauwenberghe I
2004 727 781 36,91
34  /  75
Van Cauwenberghe II, Di Rupo II, Demotte I
2009 657 803 32,77
29  /  75
Demotte II
2014 632 653 30,90
30  /  75
Magnette (2014-2017) puis opposition (2017-2019)
2019 532 422 26,17
23  /  75
Di Rupo III

Parlement de la Région de Bruxelles-Capitale[modifier | modifier le code]

Année Voix % Sièges Gouvernement
1989 96 189 21,95
18  /  75
Picqué I
1995 88 370 21,40
17  /  75
Picqué II
1999 68 307 18,65
13  /  75
Simonet I, de Donnea, Ducarme, Simonet II
2004 130 462 33,35
26  /  89
Picqué III
2009 107 303 26,24
21  /  89
Picqué IV, Vervoort I
2014 108 755 26,59
21  /  89
Vervoort II
2019 85 530 23,03
17  /  89
Vervoort III

Parlement germanophone[modifier | modifier le code]

Année Voix % Sièges Gouvernement
1995 5 958 16,06
4  /  25
Maraite III
1999 5 519 14,97
4  /  25
Lambertz I
2004 6 903 19,01
5  /  25
Lambertz II
2009 7 231 19,30
5  /  25
Lambertz III
2014 6 047 16,08
4  /  25
Paasch I
2019 5820 14,85
4  /  25
Paasch II

Conseils provinciaux[modifier | modifier le code]

Année Brabant wallon Hainaut Liège Luxembourg Namur
1994
14  /  56
40  /  84
30  /  80
12  /  47
19  /  56
2000
13  /  56
39  /  84
33  /  84
11  /  47
19  /  56
2006
12  /  56
38  /  84
33  /  84
14  /  56
18  /  56
2012
7  /  37
30  /  56
21  /  56
10  /  37
12  /  37
2018
6  /  37
26  /  56
17  /  56
7  /  37
8  /  37

Parlement européen[modifier | modifier le code]

Année % Sièges
1979 27,4
4  /  24
1984 34,0
5  /  24
1989 38,1
5  /  24
1994 30,4
3  /  24
1999 25,8
3  /  24
2004 36,1
4  /  24
2009 29,1
3  /  22
2014 29,29
3  /  21
2019 26,69
2  /  21

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Josep M. Colomer, Comparative European Politics, Taylor & Francis, , 220– (ISBN 978-0-203-94609-1, lire en ligne)
  2. « Le PS: se réinventer à gauche tout en forgeant des compromis », sur Le Soir, (consulté le )
  3. « Laurette Onkelinx (PS) : "Le PTB ne représente pas la classe ouvrière" », sur RTBF (consulté le )
  4. Wolfram Nordsieck, « Wallonia/Belgium », sur Parties and Elections in Europe,
  5. a et b https://www.ps.be/Content/Uploads/PSOfficiel/PDFs/170%20engagements%20A5-3.pdf Modèle:Bare URL PDF
  6. en termes d'électeurs et de sièges à la Chambre des représentants lors des élections législatives fédérales
  7. a et b Jean-Pierre Stroobants, En Belgique, le PS francophone reste englué dans les scandales, lemonde.fr, 1er octobre 2005
  8. Article de La Dernière Heure-Les Sports du 12 mars 2005
  9. Madame sans-gêne, La Libre Belgique du 14 mars 2005
  10. «La Carolorégienne» épinglée, La Libre Belgique du 6 septembre 2005
  11. Les échevins dépossédés, La Libre Belgique du 20 septembre 2005
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  18. Article de la RTBF du 23 octobre 2006
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Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Robert Falony & Xavier Mabille, Le Parti socialiste : un demi-siècle de bouleversements - De Max Buset à Elio Di Rupo, Éditions Luc Pire, Bruxelles, 2006 (OCLC 66373709)
  • Xavier Mabille, « Le Parti socialiste : évolution 1978-2005 » dans Courrier hebdomadaire, no 1867 - 1868, CRISP, Bruxelles, 2005

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]