Patience (jeu) — Wikipédia

Femme faisant une patience

Une patience, ou une réussite, est un jeu à un seul joueur utilisant des cartes à jouer.

Historique[modifier | modifier le code]

La première trace de l'utilisation du mot patience dans le sens d'un jeu de cartes est attribuée à Stendhal. Dans le troisième tome de son Journal, à la date du , il écrit : « Elle a fait une patience pour voir si je me marierais. »[1],[2]

Les patiences connaissent un essor particulier au XIXe siècle, avec la parution de nombreux ouvrages sur le sujet, en particulier celui de la marquise de Fortia en 1842[3].

Règle du jeu[modifier | modifier le code]

Le principe d'une patience est souvent le suivant : à partir d'un placement désordonné, le joueur doit reconstruire un certain ordre, par exemple des séries de cartes d'une même couleur.

Information complète[modifier | modifier le code]

Toutes les cartes sont visibles au départ. Le hasard de la distribution n'intervient que dans la création de la configuration de départ. Le joueur dispose de toutes les informations.

Exemple : FreeCell

Information incomplète[modifier | modifier le code]

Certaines cartes sont cachées sous d'autres cartes ou dans un paquet qui sera distribué au cours du jeu.

Exemple : Solitaire

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Références[modifier | modifier le code]

  1. « Définition de PATIENCE », sur www.cnrtl.fr (consulté le )
  2. Stendhal (1783-1842) Auteur du texte, Journal. 4. 1810-1811 / Stendhal ; [établissement du texte et préface par Henri Martineau], (lire en ligne)
  3. Le Livre des patiences par Madame de F***, Paris, chez les principaux libraires et papetiers, 1842 (téléchargeable sur Gallica.bnf.fr)